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 Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru

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Sam Laitinen
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Sam Laitinen

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Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru Empty
MessageSujet: Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru   Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru EmptyMer 26 Déc - 22:03

Ah, le soleil, le ciel bleu et la mer claire à perte de vu imitant la première étendue bleutée précédemment citée. J’aimais toutes ces choses, là n’est pas la question. Mais alors, pourquoi a-t-il fallu que ma tante m’y traine alors que j’ai un examen à passé dans trois mois ?! Je dois réviser moi ! Me faire sortir maintenant et par une chaleur pareille de surcroit ! Non, parfois, je me demande vraiment si elle veut ma mort, cette femme.

En fin de compte, par-dessus le maillot de bain deux pièce –que je trouve fortement indécent cela va sans dire – qu’elle m’a presque obligé a mettre, j’ai enfiler un sweater à manches courtes ainsi qu’un bermuda de couleur pâle, histoire d’assortir un minimum tout de même –bien que je ressemble davantage à un garçon comme cela. Je veux bien admettre ne pas être une fan de mode mais je sais encore marier les teintes entre elles ! Bref, revenons-en aux faits. Svetlana m’as peut-être forcé à quitter les murs de l’appartement ou nous vivons avec Ernesto, mais elle ne me fera pas mettre un seul orteil dans l’eau salée ! Pas question ! Désolée mais là j’ai mieux à faire. De mon sac en toile que j’ai tout juste eu le temps d’attraper avant que cette tornade blonde ne me kidnappe vers l’extérieur ; je sors un livre d’arithmétique très poussée et commence à le feuilleter, armée d’un rayon à papier glissé derrière l’oreille afin que je puisse annoter tout ce qui me semble intéressant.

M’adossant contre le manche du parasol, je profite non seulement d’un endroit à l’ombre mais aussi d’un parfait accoudoir pour m’installer comme il faut. En soit, la brise marine ne fait pas de mal, elle est même plutôt agréable. Le seul bémol se trouve être le rire insistant des gamins jouant dans la mer à quelques pas de moi. Je ne peux pas les blâmer non plus, ils sont là pour s’amuser et je peux le comprendre… mais bon ça ne fait jamais qu’une raison de plus a ajouté au pourquoi je ne voulais pas aller à la plage aujourd’hui.

Un soupire passe la barrière de mes lèvres, si banches. Celle qui m’a recueilli est en train de jouer dans l’eau accompagnée de son petit ami. On dirait une vraie enfant de sept ou huit ans tout au plus. Dans un sens, c’est appréciable de la voir rire comme ceci, j’avais presque oublié qu’elle en était capable. Il faut dire que les derniers mois on été assez tendus et je n’aurais su clairement identifier le pourquoi du comment. Enfin, j’admets aussi ne pas avoir été très présente à cause de mes révisions pour les examens bimensuel car j’étais presque constamment recluse dans le fin fonds de ma chambre à dévorer mes exercices tout en me goinfrant de cochonneries comme des glaces ou des petits gâteaux biscuités. Mais bon, je m’étais calmée ! Maintenant j’avais repris le rythme de manger avec eux et à heures fixes, c’était un bon début en somme.

J’aurais pu laisser mon regard se perdre encore longtemps si la voix de ma tante n’était pas venue me marteler les tympans.
    « Samy cheriiiie ! Vient te baigner, la mer est bonne ! »
Alors, déjà je n’appréciais pas que l’on ameute le quartier en parlant de moi et surtout pas lorsque j’essayais de polariser toute mon attention sur les pages désespérément remplies de cet ouvrage mais en plus si c’est pour me forcé la main à aller faire trempette et donc a retiré mes vêtements, non merci, je préférais largement baigner mon regard dans des formules compliquées de mathématiques que dans le grande étendue bleu glacée devant moi. C’était bien plus instructif ! Et puis… mince alors, je n’avais plus le droit de faire ce que je voulais ou quoi ? Ca devenait lassant ! Et encore, elle ne c’est pas arrêtée là Svetlana ! Elle insista !
    « Sam ! Aller viens prendre des couleurs un peu ! »
Ah non ! Ca c’était hors de question ! Oui, je sais que je suis pâle de peau, mais en même temps je suis Finlandaise, elle s’attendait à quoi ? Que je sois aussi bronze naturellement qu’une brésilienne ? Pff, il est vrai qu’elle ne désire que mon bien mais ce n’est pas une raison pour m’obliger à faire ce dont je n’ai pas envie.

