« N'importe qui est capable du mal ; mais être capable du bien, c'est déjà moins facile … Mais est-ce grave ? Après tout, si l'on décide de faire le mal, on se fait du bien à nous même, et si l'on veut faire du bien et que l'on n'y arrive pas, alors on se fait du mal pour rien. »
Elle n'est pas capable de faire ni du bien, ni du mal, cette demoiselle qui autrefois souriait comme elle frappait. Elle aidait des personnes en en faisant souffrir d'autres, cachant à tout le monde son petit côté diabolique. Elle retenait souvent un sourire sur ses lèvres : elle aimait véritablement se moquer des autres. Mais qui était-elle vraiment ? Un petit diablotin ou une sorte de gamine voulant se faire remarquer ?
Si un jour vous l'auriez vu marcher dans un jardin avec un petit sac sur son épaule et que vous la connaissiez un minimum, vous auriez bien vite fuis, elle n'était pas là pour vous parler mais plutôt pour vous frapper jusqu'à ce que vous l'auriez supplié de lui pardonner quelque chose que vous n'aviez pas fait. Et oui, cette gamine haute comme trois pommes n'hésitait pas à montrer que c'était elle et uniquement elle la plus forte. Les autres ? Ils ne servent à rien, ils sont tous inutiles et peuvent aller se faire voir, c'était elle la reine, la petite princesse du monde. C'était la seule à compter et les autres n'avaient rien à dire.
Oui, elle était plus forte que vous, plus importante, plus imposante : c'était-elle la reine et personne d'autre, elle et elle seule comptait dans ce petit monde, aussi bien pour elle même que pour les autres. Être narcissique ? C'est peut-être le cas, mais dans un certain sens, elle n'assumait pas la chose, pour elle, c'était juste s'aimer plus que les autres car ce ne sont que des
bouses et qu'ils ne la comprenaient pas.
Vous la voyez se lever dans la salle de classe et s'approcher de votre table, vous aviez peur. Pour vous, cette gamine était hystérique et elle n'avait rien d'humain. Il suffisait que vous parliez et que vous rigoliez derrière son dos pour qu'elle le prenne comme une insulte, alors lorsque vous la voyiez arriver avec sa mine de droguée -car oui Alix à une mine de droguée depuis un petit bout de temps- vous vous disiez que vous n'alliez pas tarder à y passer.
Oui, elle était vraiment hystérique, et alors ? Seul sa petite gueule comptait, alors pourquoi ne pas frapper le reste ? Elle les détestait tous à vrai dire : elle détestait tout ce monde qui se moquait. Oui; ils se foutaient tous ouvertement de sa tronche, alors elle avait dit stop. Ils ne s'en prenaient pas qu'à elle mais aussi sa famille, par des insultes, à cause de son nom … Vous savez, tout le monde rigolait de son nom qui fait penser à « Des rots » -car oui, il y en a qui ont des mentalités de merde- et bien elle, elle s'en fiche complètement. Pour elle, ce nom c'est le pouvoir, (de) la force … Il montre sa façon dont elle l'aime … Qui ça ? Mais le fanatique de SA Harley Davidson qui chante Bob le Bricoleur voyons ! C'est Dero de Oomph ! Inculte !
Elle était assise sur un banc, regardant les nuages d'un air distrait : elle aimait s'échapper, réellement, elle ne désirait que ce sentir mieux. Elle ne se sentait pas mal de fuir cette réalité ainsi, au contraire, elle appréciait beaucoup ce petit monde aérien : elle appréciait beaucoup cette joie de vivre que possédait les nuages, elle désirait voir le soleil de plus près à un tel point qu'elle pourrait le toucher.
Oui, elle était comme ça à l'époque. Elle aimait certaines choses et en haïssait d'autre. Elle était une gamine normale souriant en compagnie d'une personne et en ayant des envies de meurtre avec la présence d'autres : c'était Alix Dero, juste Alix Dero.
