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Souriant. C'est l'une de ses qualités. Le jeune homme est toujours souriant., quelque soit la situation. Même en étant en danger de mort Neal sourit. C'est sa façon à lui de profiter de la vie. C'est aussi de cette façon qu'il a été élevé : Quelque soit les malheurs, il faut toujours sourire. Car demain est un autre jour.
Aimable. Le grand gamin sait faire preuve de générosité. Bien sur, il ne faut pas non plus pousser. L'enfant sait faire preuve de cruauté, mais jamais sans raison. L'intrépide cherche toujours à sympathiser avec les personnes qui lui semblent être cool, gentil, peu agressif, faible... Celui-ci aime se faire de vraies amis. Toujours à l'écoute en cas de soucis, l'amitié passe avant tout à ses yeux.
Simplet. On ne peut pas dire qu'il soit quelqu'un de très malin. Lors d'un combat, l'homme aux yeux de glaces ne compte que sur son talent et sa flamme. Dragoste est loin d'être un stratège et il a parfois du mal à suivre certain ordre. Celui-ci est du genre à comprendre de travers ce qu'on lui dit. Le gamin croit aussi tout ce qu'on lui dit : Il est naïf.
Impulsif. C'est le mot qui revient souvent lorsqu'on pense à Neal. Il fonce dans le tas sans réellement réfléchir. Peut-être dû à son côté simplet ou tout simplement c'est une marque d'assurance ! Quoi qu'il en soit, le jeune homme déteste attendre. La patience est un mot qu'il ne connaît pas : Sa vie est fait d'actions et de vitesse. Nul besoin de patienter, la vie est trop courte pour ça.
Courageux. C'est la plus belle qualité. Lorsqu'il s'agit de protéger une personne qui lui est cher, le grand gamin n'hésitera pas une seule seconde à voler au secours de son/ses ami(s). C'est dans ce genre de situation qu'on voit à quel point Dragoste a un grand cœur et bien qu'il soit par moment stupide, le jeune intrépide en reste pas moins un homme au grand cœur.
Provocateur. C'est sa façon d'être envers ses ennemis. L'homme aux yeux de glace aime provoquer, il adore ça. Faire littéralement pété un câble à son adversaire est sa spécialité. Moqueur sur les bords, celui-ci ne peut s'empêcher de ridiculiser et de rabaisser les autres dans le seul et unique but de se mettre en valeur et ainsi, montrer sa supériorité.
Épuisant. Le jeune homme peut parfois l'être par moment. Lorsqu'il n'est pas content, il peut être très capricieux. C'est dans ces moments là qu'il a tendance à ennuyer ses alliés ainsi que son entourage. Le jeune homme est très bavard et de ce fait, il peut par moment passer des heures à communiquer avec vous sans que vous lui adresser la parole pour autant. Dragoste a le don d’apparaître dans les moment ou il ne faut pas aussi.
Frimeur. Évidement qu'il s'y croit ! The best in the world. C'est comme cela qu'il s’autoproclame. Bien sur, cela a tendance à faire rire de temps à autre, mais lorsque cela sort de la bouche d'une personne qui ne fait que de perdre ses combats ou qui n'est pas fichu de remplir une mission... Cela peut vite devenir chiant. Quoi qu'il en soit, à ses yeux Neal est réellement le meilleur au monde.
Persévérant. La défaite ne lui fait pas peur. Malgré son handicape, le meilleur au monde se relève toujours. L'homme aux yeux de glace fait preuve d'un mental d'acier et cela peut s'avérer utile lors d'un combat. N'abandonnant jamais et cela, quelque soit l'adversaire, tant qu'il lui restera des bras et des jambes, Neal se relèvera.
Agressif. La rage d'une superstar ! Lors d'un combat, le jeune homme se laisse souvent emporter : Plus son adversaire est puissant et plus il prend du plaisir, laissant place à l'agressivité. A un certain stade là, les combats peuvent devenir "hard". Le solitaire est du genre à gueuler, hurler, insulter... C'est en quelque sorte sa façon de se motiver.
Haineux. Il a horreur de perdre. Que ce soit dans un jeu banal comme "
pierre-feuille-ciseaux " ou dans un jeu un peu plus complexe tel que les échecs, Neal n'aime pas perdre. En cas d'échec, il peut montrer son côté perdant et par la même occasion atteindre une colère extrême. Mieux vaut donc le laisser gagner...