Ma tête bouge de droite à gauche, signifiant un léger « non » à mia zia qui ne semble pas très contente de ma décision. Elle commence à pester un peu mais retourne vite a ses occupations précédentes avec Ernesto –a savoir se faire arroser d’eau claire – me laissant entièrement dévouée à mon livre que j’ai bien installé sur mon genoux afin de pouvoir lire le plus facilement possible dans le contexte actuel. Un soupire s’échappe encore une fois de ma gorge alors que je m’empare de mon crayon à papier et entoure successivement plusieurs formules en inscrivant à côté un lisible « A étudier ». Oui, je ne connais pas tout et ne suis pas très au point, il va falloir que j’y remédie… même si ce que je viens d’entourer, on n’étudie ça que dans la classe supérieure à la mienne c’est vrai

Mais bon, je pars toujours du principe qu’il vaut mieux avoir tout les atouts de son côtés dés que possible. Le vent vient se promener dans ma courte chevelure, celle la même qui trompe bon nombre de personne sur mon identité propre. Oui, je suis très androgyne et jusque là on m’a toujours prise pour un garçon, mais cela ne me gêne pas, au contraire. Ainsi, j’évite de me faire draguer par le premier gars aussi lourds qu’insignifiants trainant sur les plages de ce genre. En soit c’est un avantage que j’apprécie tout particulièrement.
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Masaru Hishima
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Masaru Hishima

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Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru Empty
MessageSujet: Re: Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru   Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru EmptyMer 26 Déc - 22:18

    Qu'est-ce que je suis bien venu faire ici moi ? La question ne se pose pas, je suis simplement venu me détendre et prendre un peu de repos comme toutes les autres personnes qui se rendent dans ce genre de lieu. La mer et sa plage, un endroit de rêve où enfants et parents s'amusent jusqu'au couché du soleil, mais en soit, dit de cette manière on dirait que je m'amuse beaucoup de ce genre de chose, or ce n'est pas le cas. Qu'est-ce que ça peut bien me faire à moi qu'il y en ait qui s'éclate ici et là hein ? Me mettre en colère pour ça n'est pas mon style et puis je ne vois pas pourquoi je devrai l'être. De la jalousie peut-être ? Je vous dirais bien que non, mais au fond de moi je sais très bien que c'est ce que je ressens un minimum. Je suis jaloux de ne pas pouvoir venir à la plage avec ma famille. Certes, c'est vrai que j'ai toujours grand-père et les autres, mais moi je vous parle de ma vrai famille, celle qui m'a vu faire mes premiers pas, celle qui m'a entendu dire mes premiers mots. Mes parents me manque et mes sœurs tout autant, je me demande bien où elles peuvent bien être et surtout si elles vont bien. J'espère au plus profond de mon être qu'elles soient toujours en vie. Aujourd'hui si je suis la personne que je suis devenu, c'est pour elles, c'est pour les retrouver et faire regretter à ces kidnappeurs leur acte. Oser s'attaquer à ma famille fut une grossière erreur de leur part. Avant je ne savais rien de ce qui se passait, mais maintenant je suis au courant de tout, je sais pourquoi ils ont fait ça et je sais plus ou moins qui ils sont. Je n'ai plus peur maintenant, je ne suis plus cet enfant qui pleuré auparavant dans son coin, non. Maintenant je suis capable de d'ôter la vie de mes adversaire sans ressentir la moindre pitié pour eux...

    Écrasant une poignée de sable dans le creux de ma main, je me suis un peu laissé emporté par la haine et la tristesse qui m'anime. Écartant lentement mes doigts je regardais les fins grains de sable glisser le long de mes phalanges pour venir s'écraser sur le sol avec un fin sourire, à la fois nostalgique et ailleurs. Si Nero m'a conseillé de venir ici ce n'est pas pour que je déchaine ma colère mais que au contraire, je la laisse s'apaiser un temps en reposant mon corps et mon esprit- c'est un chat vraiment très attentionné que j'ai là. Le sachant sage, je ferai mieux de l'écouter au lieu de me morfondre sur mon passé, après tout, c'est avec tout ce qui m'est arrivé que j'en suis là aujourd'hui, que je suis devenu aussi fort et que j'ai pu rejoindre une famille qui a bien voulu de moi malgré l'assaut que je lui avais lancé. Quand on ne craint rien on se fiche des conséquences de nos actes, celle qui a suivit ma petite infiltration avait été la plus étrange de toutes celles que j'ai pu avoir jusqu'à maintenant, mais bon, je ne vais pas m'en plaindre. Je me demande d'ailleurs comment va la boss...Est-ce qu'elle va me tuer pour être parti aussi longtemps sans lui avoir donné la moindre nouvelle ? Il y a malheureusement de forte chance que ça arrive. À cette pensée un petit bruit humide se fit entendre au niveau de ma gorge, j'avalai ma salive presque de peur comme si plus jamais je ne pourrai le refaire.

