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 Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]

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Kayashima Luna
Van Sidèris
Gardienne de la Pluie
Kayashima Luna

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MessageSujet: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyMer 7 Aoû - 11:53



Un suicidaire chez les VS
Aya & Luna

C’était encore une journée bien remplie pour les Van Sidéris dont certain des gardiens étaient une nouvelle fois rentrés victorieux d’une mission et ce, sans effort comme bien naturellement. Un diné avait été préparé pour les membres étant resté à « la maison », lequel, une fois terminé, Luna se soustrait à la table afin de remonter à sa chambre. Le boss était parti lui aussi, aucune raison supplémentaire de rester attablée, les autres étaient bien trop bruyant à son gout ce soir. La demoiselle serait bien restée un peu plus longtemps à écouter leurs idioties si seulement elle n’avait pas commencé à avoir mal la tête en milieu de soirée. C’est ainsi qu’accompagnée de Will, précieusement tenu dans ses bras, qu’elle se dirigea en direction de la partie du bâtiment lui étant réservée. L’ancien parrain lui avait assignée cette partie peu de temps après qu’il ne l’ai recueillie dans cette ville dont elle ne savait plus si elle était lointaine ou non … La partie sud de la maison, où une pièce immense l’attendait laquelle lorsqu’elle l’avait vu pour la première fois, elle avait cru rêver. La pièce en question servait de salon, celui-ci emplis de coussins bleutés assortis aux rideaux de la baie vitrée, qui prenait un bon trois-quarts du pant de mur de gauche, et de deux divans de cuir blanc disposés devant une télévision posée délicatement sur le mur leur faisant face. Sur la droite se trouvait un petit coin cuisine lequel elle ne se servait que pour elle petit-déjeuner en toute tranquillité, seule avec sa peluche dans un calme presque exceptionnel dans cet maison … Une fois la porte de ce lieux passée, elle soupira se disant qu’ici on ne viendrait pas la déranger, avant de s’avancer et de prendre la seule et unique porte dans le fond, celle correspondant à sa chambre. Celle-ci se trouvait composée d’un lit blanc deux personnes, paré de dorures sur ses faces, posé au centre, entouré par des dizaines de peluches entreposées sur des étagères de toutes sortes toutes aussi raffinées que le ton de son lit. La jeune fille s’avança alors, refermant la porte derrière elle, vers son lit où elle alla déposer son petit Will bien confortablement sur l’un des oreillers, lui disant qu’elle revenait vite. Elle se tourna alors sur le mur de droite où une nouvelle porte l’attendait et qu’elle ouvrit bientôt, pénétrant ainsi dans sa salle de bain personnel où elle alla se doucher. Jugeant qu’elle était restée assez longtemps sous l’eau chaude, elle décida qu’il était plus que temps de retourner près de son ourson qui devait se sentir bien seul sans elle à ses côtés … La demoiselle se sécha rapidement enfilant de suite le premier pyjama de sa pile, celui-ci se composant d’un large short et d’un top tout deux de fait de satin de couleur blanc. Retournant dans sa chambre, elle se mit à regarder le paysage au travers de sa fenêtre du premier étage, ne reflétant qu’une ville éteinte comme si toutes les personnes y habitants étaient mortes d’un coup d’un seul sans crier gare. Pas même un son ne parvenait de dehors, pas même celui de la chauves-souris qu’elle voyait souvent passé sous ces yeux … Cela ne serait pas étonnant que le Boss les ai tous tué par le plaisir, il n’avait d’ailleurs pas l’air très bien durant le repas bien que cela tirait plus de l’habitude ces derniers temps, qu’à un changement inquiétant. Elle soupira fermant le rideau avant d’aller se coucher, bien au chaud sous ses couvertures tel la frileuse qu’elle était. Elle n’appréciait que trop peu le froid et ce depuis longtemps, peut-être depuis ce jour là? Elle ne le savait pas, mais tout utile qu’elle avait la plus grosse couette pour s’endormir. La jeune fille souhaita une bonne nuit à Will avant de le retirer de l’oreiller se trouvant juste à côté d’elle et de le placer sur la table de nuit sur une petit coussin y étant posé à son attention. Comme elle le pensait, dans ce calme étonnant, elle réussit à trouver le sommeil plutôt rapidement comparé à d’habitude, et à faire disparaitre sa migraine au passage. Elle était en route pour le pays des songes …