Serein. L'intrépide a une énorme confiance en sa force et en ses capacités. Bien qu'ayant parcours le monde entier durant plusieurs années, il ne connait pas ses limites et jusqu'où son pouvoir peut l'emmener. C'est principalement ce qui fait de lui sa force principale et de lui un adversaire extrêmement dangereux.
Enfantin. Il est un grand fanatique de tout ce qui peut se rapporter à l'enfance. Une balançoire à proximité et celui-ci peut déjà se retrouver entrain de se balancer le sourire aux lèvres. L'albinos serait même capable d'être jaloux d'un gamin de sept ans ayant une sucette. C'est pour cette raison qu'en cas de missions, il faut toujours garder un œil sur lui.
Vulgaire. Étant gamin, l'intrépide n'avait jamais eu l'occasion de dire des grossièretés en la présence de sa mère. Étant seul dorénavant, le meilleur au monde s'en donne à cœur joie. Que vous êtes un prince, un boss, une reine, s'il estime que vous êtes comparable à une femme méprisable, celui-ci n'hésiterait à vous nommé "
bitch ".
« Certaines personnes croient en l’existence de Dieu. Ces personnes là ont une chose en plus, que d'autres ne possèdent pas : La foi. Pour ces gens là, la mort n'est pas une fin en soit. Ce n'est que la fin d'une vie et le début d'une autre. Pour eux chaque action, chaque acte, chaque parole est essentiel et pèsera sur notre jugement final. D'autres pensent que Dieu n'est qu'une invention crée par l'homme. Selon ces gens, les hommes se sont crées une image (Dieu) pour rendre la mort moins douloureuse et pour échapper aux injustices que peut par moment fournir la vie.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Est-ce que Dieu existe ? Vous y croyez ?Perso, j'en ai rien à foutre. S'il n'existe pas, alors je suis bel et bien l'être absolu : Le seul et dieu sur terre. S'il existe... Alors qu'il aille se faire mettre. Je défie quiconque pensera m'être supérieur. » *jongle avec trois boules de neige, perché sur un arbre*
« Oh, ça y est ? Vous la sentez cette excitation ? Vous voulez en savoir plus maintenant, hein ?
Je suis Neal Dragoste et ma légende ne fait que commencer ! »
I – A la recherche du bonheur.
Royaume-uni, Manchester.
Non loin de la rivière d'Irwell...
Un vieux couple vivait dans une maison, non loin de la rivière. En vingt ans de mariage, ils n'ont pas put avoir d'enfant. Elena Dragoste, âgée de quarante-six ans, n'avait pas put avoir d'enfant avec son mari Jack Dragoste, âgé de cinquante-trois ans. Différent, cela ne les avait pas empêchés d'avoir une vie passionnée et riche en émotion. En revanche, la vie fut difficile surtout pour Elena : Jack exerçait un métier qui exigeait énormément de temps. De plus, La jeune femme ne pouvait pas avoir d'enfant, étant stérile. Une femme mariée sans enfant, sans un petit bébé à qui vendre de l'amour et avec un mari plus investi dans son travail que dans sa vie de couple... Autant dire que les jours semblaient ressembler à une éternité perpétuelle. Mais cela ne l'empêchait pas de vendre tout son amour à la seule personne qui a toujours été présente à ses yeux : Dieu. En effet, celle-ci était croyante, ce qui était loin d'être le cas de Jack. Les rares moments où l'homme était présent, ils échangèrent leur différent pour de vue sur la possibilité que dieu existe. Mais en fin de compte, cela se terminait toujours de la même manière :
« Dieu n'existe pas. Regarde toi ! Tu pries jour et nuit. Et qu'a fait ton Dieu pour ça ? Il t'a rendu stérile et t'as offert un cancer. » Et combien même la blonde était mourante, Elena ignorait les propos de son mari et celle-ci continuait de prier jour et nuit. La croyante souhaitait qu'une seule chose : Avoir un enfant. Cela faisait vingt ans qu'elle priait pour avoir un gosse, cela faisait toute une vie qu'elle attendait son petit bout de chou... Cela faisait une éternité qu'elle commençait à perdre espoir. Parfois, les larmes coulaient tard le soir sur sa joue. D'autres fois, c'était le sang qui coulait sur ses lèvres. Une routine qui avait commencé depuis vingt ans déjà, qui durait depuis toute une vie, qui semblait durer encore une éternité...
