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 Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV

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Evan D. Vincenzo
W.R.A.T.H
Capitaine R
Come into my darkness.
Evan D. Vincenzo

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MessageSujet: Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV   Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV EmptyMer 11 Sep - 21:03

PV Viktor Andreien
~ Cible 38 ~    


♦ On l’appelait? Quelqu’un avait posé sa main sur lui… sur son épaule plus précisément. Qui osait le réveiller alors que tous les subordonnés qu’il avait fait venir ici étaient au courant que ses nuits étaient courtes et bien souvent ne lui apportait rien en matière d’énergie ? Il ne pouvait pas se réveiller de lui-même une fois ? Une fois ce n’était pas trop demandé quand même… Un grognement sourd fit retirer sa main à l’insolent qui le secouait légèrement et Evan releva la tête en fixant le jeune homme brun qui avait encore sa main tendue vers lui. Ses yeux verts trahissaient son inquiétude, et lorsque le regard sanglant de son capitaine se posa dans le sien, il détourna les yeux en se mettant à bredouiller.

-Excusez-moi… capitaine… votre… téléphone ne cesse pas de sonner. Juste un nombre s’affiche, écrit en anglais… Four.

Ne répondant même pas convenablement il soupira et tendit la main comme un enfant capricieux. Le blondinet avait intérêt à l’appeler pour lui annoncer une bonne nouvelle… Enfin, il savait qu’aucun mot ne serait prononcé lors de cet échange, ils avaient leurs propres codes. Lorsque le membre de son escouade lui donna son téléphone, il décrocha et posa l’appareil sur le dossier ouvert devant lui. Le dossier contenait une feuille avec un portrait et une fiche de renseignement, une fiche avec pour titre : Cible 38. Le mettant en haut-parleur il se prépara à compter. One… two… three… four… Un sourire s’afficha sur les lèvres de la lettre R et il raccrocha avant de lancer le téléphone à son subordonné qui faillit le lâcher avant de -bien heureusement pour lui- le rattraper de justesse. Quatre bips… ça signifiait une bonne nouvelle et moins il y avait de bip, moins les nouvelles étaient bonnes. Là il ne savait pas à quoi s’attendre, mais au cas où il glissa une enveloppe remplie d’argent dans son manteau avant de changer son tee-shirt marqué WRATH au dos pour un tee-shirt noir tout simple. Ne changeant pas son jean propre de quelques heures il enfila sa veste et s’arrêta dans la cuisine de son appartement, situé dans un immeuble relativement banal de Florence.

Saisissant une pomme il la fit tourner dans sa main, soupirant face au deuxième des trois nouveaux de son escouade qu’il avait fait venir avec lui pour cette affaire. Il voulait les tester, et pour le moment à part une peur exagérée de lui il n’avait rien à noter en plus dans ses fiches de renseignements. Qui avait bien pu le décrire à ces jeunes pour qu’ils l’imaginent ainsi… ? Détournant ses yeux du jeune blond assit à sa table, bien occupé à lire ses dossiers (ou à éviter le regard de son supérieur, voyez ça comme vous voulez…), il croqua dans la pomme et sortit de la pièce. Bien évidemment il ne leur laissait à disposition que les dossiers les moins importants… tous ceux à risques étaient dans un coffre fort dissimulé et fermé soigneusement, une dizaine de centimètres de blindage, un coffre quasiment inviolable fait sur mesure et financé par le WRATH. Alors qu’il sortait de l’appartement une voix bien agaçante l’arrêta.


-Où allez-vous ? Devons-nous vous accompagner ?
-Si j’avais besoin de vous je vous aurait sonné tous les trois… et où je vais… ? Je vais voir le blondinet… ah, et ne sortez pas de l’appartement, je le saurais… et si vous passez outre mes ordres, je me verrais obligé de vous corriger sévèrement… Bye-bye !

Lui faisant un sourire innocent qui ne correspondait pas du tout à ses paroles il lui fit un signe de la main et referma une fois sortit. Plongeant la main dans une poche dissimulée dans sa veste il vérifia d’avoir ses boîtes et en sentit une bouger, l’effleurant il retira sa main et regarda l’anneau a son doigt, un anneau WRATH, difficilement identifiable s’il ne l’enlevait pas, mais tout membre de son organisation saurait qu’il faisait partie des gentils s’il le voyait. Bref, il était temps de se mettre en route, il n’avait plus beaucoup de temps avant d’être officiellement en retard, et il savait que s’il était en retard, le blondinet n’allait pas être satisfait. Il allait sûrement penser qu’il ne faisait rien de sa vie à part chercher les embrouilles et agacer les gens, bien que cela ferait rire Evan, ce dernier ne tenait pas à arriver après son tueur à gage préféré. Ah oui, il ne faisait pas que chercher les embrouilles et agacer les gens… il ordonnait des meurtres aussi. Il se mit en marche en ignorant les gens autour de lui, il n’allait pas se laisser distraire par des inconnus aussi bruyants qu’ils sont inutiles.