La demoiselle se réveilla en sursaut, se tournant violement sur la table de nuit, comme elle le pensait, Will n’était plus là! Elle l’avait sentit, elle aurait du faire plus attention elle le savait mais elle devait dormir également si elle ne voulait pas être plus étrange qu’elle pouvait déjà l’être aux yeux des autres gardiens. Elle aurait préféré se tromper et se dire que ce n’était qu’un mauvais rêve, mais il n’était effectivement pas là … Qui aurait eu assez de culot et de fourberie que pour s’introduire jusqu’ici pour l’enlever? Elle ne réfléchit pas longtemps avant d’avoir une image claire en tête … Zephir … C’était surement lui non, elle était sûr que c’était lui, qui d’autres à part lui pourrait l’embêter de la sorte à part son cher Boss? Il finirait par le regretter un jour, elle trouverait comment si elle n’oubliait pas, tout comme les fois précédentes. La jeune fille se redressa d‘avantage, posant bientôt ses pieds nus sur le sol avant de se lever et de se diriger vers la sortie de sa chambre. Serrant le poing, elle passa le salon à grande vitesse tout en regardant au dehors se disant que la nuit s’était annoncée beaucoup trop calme, sortant presque aussi vite de la pièce. Elle traversa le grand couloir avant de descendre les escaliers en baillant alors qu’elle se demandait où il avait bien pu passer. Pourquoi toujours Will? Il n’avait pourtant rien fait de mal, il ne comprenait donc rien aux sentiments qui la liait à cette peluche? Si, en fait il le savait très bien mais devait certainement trouvé ca très amusant de l’énerver de la sorte. Sa façon de montrer qu’il tient à elle peut-être? Impossible, il ne penserait pas à un sens caché si évolué … Elle soupira de plus belle, il était vraiment pénible par moment mais c’était tout de même le Boss, elle l’aimait comme ca. Après avoir examiner plusieurs pièces, elle se retrouva dans la cuisine où, surprise, elle découvrit son ourson devant une tasse de lait juste à l’entrée de celle-ci, un petit mot étant disposé à côté de lui.

« Will avait une petite soif, j’ai décidé de lui faire plaisir! »

Ca c’était bien le Boss, trouver une excuse aussi minable sur ce petit mot écrit en rouge, il trouvait vraiment cela amusant comme un gosse qui viendrait s’amuser avec son nouveau joujou peu importe l’heure … Maintenant qu’elle était réveillée il n’était plus question qu’elle s’endorme, elle n’y arriverait pas, elle allait s’installer à table et boire un bon petit jus de fruit, voila! Elle s’activa alors s’installant bientôt sur une des chaises, un verre à la main, regardant l’une des deux entrées de la pièce, celle où se trouvait le petit ourson. Il allait attraper froid par terre! Elle prit une chaise et les posa dessus lui et son bol de lait, les laissant à l’encadrement de la porte. Pourquoi devrait-il venir à table avec elle? Il s’était fait prendre par le Boss sans même essayer de la réveiller! Elle n’était pas d’accord avec ca, Will avait été vilain, il avait aider le parrain à faire cette farce! Elle lui tourna le dos et alla reprendre sa place son regard posé sur lui. Ensuite elle se mit à lui parler, disant que non, elle ne le prendrait pas et que cela ne servait à rien qu’il la regarde de cette façon, elle était choquée après lui et même si elle voulait le prendre dans ses bras, il devait apprendre sa leçon! Elle détourna alors le regard sirotant son jus avant d’entendre des bruits de pas dans le couloir, quelqu’un courrait. Qui cela pouvait-il être et qui serait assez taré pour courir ici? Le Boss? Peut-être. D’ailleurs n’était-ce pas la direction de son bureau et des labos? C’était étrange … Elle se leva de sa chaise et commença à faire quelques pas en direction du bruit pour finalement voir sous son nez, un homme courir un tas de feuilles à la main qui renversa au passage Will qui tomba de la chaise en se ramassant le lait sur sa fourrure. Will … pourquoi es-tu comme ca maintenant? Boss, pourquoi un homme part-il en courant alors qu’il revient des quartiers sécurisés? Un voleur … un Van Sidéris venait de voler sa propre famille et avait malmené Will! C’était une affaire personnelle … Pas le temps de retourner se changer, elle attrapa l’ourson avant de partir, ne prenant juste qu’une paire de ballerines qu’elle avait laissée dans le grand salon lorsqu’elle passa devant dans sa course au voleur. Elle se mit à courir dans tout l’établissement après cet individu qui lui était tout sauf sympathique en cet instant, passant d’une pièce à l’autre sans arriver à le toucher, sans se soucier du fait qu’elle croiserait l’une ou l’autre personne … Si tel était le cas, elle ne s’en rendrait même pas compte tellement elle aspirait le rattraper et pouvoir lui régler son compte une fois dehors! Elle ne voulait pas détruire la maison, l’attaquer à l’intérieur n’était pas une idée envisageable pour elle. C’est ainsi, qu’elle voyait arriver la porte d’entrée du bâtiment dans son sillage.