Un soir qui semblait être comme les autres, la blonde ne se doutait pas qu'un événement allait bouleverser sa vie. Oubliant d'éteindre la gazinière, Elena avait laissé une bougie allumée sur la commode de sa chambre. La femme aux yeux bleus sentaient sa tête tourner, celle-ci avait le vertige. Mais la jeune femme pensait qu'elle était légèrement fatiguée, ou probablement un autre effet secondaires provoqué par sa maladie. Elle allait donc se coucher. A peine la tête enfoncée sur le coussin, lorsque des pleures la fit aussitôt descendre de son lit. Avec méfiance et prudence, la croyante se laissait guider par les pleurs. Cela l'avait guidé jusqu'à sa porte. La blonde ouvrit brusquement la porte et vie sur son pallier un berceau. Dedans, un petit ange pleurait. Ses larmes étaient limpides, encore plus que l'eau clair, presque imperceptible à l'oeil nu. La mariée le trouvait si mignon, si magnifique. La femme voulut le toucher mais... Celle-ci eut un mouvement de recul : Qu'est-ce qu'un bébé faisait ici ? Quel cruauté d'abandonner un petit être ainsi. La blonde regardait dans les environs, à gauche, à droite. La femme aux yeux bleus prenait même le soin de traverser le couloir... Personne. N'était-ce pas un signe du destin ? Sans doute. Alors écoutant cette voix qui raisonnait dans sa tête, elle le prit dans ses bras. Mais les pleurs du bébé redoublèrent. La blonde essayait de le bercer, de le câliner, de lui dire des mots doux... Rien y fait. En refermant la porte, elle sentait une forte odeur flotter dans les airs. C'était à cet instant qu'elle venait de comprendre son erreur. Maintenant sa nouvelle raison de vivre à l'aide de sa main gauche, celle-ci se précipitait vers la cuisine. La croyante ne voulait pas mourir, pas maintenant ! Elle implorait son seigneur de l'épargner, juste un peu plus longtemps. Surtout depuis qu'elle avait trouvé ce petit bout... Mais trop tard, la cuisine explosa. Son seul réflexe avait été de serrer de toutes ses forces son petit coeur.
Tout ce qui se trouvait autour avait disparu. Tout excepté Elena et cet enfant. Ouvrant les yeux avec lenteur, elle s'aperçut qu'une sphère magique l'avait protégé. Tel un bouclier indestructible, il était intacte malgré l'ampleur des dégâts. Quant au bébé, celui-ci c'était tût. Le nourrisson affichait un sourire radieux, les yeux à peine ouvert. La blonde ne voulut le croire, mais elle se devait d'admettre que la personne qui venait de lui sauver la vie c'était cet enfant. Cette fois ci, la croyante en était sur : Dieu existait bel et bien et cet enfant au pouvoir extraordinaire l'avait sauvé la vie. La femme n'avait plus d'abri, plus d'endroit où dormir et elle était gravement malade. Mais tout cela n'avait plus aucune importance maintenant, car celle-ci s'était trouvé une nouvelle raison de vivre. Alors attendant patiemment le retour de son mari, la femme chouchoutait cet enfant et celle-ci en prenait soin comme la prunelle de ses yeux. Et lorsque Jack fit son apparition, il fut complètement perdu. Inquiet, l'homme cherchait la femme de sa vie de ses yeux. Il ne vit rien, si ce n'était une sphère bleue. Lorsque le mari vit la sphère, il ne fut (étrangement) guère surpris comme si ce n'était pas la première fois qu'il voyait une telle chose. S'approchant à pas lent, celui-ci put découvrir sa moitié tenant dans sa main un petit bout de vie. Par un tour de passe-passe, le brun annihilait la sphère pour serrait dans ses bras celle qu'il aimait plus que tout. Ce soir là, une nouvelle famille était née. En adoptant ce petit coeur, c'était ainsi que le couple avait décidé de redémarrer une nouvelle vie, à trois. Quelques jours plus tard, ils logèrent dans un appartement moins grand que leur maison de campagne mais tout aussi charmant. Les achats de vêtements pour bébé ainsi que la nourriture était une priorité.