« Elle rit, tu pleurs, elle sourit, tu cris : tu étais elle mais tu ne l'es plus, tu n'es qu'une gamine ne sachant que faire de sa vie, une pauvre folle qui n'a jamais désiré le bonheur des autres : tu ne voulais que leur apporter le malheur tel un vautour. Tu étais un vautour. »
Et puis un jour, sa vie changea. Que se passa t-il ? Ô, rien de très grave, mais son caractère en fut gravement touché. Elle était passée de la petite fille normale au centre des moqueries et qui pourtant se croyait supérieur à la demoiselle froide et distante que personne ne voulait voir ou approcher : elle était devenue quelqu'un impossible de toucher avec les mains ou des paroles.
Oui, Alix avait changé, mais que dire d'autres ? Elle n'était plus la même, elle était Alix, ou pour être exacte : elle est Alix. C'est normal ? Et bien pas tant que ça, la douleur peut se mêler avec un nom, et celui résonne si bien avec qu'elle en perdit la parole. Oui, elle ne pouvait plus parler, elle ne désirait plus parler. Et pourtant, on continuait de l'entendre.
Illusions.Elle pouvait désormais entendre les autres et elle s'en fichait royalement, elle pouvait désormais faire en sorte qu'on se moque d'elle sans qu'elle ne frappe : elle avait en quelque sorte des sentiments humains, elle était en quelque sorte humaine. Diaboliquement humaine mais humaine quand même.
Vous la voyiez ouvrir et fermer la bouche, elle a comme oublié son passé et essai de prononcer des sons, mais son cerveau l'en empêche. Oui, sa promesse l'empêche de parler, de dire ce qu'elle ressent. Alors elle ment, toujours et encore. Elle a l'air angélique ainsi, telle une gosse essayant de parler pour sa première fois, dire que pourtant, elle a un langage supérieur, dire que pourtant, elle pourrait-être supérieur à ces humains … Mais elle en a perdue l'idée, elle n'en possède plus l'envie de montrer qui est la reine.
Mensonge.Oui, c'était une menteuse, une vilaine menteuse. Elle souriait tout le temps d'un air misérable, cachant ainsi ses véritables sentiments : elle aimait se moquer des autres, de ceux qu'elle n'appréciait pas, elle trouvait ça beaucoup plus sympathique que de frapper bêtement dans le vide. Oui, elle était une saloperie dans toute sa splendeur : elle était un diablotin, une créature maline. C'était presque une véritable psychopathe.
Elle était là sans l'être, à force, on ne la voyait plus, on l'a sentait peut-être, mais on n'entendait ni sa voix, ni ses gestes. C'était un être sans corps, une demoiselle qui ne possédait sûrement pas d'âme propre. Alors elle se cachait, elle ne désirait pas que l'on voient le visage d'un monstre. Idiot ou réelle ?
Réelle & idiot.Oui, elle était bizarre, se promenant comme une toxicomane : oui, elle était louche, à regarder tout le monde de travers, et pourtant, elle vivait avec tout ce monde, elle ne restait pas dans son coin, elle allait dans la société : en effet, ce monde ne lui avait pas bloqué l’accès de sociabilité, au contraire, elle était très sociable avec le cerveau de la créature humaine … Elle l'était déjà beaucoup moins avec elle-même. Elle ne se pardonnait toujours pas ces actes envers
elle.
Cette fille, elle n'est pas normale. Elle est comme un tueur en série, elle obéit aux règles sans vraiment être juste: elle cherche, elle trouve, elle observe, elle rend parfois fou. Oui, cette règle marche aux criminels, ou du moins, il y a une règle qui y ressemble : chercher, trouver, observer, tuer. Ces mots sont les mêmes, ils ont la même résonance à son oreille. Oui, elle était vraiment louche cette demoiselle, si bizarroïde qu'on n'osait pas vraiment l'approcher. Et elle aimait ça. Elle aimait se faire craindre par les autres. Elle était les autres car elle connaissait leurs peurs et leurs façons d'agir. Néanmoins, les autres n'étaient pas elle.