Dernière édition par Kayashima Luna le Mer 21 Aoû - 13:36, édité 1 fois
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Ayame Fujimura
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Ayame Fujimura

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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyMer 7 Aoû - 22:18



Un suicidaire chez les VS
Luna & Aya

Je venais de lentement quitter la cuisine de Shin, livres en main. Je me suis un moment appuyé contre le mur, les yeux clos, à quelques mètres de la porte. Je n’ai rien fais de particulier ces dernier temps pourtant, je ne me suis pas présentée en cours, je n’ai pas vu grand monde, et pourtant j’ai besoin d’être seule…Peut-être est-ce parce que je n’ai pas été m’exiler hors de tous ces fous et en particulier du boss depuis trop longtemps ? Comment ça j’ai moi-même mon petit caractère ? Je sais que je suis aussi folle qu’eux, ce n’est pas pour ça que je les supporte mieux qu’une personne normale ! J’aimerais bien voir comment vous réagiriez vous, au milieu d’un boss psycho qui sent le besoin d’embrasser toutes les filles qu’il croise, d’un mec qui veut votre mort parce que vous occupez une place qu’il convoite, d’un autre qui cuisine ses conquêtes pour faire à manger à un quatrième garçon parce que ce dernier est cannibale et d’un maitre de la torture qui, Dieu soit loué, ne torture pas encore sa famille ! Ah j’oublie Luna…Non j’ai rien à lui reproché à elle elle fait chier personne elle parle qu’à sa peluche ! Enfin si, elle fait chier le boss parce qu’elle préfère sa peluche à lui mais comme j’aime qu’on le fasse chier j’aurais même de l’estime pour elle ! Puis j’aime bien Will ! Mine de rien je suis sure que c’est lui, le Van Sidéris le plus sage ! Le problème c’est qu’il ne peut pas être notre emblème de sagesse…bah oui quoi c’est vrai une famille sanguinaire qui prend une peluche pour ce rôle, on perdrait trop en crédibilité ! Mais passons. Je devrais rejoindre ma chambre. Je me décolle donc du mur pour m’y diriger lentement, tout en feuilletant les livres, cherchant une recette que je pourrais tester prochainement.  Absorbée dans ma lecture, je suis arrivée sans même m’être rendue compte  du trajet que je venais d’effectuer. Je suis rentrée dans la première pièce, le salon, assez basique, avec quelques meubles contre les murs, et une table basse au centre de la pièce, entourée de canapés et fauteuils. Ça sert à quoi d’ailleurs que tout cela soit si grand ? A part moi personne n’y entre de toute façon. Enfin bon, soupirant, je referme à clé derrière moi, je pose les deux livres sur la table basse et je quitte le salon pour la pièce à la gauche de l’entrée, ma chambre. De l’autre coté est placé le bureau…Celui dans lequel je ne vais jamais. Zephir pensait vraiment que j’allais me faire chier à faire des recherches pour lui parce qu’il me mettait un bureau ? L’espoir fait vivre, boss ! Ah et à coté de ce bureau, que trouve-t-on à votre avis ? Une cuisine ! Ben rêve, ce que je vais cuisiner, ça sera pas non plus pour toi ! Crève donc de faim je m’en fiche ! Peut-être ainsi aurons-nous un boss plus responsable à l’avenir ! Je me laisse tomber sur mon lit et je contemple le plafond un moment. Rien à faire, pas envie d’aller embêter une certaine personne…Quelle triste journée. Attrapant mon ipod, je l’allume, met mes écouteurs dans mes oreilles, et je ferme les yeux, me laissant bercer par la musique…