Jack avait pris congé. Il était présent et jouait parfaitement son rôle de papa. On pourrait presque penser qu'il était né pour ça. Le brun s'occupait des courses, de faire à manger, de changer les couches... Elena donnait les repas, racontait des histoires et couchait le petit Neal. La vie à trois semblait bien plus radieuse qu'elle ne l'avait été à deux. Neal était pour eux la huitième merveille du monde. Trois mois plus tard, il marchait à carte patte dans le seul but de suivre son papa qui partait travailler. Le mois d'après, des « Babababa ! » ou encore des « Tatatata ? » et au plus grand bonheur d'Elena « Ma mama ! » avaient été prononcés par le petit bébé. Cinq mois plus tard, le petit se tenait debout pour attraper le biberon posé sur la table. Et deux mois suivants, l'enfant marchait sous les yeux humides de sa maman et sous le regard fier de son papa qui filmait. Le temps passait si vite. Les semaines ressemblaient à des jours, les mois ressemblaient à des semaines et les années à des mois. A trois ans, Neal parlait convenablement. Dès cet age, on présageait un enfant au côté intelligent qu'il avait hérité de sa mère et le côté capricieux qu'il tenait de son père. L'enfant se cachait sous le lit lorsqu'il était temps pour lui de ce coucher, boudait lorsqu'il était l'heure de prendre son bain, pleurait lorsqu'il n'avait pas son dessert au chocolat...A cinq ans, l'enfant aux cheveux blancs souriait, criait, courait partout, cassait des verres, refusait de manger des légumes, se goinfrait des cookies de maman... A sept ans, l'école était génial ! On y faisait des coloriages, des dessins pour la fête des pères et on y cueillait des fleurs pour la fête des mères. Noël était quelque chose de magique. Les anniversaires toujours joyeux, Pâques était la fête qu'il attendait à chaque nouvel an. Que d'agitations depuis sa naissance. Un enfant, ça change une vie, surtout lorsqu'on l'attendait depuis une éternité.
Mais voilà : tout ce que Dieu donne, il le reprend un jour ou l'autre. Dieu leur avait offert la joie de vivre. Des années de purs bonheurs et d'éclats de rires partagés ensemble. Tous ces moments de joies qui semblaient durer, ils vivaient ainsi durant des années, sans savoir qu'une vie leur sera ôtée à tout jamais...
Pour l'éternité.II – Un bonheur éternel de perdu.
Le temps avait passé à une vitesse fulgurante. Si vite qu'Elena en avait oublié sa maladie. Et même si par moment, il fut difficile pour elle de respirer convenablement ou de cacher ses saignements du nez à son gamin... Le bonheur que lui procurait son fils était le meilleur remède. En parlant de celui-ci, Neal avait maintenant huit ans. Sa mère désirait tant passer chaque instant à ses côtés qu'elle décida de ne pas envoyer le petit garçon à l'école : L'enfant prenait des cours à la maison en compagnie de sa mère et de sa tutrice, payée aux frais de son père. Secrètement, le gamin souhaitait au plus profond de lui connaître ce que cela faisait de fréquenter l'école, de se faire des copains, connaître la cours de récréation et exercé toutes sortes d'activité qu'un écolier pouvait faire... Mais celui-ci ne voulut faire de peine à sa maman. Alors lorsque sa mère faisait la sieste, il lui arrivait de sortir dans la cour de son bâtiment afin de rencontrer d'autres enfants. Mais les enfants de son âge le trouvaient bizarre, étrange avec ses cheveux blancs. Et que dire de ses vêtements déchirés ? Son pantalon de tous les jours ne passaient pas inaperçu. Depuis l'explosion, il était difficile pour le couple de remonter la pente. Depuis ce jour, cette famille embrassait la pauvreté. Mais ça, les enfants de son âge s'en moquait. A peine l'enfant déposait un pied au dehors, que les moqueries faisaient leurs apparitions. Dans son quartier, les gamins le surnommaient « Le clodo de neige » ou encore « Blanche neige » en référence à l'étrange coloration de sa chevelure : Blanche comme neige. A cet âge là, les enfants sont doués pour blesser. On dit même que les mots peuvent parfois être des armes. C'était pour cette raison que Neal préférait en fin de compte, rester auprès de sa mère. Le gamin ne connaîtrait jamais les saveurs d'une école, ni même les activités que l'on y faisait. Et l'amitié restait en suspens.. Remarque, c'était peut-être mieux ainsi.