    Relevant la tête vers la vaste étendue bleu, mon regard se pose sur l'horizon, observant ce qui s'y passe même si c'est difficile à cause des reflets lumineux des rayons du soleil. Qu'est-ce que je cherche particulièrement ? Rien si ce n'est une brise. Mes yeux se perdent facilement dans cet univers un peu trop profond à mon goût. J'aime bien les grands endroits, mais quand ils le sont un peu trop, ça devient vite intriguant et peu rassurant puisqu'on ne sait jamais ce qui peut arriver et surtout d'où ça peut venir. Une petite voix aigüe et familière me ramena à la réalité sans grande difficulté, me faisant sourire à la seconde qui suit en baisant mes yeux sur l'âme qui m'accompagne. Mes doigts descendent lentement le long de mon corps en fendant la fine brise qui s'élève sur leur passage pour finalement venir se poser sur une petite tête pleine de poils noirs. Nero est une boule de poils vraiment adorable, une petite chatte douce et toujours en demande de câlin et d'attention, elle me renvoi toujours la pareil lorsque j'en ai besoin. À la suite d'un second miaulement je me redressai sur mes deux jambes pour commencer à me promener un peu sur le sol à la fois doux comme un nuage et chaud comme le soleil, c'est comme marcher sur un oreiller bien douillé, ça nous fait du bien et ceux de différente manière.

    Du fait que je dois me détendre un peu et profiter du beau temps, un temps qui d'ailleurs est assez chaud et perturbant, je n'ai eu d'autre choix que de laisser mon style quotidien dans ma chambre. À bientôt mon jean et ma chemise, bonjour le pantalon court et le petit t-shirt. Comme le veut la plage, un maillot de bain ou bien un short, j'ai préféré prendre un pantalon un peu plus court que mes jeans habituels - histoire de ne pas trop me traumatisé de son absence – avec comme accompagnement un t-shirt de couleur blanc, de manière à ne pas garder toute la chaleur sur moi. Celui-ci n'est pas tout à fait blanc cela dit, il porte sur lui un genre de gribouiller, une écriture ou un dessin assez particulier, un petit truc qui fait stylé quoi et qui ne le laisse pas uniforme. Fin bref, ce n'est toutefois pas très important je pense, n'est-ce pas ? En effet, c'est bien vrai. Ne prêtant donc pas plus d'attention à ce que je porte mais plus à ce que je fais, je continue de marcher ici et là sur le sable fin avec Nero qui me suit de prêt. Comme vous vous doutez bien, je n'ai pas sur moi ma belle Sakuya, ma petite Faux en kit qui m'a sauvé un bon nombre de fois, de plus que mes boîtes sont elles aussi restaient dans un coin de ma chambre, me voilà presque sans défense sur l'une des plages de ce beau pays. Encore heureux que je sais me défendre en cas d'agression et que j'ai tout de même sur moi un minimum de quoi m'amuser – ce qui se résume à du fil de fer très souple et bien solide ainsi qu'un couteau repliable, de quoi m'adapter à n'importe quelle situation, me manque toutefois plus qu'à espérer que je n'aurai pas besoin d'en faire usage, sinon ce ne serait plus du repos et la petite boule de poil risquerait de me forcer encore une fois à prendre encore un peu de vacance.