Arrivant au café où il avait l’habitude de rencontrer son employé à mi-temps préféré (oui parce que vu le nombre de fois qu’il l’appelait par mois, c’était quasiment son employé) il s’assit près de la sortie. Assez près pour pouvoir évacuer la salle d’urgence en cas de soucis, pile assez loin pour montrer à son interlocuteur qu’il n’avait pas peur de lui. Surtout qu’en aucun cas il ne se sentait en danger. Se laisser intimider c’était signer pour des embrouilles et des problèmes à répétition. Plus il se sentait puissant et fort, plus un tueur en profitait, ça la lettre R le savait parfaitement. Quand il vit enfin la tête blonde apparaître il eut un petit sourire tout mignon, qui signifiait plutôt : Ça a intérêt à être important tu m’as réveillé.
Et M.Vincenzo savait parfaitement que Viktor avait déchiffré plusieurs de ses expressions, il aurait parié que celle-ci il la comprenait. Jouant distraitement avec son anneau il fit signe au tueur de s’asseoir. Il l’aimait bien, mieux que ça, il lui faisait confiance et jamais il n’avait été déçu par son travail. Pas comme son abruti de prédécesseur que Evan avait dû tuer car il ne faisait plus le boulot correctement, et laisser quelqu’un avec autant d’informations sur le WRATH se balader sans rien devoir était trop dangereux. C’est d’ailleurs pour ça que monsieur R choisissait avec soin ses employés… pour éviter de tuer quelqu’un ne faisant pas partie d’une mafia, aussi incompétente la personne soit-elle il devait éviter de tuer trop de soi-disant civils. Déjà il allait passer auprès du WRATH pour un psychopathe sanguinaire et complètement accro à la mort, et puis ce n’était pas dans ses habitudes de tuer lorsque ce n’était pas nécessaire… tuer lors d’une mission ne le dérangeait pas, si tuer un civil ou un gosse lui permettait de mener à bien sa tâche il le faisait, là n’était pas le problème. Il souhaitait éviter, c’est tout. Pour ça le mieux c’était de prendre un vrai professionnel.


-Yo. Tu m’apportes des bonnes nouvelles si j’ai tout compris ? Alek, ma trente-huitième cible, est mort ?

S’appuyant en arrière sur sa chaise il haussa un sourcil, attendant confirmation. Eh oui… il y allait comme ça de but en blanc… Il n’avait jamais prit de pincettes.

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Viktor Andreien
Tueur à Gages
Indépendant
J'verrais plus tard ♥
Viktor Andreien

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MessageSujet: Re: Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV   Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV EmptySam 14 Sep - 17:44

Viktor regardait le plafond de sa chambre d'hôtel. Il était étendu sur son lit, les yeux ouverts, mais vides de la moindre émotion. Il était impossible de savoir s'il était heureux ou triste, ému ou excité. Juste impossible. Ses yeux ne renseignaient sur rien. Ses paupières se fermèrent quelques secondes et il porta sa main à sa bouche pour étouffer un bâillement. Puis, tranquillement, il se redressa et se mit assis en tailleur sur les draps. Il sortit son téléphone de sa poche et le posa devant lui. C'était l'appareil qu'il utilisait pour le boulot, l'autre était dans sa veste, celle déposée sur la chaise à côté de lui, et il s'en servait surtout pour la famille. Viktor ne voulait surtout pas mélanger les deux. Pourquoi ? Parce que si son outil devait se retrouver entre les mains de personnes peu recommandables, il ne voulait en aucun cas que l'on puisse remonter jusqu'à ses origines. Donc ni à sa sœur, ni à son frère et ni à sa mère. Pour leur sécurité avant tout.

Viktor chercha du bout des doigts un numéro dans son répertoire. Il enclencha l'appelle et activa le « mode continu » - c'était tout nouveau et ça venait de sortir, un truc spécialement fait pour harceler les gens d'appels sans se fatiguer. Il configura son appel pour que lorsque l'autre décroche, il ne reçoive que le bip sonore ( histoire de le troller en faisant quelque chose du genre : « ahah je t'harcèle mais en fait c'est pour te dire que dalle! » ). Puis il laissa son portable sur le lit et se mit debout en s'étirant. Son regard inexpressif se porta ensuite sur la porte à sa droite : celle donnant dans la salle de bain. Il passa une main dans sa chevelure blonde. Il avait bien besoin d'une douche. Et son portable continuait de sonner chez son correspondant.