Un soir d'automne, les feuilles tourbillonnaient, se laissant emporter par le vent. Sa mère toussait beaucoup. Allongée sur son lit, elle suait à grosse goutte. Elena essayait de respirer convenablement, mais sa respiration ressemblait plus à un sifflement lourd et pénible. La blonde peinait à reprendre son souffle. Quant à son coeur... Il brûlait intensément. On aurait dit que le diable avait mis son coeur au fourneau, brûlé par les flammes de l'enfer. Sous les yeux de son fils qui ne comprenait pas, la femme lui adressa un sourire pour le rassurer. Le sourire de don fils parvint à apaiser le coeur de la femme. Elle lui demandait de lui apporter un verre d'eau. Il s'exécutait. Le petit garçon cherchait un verre d'eau, ouvrit le robinet. L'enfant jugea l'eau pas assez froide, alors celui-ci fouillait le frigo pour en sortir trois glaçons qu'il laissait flotter dans le récipient. Lorsque Neal revenait dans la chambre, sa mère s'était endormi. Rassuré de voir que sa mère ne toussait plus, le petit garçon préférait ne pas la réveiller. Mais que faire de ce verre d'eau ? Et si celle-ci en avait besoin à son réveil ? Alors l'enfant prit une chaise et il s'installait devant sa maman qui dormait paisiblement le verre d'eau glacée à la main. C'était débile, n'importe qui aurait laissé le verre et serait parti se coucher... Mais le gamin aimait sa mère encore plus qu'un enfant normal pourrait aimer sa mère. Ayant un père souvent absentéiste, l'albinos considérait sa mère comme sa meilleure amie, sa grande soeur, sa confidente, sa camarade de jeux. La blonde représentait tant de choses pour lui, c'était pour cette raison que celui-ci ne voulait pas lâcher ce verre. Tout simplement car c'était son verre. L'enfant aux cheveux blancs se devait d'attendre son réveil pour le lui offrir. Et une nuit se passait ainsi, le garçon attendait impatiemment que sa mère se réveillait, verre d'eau à la main. Déjà midi, les rayons de soleil transperçaient la vitre de la chambre.
Sa maman dormait toujours paisiblement. Neal s'impatientait, le garçon peinait à resté éveiller. L'eau était devenue tiède, le garçon se levait et allait chercher d'autres glaçons. Celui-ci s'assit devant sa mère et il observait ses yeux clos. L'enfant attendait à l'affût que ses yeux s'ouvraient pour enfin lui donner ce putain de verre d'eau qui commençait à peser à cause de la fatigue. Le soir vint et Elena n'était toujours pas réveillée. N'importe qui aurait laissé tomber ce verre d'eau, mais le gamin était son fils. Il se devait d'être présent à son réveil avec le verre d'eau à la main. Alors celui-ci prenait son mal en patience et il attendit. Voilà deux jours que maman ne s'était pas réveillé. Neal était toujours éveillé, enfin presque. L'enfant avait un oeil qui ne répondait plus. Son oeil se fermait et s'ouvrait sans même qu'il ne lui en donnait l'ordre. Par moment, le garçon secouait sa tête pour ne pas s'endormir. Mais la fatigue était toujours présente. Le fiston se demandait de quoi elle pouvait bien rêver ? Cela devait être un rêve si doux qu'elle n'avait pas envie de se lever, un rêve paradisiaque... C'était ce qu'il se disait. Pensant à cela, l'albinos souriait. Le visage de sa mère affichait également un sourire. Un sourire qui semblait éternel. Comme si celui-ci rien ne pourrait plus jamais enlever le sourire de la jeune femme. Sa respiration semblait calme, tellement calme qu'on entendait plus ses sifflements habituels. Quant à son expression, cela faisait deux jours qu'elle n'avait pas changée. Le téléphone sonnait. Neal n'avait pas l'intention de décrocher. Le solitaire voulait être présent pour le réveil de sa mère. Comme la nuit précédente, le garçon allait chercher quelques glaçons, les plongeaient dans ce récipient et celui-ci s'installa au pied du lit de sa mère.