    Vint un temps ou je m'arrête enfin de marcher pour me laisser basculer en arrière sur le sable fin, déposant mes fesses sur celui-ci avant de m'y allonger totalement. Je porte mon bras par dessus mon front, laissant à mes yeux assez de place pour observer le ciel quelques instants. Je fini par les fermer pour respirer un peu, un bon coup au départ, puis de petites bouffées d'air par la suite, je me détend à ma manière alors que Nero vient prendre place sur mon ventre, son visage face le miens, me regardant de ses yeux verts.
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Sam Laitinen
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Sam Laitinen

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Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru Empty
MessageSujet: Re: Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru   Le soleil, la plage, mes maths et moi! ||Masaru EmptyMar 1 Jan - 14:40

Les cris des enfants venant de perdre leur belle construction de sable par la faute d’une vague plus puissante que les autres s’échouant sur un coin plus reculé de la plage ne m’aidaient en rien à me concentrer, bien au contraire même. Mince alors ! Je savais bien que j’aurais du résister plus que ça ce matin lorsque ma tante c’est mis en tête de me traîner jusqu'à la plage pour que « je prenne des couleurs ». Tsss, qu’est-ce que j’en ai à faire moi de prendre des couleurs ?! Je suis très bien comme je suis ! Et puis le physique ne prime pas chez moi ! Je préfère de très loin savoir sur le bout des doigts la formule d’une équation quantique et savoir quand et comment l’appliquer. De nos jours, pour réussir, il faut avoir une bonne culture générale. C’est dans cette optique que j’étudie sans relâche, même en cet instant, aussi précis que présent.

Oui, je sais que le bouquin que j’ai sur les genoux n’ai même pas censé me concerné avant au bas mot deux années d’études supplémentaires mais l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt comme dit le proverbe ! Plus vite je saurais ce qui m’attend dans un futur proche et mieux je parviendrais à m’en sortir. Ainsi va la vie, c’est de cette façon que j’ai pu brillement intégré ce programme d’échange d’étudiant international qui a lieu une fois tout les six mois entre le Japon et l’Italie. J’avoue que je me plais bien là-bas. Au moins dans ma famille d’accueil, je peux me plonger autant que je veux dans mes – trop peu – nombreux livres sans que l’on ne me critique à ce sujet. Bien sur, je fais très attention à communiquer aussi avec eux ! Ils sont très agréables et je les adore, tous autant qu’ils sont…. Même si le frère et la sœur semblent en plein débat conflictuel à mon sujet. Je me demande bien pourquoi d’ailleurs.

Rien que d’y penser me donne envie d’y retourner. Mais je dois patienter encore un peu, je suis revenue chez moi il y a quatre mois, ce qui signifie que dans huit semaines j’y serais de nouveau. Un sourire allonge aussitôt mes fines lèvres mâchonnées, sans que je ne m’en rende vraiment compte. Ils me manquent. Certes, nous pouvons parler de temps en temps via les réseaux sociaux ainsi que par les Chat en temps réel sur la toile internet mais… ce n’est pas du tout pareil. Déjà rien que par le décalage horaire de nos deux pays, ce genre de contact est assez limité et puis vu que leurs emplois du temps ne s’accordent que rarement avec le mien, ce n’est pas toujours évident de pouvoir prendre de leurs nouvelles.

En fin de compte, je secoue vivement la tête, non mais à quoi je pense moi ! Me plonger dans ce genre de réminiscences ne m’aidera pas plus que les gamins brailleurs à comprendre les diverses formules de mon ouvrage d’arithmétique. Aller Sam, secoue toi ! Rapidement, je m’empare de mon crayon de papier logeant jusque là derrière le lobe supérieur de l’une de mes oreilles et entreprend de reprendre une à une toutes les étapes inscrites sur le support de bonne qualité du livre, entourant minutieusement les tournures importantes à ne pas oublier.

La mine grise danse sur les pages, chantant de temps à autre à cause d’un virage un peu trop sec de ma part, mais je n’en ai cure. Tout ceci me permettra d’attaquer des années supérieures d’études plus facilement, j’en suis persuadée. U mieux je me prépare, au mieux je pourrais faire face aux différentes épreuves et examens qui me tomberont sans aucuns doutes dessus. Tiens, pendant que j’y pense, il faudra aussi que je me plonge sérieusement dans mes révisions avant d’aller au Japon aussi. Vers la fin de mon prochain séjour, il y a un examen dont la difficulté à l’équivalence du Baccalauréat Européen. Oui, c’est dans plus de six mois, mais je préfère avoir les bonnes armes en mains dés maintenant, le plus vite possible.