Une demi-heure plus tard, Viktor était frais et dispo comme on aurait voulu qu'il le soit plus souvent. Il avait en tout cas l'air en meilleure forme que quelques temps auparavant. Il se réinstalla sur le lit dur de l'hôtel de passe dans lequel il se trouvait. Puis il récupéra un dossier dans sa sacoche en cuir posée à ses pieds. Sur le papier brun était écrit deux choses l'une sur l'autre. La première : cible 38 ; R. La deuxième, en rouge et griffonné à la va-vite : terminé. Pour Viktor, c'était totalement clair, comme indication. Il posa le dossier sur ses genoux et reprit son portable jusque là abandonné au milieu du lit. La personne appelée avait apparemment décroché. Viktor glissa l'appareil dans sa poche et rangea le dossier dans sa sacoche, à sa place originelle. Il prit le sac de cuir et l'installa sur son épaule, puis récupéra une petite valisette noire à côté de la porte, juste avant de sortir de la pièce.

Viktor avait une fois de plus parfaitement travaillé. Une semaine auparavant, un homme qu'il connaissait plutôt bien pour lui donner du boulot régulièrement l'avait appelé. Il lui avait donné un nom, une date, une adresse. Viktor n'avait jamais eu besoin de plus pour exécuter les tâches qu'on lui confiait. Deux jours plus tôt, il s'était installé dans l'immeuble face aux appartements privés de sa cible. Il avait ouvert sa valisette noire et avait monté tout son matériel puis avait patiemment attendu. Il n'avait jamais été quelqu'un de très pressé. Le soir même il avait déjà remballé, et son dossier était marqué de la mention « terminé ».

Viktor repéra tout de suite le capitaine de l'organisation secrète WRATH. Et pas seulement parce qu'il le connaissait plutôt bien. En fait, le brun s'était installé à la place idéale dans le café. A l'endroit où notre cher petit faux-norvégien ne pouvait pas le rater. Et puis en plus, Evan souriait. Et on pouvait toujours faire genre : ce mec avait un sourire particulièrement spécial. Viktor haussa seulement un peu un sourcil en se dirigeant vers sa table. Il avait appelé trop tôt. Dommage. Le regard de la lettre R le signifiait clairement. Le blond connaissait les expressions de son employeur pour les avoir régulièrement observées lorsqu'ils se rencontraient. Et comme il retenait tout, il n'avait aucun mal à deviner les intentions de l'autre rien qu'en le regardant. C'était pratique.

Viktor s'assit sans un mot face au jeune homme. Il posa ses deux bagages à ses pieds et regarda distraitement autour de lui. Il n'avait pas envie de commencer une conversation. Non seulement parce qu'il n'aimait pas parler, mais aussi parce que sa simple présence signifiait qu'il avait fini le boulot. Viktor ne s'était jamais présenté à aucun de ses employeurs sans avoir au préalable exécuté la mission qui lui avait été confiée avec brio. Et comme l'Andreien le souhaitait, ce fut le WRATH qui parla en premier. Viktor ne lui répondit pas. Pas de vive voix. Il prit sa sacoche et en sortit son dossier brun. Il le balança sans ménagement sur la petite table du café, referma sa sacoche, la posa par terre et croisa les bras. Son regard était neutre. Aucune provocation. Juste de la routine. Evan devait surement avoir l'habitude. Enfin, il fallait espérer.

Viktor pouvait certainement considérer le brun comme autre chose qu'un employeur. En fait, ils se connaissaient depuis assez longtemps pour que le blond fasse un effort de communication. Mais pour le moment il n'en avait pas l'envie. En fait, il attendait surtout qu'on le paye. Parce que oui, complice et confiance ou pas, il n'était pas du genre à oublier ses objectifs. Mais il ne faisait jamais rien gratuitement. Il avait rempli sa part du contrat, à Evan de faire de même de son côté. Ensuite seulement on pourrait discuter. Viktor n'était pas un mur. Viktor était juste différent. Il ne pensait pas comme tout le monde. Et comme la différence fait l'exclusion...

Enfin bref. Viktor observe Evan. Tant de différences entre eux. L'Andreien se posa soudain une question : Comment avaient-ils pu en venir à travailler si fréquemment ensemble alors qu'il n'avaient rien en commun ? Grand mystère. Viktor n'en parlerait pas au brun.
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Evan D. Vincenzo
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Evan D. Vincenzo

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MessageSujet: Re: Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV   Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV EmptyMer 16 Oct - 15:10

Désolé pour ce retard, ta réponse est là pour le week-end, j'ai eu des problèmes familiaux, d'où mon absence.
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MessageSujet: Re: Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV   Un mot, un mort. Juste une lettre change. PV Empty

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