Le troisième jour, quelqu'un tapa à la porte. « Papa ? » L'enfant restait assit. Si c'était son père, l'albinos aurait bien pu utiliser sa clé pour ouvrir la porte. Supposant qu'il devait s'agir de sa tutrice, celui-ci haussa les épaules. Quelques heures plus tard, le petit garçon distinguait dans son récipient son reflet. Le pauvre gamin avait de grosses cernes noirs qui lui allait plutôt bien. L'albinos se mit à ricaner puis se tut immédiatement, se souvenant que sa mère dormait juste en face. L'enfant peinait à tenir, c'était un supplice de rester éveillé mais celui-ci tenait bon. Le bruit de la serrure de la porte le fit sursauter. Jack ouvrit la porte et le père se dirigeait vers la chambre, l'air inquiet. Lorsqu'il vit son fils avec le verre d'eau en main et sa femme inerte sur le lit, son réflexe fut de prendre le pouls de celle-ci. Neal ne comprenait pas sa réaction, son expression... De toute façon le gamin n'était pas en état de réfléchir. Encore moins que d'habitude en tout cas. Cherchant en vint le pouls de celle-ci, Jack vut bien obliger d'admettre l'évidence : Elena est morte. La serrant dans ses bras, humant son odeur... Le coeur du père de famille était en mille morceau. Il regretta de ne pas être plus présent pour elle. L'homme aurait voulu être la pour ses derniers instants, celui-ci aurait voulu qu'elle l'appelle pour lui dire que son heure approchait à grand pas. Mais en femme forte qu'elle était, Elena ne voulut déranger son mari pour cela. Et puis, sa dernière image aura été de voir le sourire de son fils, c'était tout ce dont elle avait besoin. C'était bien une preuve que les femmes sont des êtres plus fortes que les hommes.
« Papa... Pourquoi tu pleures ? »
Oubliant la présence de son fils, l'homme regardait en sa direction les pupilles écarquillaient. La mine de son fils faisait peine à voir : De grosses cernes noirs avaient fait leur apparition, le gamin avait même maigri à vu d'oeil. Pendant un quart de secondes, le père s'était demandé ce qu'il faisait avec un verre d'eau tendu à la main. L'homme séchait ses larmes. L'homme à la barbe naissante avait beau les sécher d'un revers de la main, de nouvelles ne tardaient pas à les remplacer lorsque celui-lui se rendit compte la tâche qu'il devait accomplir à présent : L'homme devait annoncer à son fils, que celui-ci ne reverrait plus jamais sa maman. Ses larmes remontaient instantanément lorsqu'il comprit cela. Comme ce fut dure. Annoncé cela à un adulte n'était pas chose aisée. Alors imaginé à un enfant qui ne connaissait même pas ce qu'était la mort... L'expression du gamin se faisait de plus en plus grave, laissant place à l'inquiétude. Alors son regard se posait sur le corps de sa maman inerte. Pourquoi n'avait-elle pas réagit lorsque son papa l'avait pris dans ses bras ? Pourquoi papa s'était mis à pleurer ? Pourquoi le monde lui semblait si différent tout à coup, comme s'il venait de perdre un bonheur qui se devait être éternel..
« … Neal. Sais-tu ce qu'est la mort ? »
III – Un homme meilleur.
La mort change les hommes. Deux ans c'était écoulés. Neal, le petit garçon qui était chaleureux et qui avait de l'amour à revendre était devenu un grand gamin froid. Ne pouvant pas le laisser seul, Jack n'eut d'autres choix que de s'investir davantage dans son devoir de père. Étant un membre important des W.R.A.T.H., il voulait faire de son fils un futur membre. Pour cela, il fallait éveiller ses pouvoirs. Des pouvoirs qui d'ailleurs, n'avaient pas été réanimé depuis des années. Lorsque l'homme expliquait comment celui-ci avait sauvé sa mère lors de son enfance, l'enfant avait rit. Son fils avait répliqué en expliquant que cela faisait un bon moment que le gamin avait cessé de croire au père Noël et qu'il avait passé l'âge de croire en ces âneries. Alors L'homme à la barbe, chaque jour depuis deux ans, entraînait son enfant de manière rudes. Son fils voulait devenir un homme ? Ce n'était pas une chose aisée. Lors du premier jour d'entraînement, Jack put constater que Neal était bon pour l'esquive. Mais l'offensive laissait à désiré... Probablement parce que celui-ci faisait face à son père. Mais au bout des deux ans, l'albinos était devenu un combattant respectable à seulement dix ans. Et la même année, la flamme de la pluie refit son apparition. Lors d'une journée de plus, l'attaque de son père fut tel qu'il eut un réflexe de survie : l'enfant avait crée une sphère d'eau, comme la toute première fois. « Quelle flamme étrange » avait songé l'enfant aux cheveux blancs. La matière ressemblait à du feu, mais la couleur était d'un bleu clair. Et que dire de la température de cette flamme ! Elle était d'une douceur apaisante. Pendant ce court moment, celui-ci avait oublié la mort de sa mère. Lorsqu'il utilisait cette flamme, le gamin sentait une douceur l'envahir, comme la présence d'une personne qui essayait de le réconforter. Le petit aimait cette sensation, c'était l'instant où il se sentait vivant.