Des gloussements me parviennent alors de derrière moi. Curieuse de savoir d’où peu bien venir ce son désagréable de poules que l’ont tente de noyer –enfin, je l’assimilais à ça moi, personnellement – j’ai fait l’erreur de me retourné. Et me voilà tombée nez à nez avec trois adolescentes ayant approximativement un ou deux ans de moins que moi maximum. Mais… pourquoi elle me regarde comme ça ? J’ai quelque chose sur le nez ? Non, elles se marreraient dans ce cas je pense, et ne me fixeraient pas comme si j’étais une pauvre proie sans défense, tel un lapin blanc face à un dangereux loup affamé.

… Oh mon dieu, je viens de comprendre je crois. Mon androgynéité ne m’apporte pas que des avantages, décidément. Et à en juger par leur comportement et leur mouvements de sur place semblable à ceux que ferais un asticot au bout d’une ligne de pêche, il est plausible qu’elles soient… malheureusement, tombé sous mon « charme. » Oh non… Mais je n’ai rien demandé moi ! Qu’on me laisse tranquille à la fin ! Alors, restons calme, sinon qui sait ce qu’elles seraient capables de ma faire ces trois italiennes en pleine période de la découverte de soi. Brrr, rien que d’y penser j’en frissonne. Est-ce donc trop demandé que d’avoir la paix ? … Il faut croire.

Enfin, entre ma tante qui ne cesse de m’harceler depuis tout à l’heure pour que j’aille piquer une tête dans l’eau turquoise de cette étendue bleue qu’est notre mer et ce trio infernal, je suis cerner par des dangers tous plus différents mais au combien dangereux les uns des autres. Zut, comment je vais faire pour m’en sortir sur ce coup là moi ? Je dois vite trouvé une échappatoire sinon je risque d’une part d’être trempée de la tête aux pieds et d’autre part, d’être la cible de regard encore plus langoureux que ceux présents sur les faces de mes admiratrices. Non, je ne veux pas !

Me résignant à reléguer mon examen approfondi du livre de mathématiques supérieures à la seconde place derrière celle de ma survie, je prends toute de même soin de le ranger dans mon sac à dos, précieusement, ainsi que le crayon dont je m’étais servi pour en marquer les rares pages que j’avais pu en lire jusque là.

Alors, maintenant que ma seule occupation intelligente de disponible s’était vu être obligatoirement mise de côté, comment faire fuir les donzelles derrière moi et dans le même temps mettre Svetlana devant le fait accompli concernant mon point de vue quand à sa demande de baignade à laquelle je ne participerais de toute façon pas ? Mes yeux parcourent rapidement le paysage d’un bout à l’autre, sans jamais se fixer vraiment. Je ne vois rien aux alentours qui serait susceptible de m’aider ne serait-ce qu’un peu.

Rien ? Non, pas tout à fait enfaite car tout proche de l’endroit ou est planté notre divin parasol –que je béni soit dit en passant – est allongé une personne qui ne semblait pas d’ici. Des cheveux violacés et une tenue de plage contraste avec la clarté de sa peau. Et… ce garçon à un chat avec lui ? A la plage ? Étrange.. Je ne savais pas que ces petits animaux appréciaient un tant soit peu le sable.

Qu’importe, je viens d’avoir l’idée génialissime de faire un peu de social afin de me sortir de ce mauvais pas. Qui sait, peut-être qu’en me prenant pour un garçon lui aussi, il me donnera un coup de main. Après tout, il n’y a pas de solidarité masculine chez eux ? Hum, je ne peux pas savoir ça avant d’avoir tester par moi-même. M’approchant un peu, restant toujours malgré tout posé sur ma serviette, j’esquive les regards langoureux et les sourires dévorants de mes nouvelles fans pour me rapprocher un peu de cet inconnu.

Passant une main sur ma nuque, j’essaie de bien dissimulé mon regard aux yeux des filles qui m’observe avec insistance pour tenter, non sans mal de faire passer un message silencieux à mon sauveur improvisé. Un truc dans mes yeux qui voudrait dire « Par pitié, aide moi, je suis cerné ! ». Espérons que ça marche. Pour appuyer le tout, j’ose un « Bonjour », tout ce qu’il y a de plus banal pour commencer un contact.

Maintenant, je n’ai plus qu’a prié pour qu’en voyant que je discute un peu avec quelqu’un, ma tante et ce trio me laisse définitivement tranquille. Pitié, faite que ça marche.
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