Mais encore ? C'est une fan, une vraie, Mérie lui a tout transmis, aussi bien son savoir que son langage, et malgré ce qui s'est passé, elle continue de l’exploiter. Elle a découvert des choses comme elle en a oublié d'autres, mais ce qu'elle n'oubliera jamais, c'est la signification de son nom : Dero. Ce n'est pas n'importe qui, n'importe qui ne sait pas qui est Dero, et ceux qui le connaissent l'adore et le vénère : c'est un mythe, une légende. C'est un f*cking chanteur de malade d'origine Allemande qui chante des chansons pour les sal*pards de fans de bonne musique. -vulgarité oblige-
« C'est juste elle, ni plus, ni moins. Un désir contemporain flotte dans l'air, un sourire se dessine sur cette peinture blanche, les teintes violettes ressortent. Un minuscule sourire est sur son visage, mais il est bien là. »
Mais à part ça, Alix n'est pas n'importe qui, car malgré son caractère quelque peu distant, elle fait partie du magnifique, splendide, superbe groupe des tueurs à gages ! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'Alix fait chier son monde, même dans ce groupe. Alix, elle traine souvent avec Viktor, le blondinet qu'elle stalk désormais. Parce qu'Alix est aussi une super stalkeuse qui colle ses victimes comme un panda, et de ce fait et malgré son âge, on prend souvent Alix comme une gosse. Elle devrait parfois le lâcher un peu, le laisser respirer, mais elle se dit qu'il est plutôt marrant de le voir rester de marbre peu importe la situation, ce qui la fait rester avec lui malgré tout et sûrement malgré lui, aussi. Elle a vraiment un caractère enfantin, Alix, mais il faut dire que cette gamine de dix-huit ans restera à jamais une gamine de douze ans mentalement. Et oui, son physique enfantin l'oblige de se coltiner avec sa personnalité de gamine perdue dans son petit monde, telle Alice dans Le Pays des Merveilles. Alix au Pays de la Mafia ? Pourquoi pas.
Après ceci, vous vous direz peut-être « mais cette fille est une brute ! » alors sachez que ce n'est pas le cas, loin de là.
quoi que, un peu quand même Alix est plutôt le genre de personne à attaquer côté mental car elle sait très bien les mots peuvent faire plus de mal que les poings. De plus, sa flamme aide beaucoup dans ces conditions là, surtout au vue de ce qu'elle en fait. Oui, Alix a vécu le malheur de perdre sa meilleure amie à cause d'un accident, alors elle créera sûrement une illusion vous mettant dans une scène qui vous fera trembler de l'intérieur comme cette morte la fait trembler. Néanmoins, elle sait quand même frapper au corps à corps, l'agilité, elle la possède … La force ? Une plaque d'égout, vous connaissez le poids ?
Sinon, parlons de ce qu'elle aime car tous les Mafieux ne sont pas des brutes épaisses frappant sur tout ce qui bouge pour leur plus grand plaisir !
♥ Alix aime les livres, elle les adore et c'est d'ailleurs pourquoi elle est Bibliothécaire, elle aime les lire, s'y perdre, y vivre des aventures extraordinaires et ensuite les refaire lorsqu'elle est en combat. Elle connaît tous les scénarios par cœur : celui du traître, du meilleurs ami qui meurt -haha, c'est le sien ça /PAN/- ainsi que de la mort d'un chien ou d'un animal marin -Willlllly-. Et les pandas ? Bien sûre qu'elle les aime ! Elle leur dédit un amour incontournable : celui des panda-woman. Son apparence le prouve, elle les vénères depuis qu'elle connaît la mafia et sa boîte. En effet, elle a beaucoup apprit avec son mangeur de bambous, et elle en apprendra peut-être encore beaucoup.
Voilà, vous avez devant les yeux son caractère et ceci lors de toute sa vie. Le reste ? Disons qu'elle est trop imprévisible pour qu'on le sache, alors restez sur vos gardes.