Les entraînements se faisaient plus rudes : Jack voulait faire de Neal un membre des W.R.A.T.H. Talentueux, il lui fallut un an pour maîtriser sa flamme. Par la suite, il lui fallut deux années supplémentaires pour pouvoir rivaliser avec son père et l'année suivante l'enfant le surpassa. Père et fils se rapprochaient au fil du temps. Plus le temps passait et plus le garçon ressemblait à un bel homme viril. Abandonnant son image de petit gamin inoffensif, celui-ci réalisait sa toute première mission (pour les W.R.A.T.H) accompagné de son père à seize ans. A vrai dire, le fiston accompagnait son père à peaufiner sa mission. En bon fils qu'il était, le garçon l'aida à neutraliser un gang de malfrats vendant diverses stupéfiants en Afrique du Sud. Avec une telle prouesse, son père ne put s'empêcher d'en parler à ses supérieurs. Son père avait beau être un lieutenant, il y avait des personnes qui étaient encore bien supérieurs. Malheureusement, Neal avait changé entre temps. Devenant un enfant arrogant et sûr de son talent, l'enfant aux yeux bleus avait d'autres projets en tête : Conquérir le monde. Jack savait que son fils avait largement les capacités pour devenir un lieutenant, pourquoi pas espérer un jour devenir un capitaine un jour. En attendant, s'il pouvait l'avoir comme allié cela lui serait d'une grande utilité. Infiltrant leur base secrète, c'était ainsi qu'il fit sa connaissance. Un homme au regard glacial, comparable à celui de l'albinos. Ses longs cheveux violets, ce regard froid remplit de haine... L'adolescent sentait en lui quelque chose que peu de gens possédait : La capacité de devenir un dieu. Son père avait beau être présent, il ne put sentir l'aura provocatrice de son fils, défiant sans le savoir l'un des cinq grands chefs des W.R.A.T.H. A sa grande surprise, l'homme avait répliqué d'une aura meurtrière... C'était leur première rencontre. Au fond de lui, Neal savait que cette rencontre amènerait à un combat tôt ou tard.
Alors pour rejoindre cette organisation mystérieuse, les chefs s'étaient mis d'accord : Dans une forêt se situant en Corée, se trouvait une bête mystérieuse. Si père et fils parvenaient à les vaincre, alors l'albinos aurait sa place. Mais le fiston ne l'entendait pas de cette oreille. Celui-ci avait horreur de recevoir des ordres, surtout venant des êtres qui lui étaient inférieurs. Cela ne lui convenait pas, ça n'allait pas avec son tempérament. Alors, en bon père qu'il était, Jack décida de prendre l'avenir de son fils entre ses mains et de réaliser cette mission tout seul. Ce qu'il ne savait pas, c'était que cette forêt n'était pas peuplée d'une seule bête, mais d'une centaine de bête ayant la capacité d'un mafieux moyen. C'était une faute grossière de la part des W.R.A.T.H, ils n'avaient pas recueilli assez d'information. L'homme s'était battu comme un diable, de manière valeureuse... Mais le courage ne suffisait pas. La mort de Jack s'en suivi, laissant derrière lui un homme orphelin à dix-sept ans. Une simple lettre a été envoyée pour annoncer la mort de son père. «
Nous sommes au regret de vous annoncer la mort du valeureux Lieutenant Jack Dragoste. Avant sa mort, le lieutenant avait entreprit de vous offrir une boite animal ainsi qu'une bague en votre nom pour votre admission au saint de notre association. Étant mort, ces objets vous reviennent de droit. Mes sincères condoléances. » Rien de plus. En ouvrant le colis, l'adolescent trouva la boite animal, de l'argent et la bague en question. Munit d'une nouvelle arme, l'orphelin décidait d'en faire bon usage. Nul besoin de larmes, son père était un valeureux guerrier. En revanche, Neal avait une folle envie de se défouler sur cette association qui avait envoyé son père à l'abattoir. Alors durant les années qui suivirent, l'enfant aux yeux saphirs parcourait le monde dans le seul but de s'enrichir, de progresser. Toujours à la recherche d'adversaire puissant, cherchant à se surpasser. C'était sa façon à lui de faire son deuil.
Lors de ses multiples voyages à travers le monde, sa route croisa celle d'un certain
Miles Diante dans un bar d'Italie. Un homme fort aimable qui avait pour but d'instaurer la paix dans le monde. Un rêve honorable. Neal avait beaucoup de respect pour lui et les deux hommes devenaient par la suite de très bons amis. Ils avaient fait un petit bout de chemin ensemble. Leur rencontre fut très courte, tel un papillon qui venait butiner sur une fleur pour ensuite s'envoler au vent. En souvenir de leur amitié, le blond lui avait offert un bâton « magique ». Depuis, il n'avait plus reçu de nouvelle venant de son ami. L'albinos espérait un jour, revenir en Italie prendre de ses nouvelles. Par ailleurs, sur son chemin le solitaire eut l'occasion d'avoir un adversaire coriace. Un homme aux pupilles de couleur rouge sang, au large sourire et à la chevelure paradoxalement d'un blanc pur, comparable à Neal... L'aura des deux hommes étaient similaires, ils se valaient. Le combat fut long, éprouvant mais surtout épique. A tel point que Dragoste en avait fini par découvrir sa deuxième flamme en plein milieu de ce combat : La flamme de la glace. Le combat avait prit fin, sans vainqueur potentiel puisque l'homme aux yeux rubis avait pris la fuite. Le duel entre les deux hommes, ou plutôt entre «
the best » et «
the beast » avait duré deux jours. Depuis ce jour, le solitaire ne l'avait plus jamais revu. Quel étrange personnage... Il lui fallut trois mois pour récupérer. Pas la suite, il lui fallut une année entière pour maîtriser sa flamme et la suivante le " meilleur au monde " put coordonner ses deux flammes ensemble et ainsi, apprendre des techniques que celui-ci n'aurait jamais pensé être capable de réaliser. Tel un loup solitaire, l'albinos acheva sa route en Europe. De là, l'orphelin se rendit au cimetière rendre un dernier hommage à ses deux parents. Dragoste déposait devant leur tombe, deux roses de glace magnifiquement taillées. Par la suite, le jeune homme se rendait chez ceux qui ont causé la mort de son père. Arrivé à destination, Neal pénétrait la base sans aucune difficulté. Une alarme s'était déclenché. Des hommes apparurent et visiblement, ils n'étaient pas là pour discuter.
« Allez me chercher celui qui dirige ici, je viens prendre sa place. »
Des ricanements en guise de réponse. Le solitaire souriait et par la suite, un massacre sanglant s'en suivi. Ne passant pas inaperçu, celui-ci pénétrait dans l'enceinte de la base secrète. Une symphonie de hurlement, de gémissements de douleurs et de choc s'en suivit. A chacun de ses pas, la glace gelait le sol derrière lui. Et lorsqu'il arriva face à une grande porte, avec un grand « W » dessus, le jeune homme poussait avec lenteur la porte dévoilant ainsi les taches rouges décorant les murs et le sol du Q.G. Accessoirement, le meilleur au monde dévoilait aussi la débouille des individus qui eurent la mal chance de croiser sa route. En face de lui, se trouvait l'homme qu'il avait eu l'occasion de croiser il y a quelques années de cela. Ses cheveux étaient un peu plus long que la dernière fois. Sans gêne, Dragoste pénétrait la salle. Ses pas raisonnaient au rythme des secondes d'une horloge. Une fois devant le bureau qui devait bien dépasser les deux mètres de longueur, celui-ci s'assit en face de l'inconnu. Posant avec arrogance ses pieds sur le bureau de celui qui semblait être « le boss », passant ses mains derrières sa nuque Neal répliquait l'air taquin.
« Il vous manque un boss non ? Me voilà bitch ! »
« Plus tard ce même jour, je fus encerclé par des lieutenants et un autre capitaine en plus de celui qui se trouvait en face de moi. J'ai pensé qu'ils tenteraient de m'arrêter mais au lieu de cela, on m'offrit un bureau et un fauteuil luxueux. (Probablement par respect pour mon père.) Les mois et les années passèrent et je gravis les échelons à une vitesse fulgurante jusqu'à devenir à mon tour, l'un des cinq capitaines.
Papa serait certainement fier de moi s'il me voyait... Toutes ces années à voyagé à travers le monde entier, tous ces événements qui ont bouleversés ma vie, la perte de ma mère, la mort de mon père, ma rencontre avec Miles, ma rencontre avec cet inconnu, ma solitude, ma force, mon talent... Tous cela aurait anéanti une personne normal. Mais moi, ces événements ont fait de moi...
Un homme meilleur. »
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