♫ Cause it’s true, I am nothing without you ♫
Je les ai rouverts en me rendant compte que je me suis endormie. Depuis combien de temps est-ce que je dors ? Je retire les écouteurs et éteins l’appareil que je pose à côté de moi, sur mon lit, laissant mon regard sur ce plafond qui semble s’être obscurcis. Sommes-nous donc la nuit ? Le soir ? Je tourne la tête vers la fenêtre. La nuit commence à tomber, mais elle commence seulement. Le diner n’a sans doute pas encore eu lieux alors…Inutile de songer à me rendormir ce soir…Je me demande bien à quoi je vais passer mon temps. Une petite sortie nocturne, sans doute. Je vois mal ce que je pourrais faire d’autre. Empêcher le boss de dormir en allant placer toute sorte d’explosif dans son lit pendant qu’il sera à table, à manger bien tranquillement sans avoir idée que je suis préparé un sale coup ? Non, je l’ai fait la semaine dernière, et ce n’est pas drôle, enfin ça l’est, mais ça fait trop de bruit…Je tiens à ma tranquillité moi ! Tient on frappe à la porte pour m’annoncer que le diner est prêt, je n’ai pas envie d’aller diner. Je reste silencieuse, songeant au fond de moi que s’il m’appelle une seconde fois il n’aurait plus jamais l’occasion de convier quelqu’un à table. J’espère pour lui qu’in lui a dit que c’était à cause de ça que son prédécesseur était mort et que donc il avait repris on poste. Qui donc l’en à informer ? Si c’est le boss il se serait fait un malin plaisir à même aller jusque lui dire qu’il faut m’appeler plusieurs fois pour que je réponde. Il aime voir ses hommes inutiles mourir de ma main je crois…Mais bon, à première vue, ce n’était pas lui, car je n’entends plus rien, il a dû reprendre sa route vers la voix du « A table c’est l’heure les tarés mentaux ! ». Ne comptant pas rester allongée toute la nuit à me faire chier, je m’assois sur mon lit en passant ma main dans mes cheveux. J’ai mal à la tête. Quelle idée de s’endormir avec de la musique…Vraiment, comment j’ai pu…C’est la première fois que ça m’arrive. L’âge de la sieste, c’est passé, Ayame, reprend toi ! Petite, tu t’entrainais  à l’épée pendant que les autres faisaient tranquillement leurs siestes…Alors ce n’est pas à dix-neuf ans que tu vas te mettre à en faire ! Non sérieusement…Je ne referais plus une telle chose. Bon, que d’aller diner, je vais plutôt aller prendre une douche, prenant donc la seconde porte de ma chambre, je pénètre dans la salle de bain, et finalement en voyant la baignoire, j’opte pour un bain ! J’allume donc l’eau, retourne dans ma chambre pour sélectionner une robe noire avec des rubans un peu partout, courte, une de ces robes qui me donne des airs de poupée de porcelaine, des sous-vêtements de la même couleur,  ainsi que de longues chaussettes. Un long moment plus tard, je ressortais de la salle de bain vêtue, coiffée et maquillée pour retourner dans ma chambre, afin d’enfiler des chaussures assorties. Juste un dernier petit détail…Peut-être…Je prends un ruban noir et l’attache en un magnifique nœud papillon dans une mèche de mes cheveux, sur le côté. J’ai rarement l’occasion de prendre tant soin de moi, entre les missions et les caprices de Zephir…Ça fait du bien de prendre soin de soi !

Tout en m’étirant, je quitte ma chambre, ou plutôt mes appartements. Comment a-t-on pu appeler une telle chose une chambre ? Une chambre c’est un lit pour dormir et à la rigueur des meubles, pour dormir, une chambre ce n’est pas un bureau une cuisine un salon et out le tralala…Bref, me promenant dans les couloirs, ayant comme destination la sortie, je l’ai vu de loin, cet abruti de boss, sortir de la cuisine collective avec un petit sourire, ce petit sourire qu’il a toujours lorsqu’il joue un mauvais coup à quelqu’un ! Il ne m’a pas vu, et est repartit je ne sais où. Mais qu’a-t-il pu bien faire à cette pauvre petite cuisine ? Je plains sa victime, non vraiment, il est rare que ce qu’il fasse ne soit pas profondément méchant et sournois. Un peu comme le serpent là dans le livre de la jungle, vous voyez ? Il fait le gentil parrain genre « Aie confiaaaaance ~ » pour mieux jouer ses mauvais coups ! Un serpent, ouais c’est ce qu’il est ! Curieuse et sans doute dans l’idée d’en rajouter peut-être une couche, était tout aussi profondément méchante que lui, je me suis donc rendue dans la cuisine afin de voir ce qu’il avait fait. Il n’avait pas été si méchant finalement, finalement. Quoi que voler son ours à une pauvre petite fille qui y tient plus qu’à la prunelle de ses yeux…M’enfin, il fait souvent ça, il aime bien Luna dans le fond, il veut juste la taquiner un peu ! Avec un petit sourire aux lèvres, je m’approche de la peluche, à l’entrée de la cuisine. N’est-ce pas une tasse de lait à tes côtés, Will ? Oh et un mot du boss ? « Will avait une petite soif, j’ai décidé de lui faire plaisir! » ? Boss, tu es exaspérant ! Je pose mon regard sur le pauvre Will, pour finalement lui parler à voix haute. Je dois devenir folle…

« Ce n’est pas bien de demander à boire à un autre Will, que va penser Luna ? Tu y as pensé hein ? Bon et sinon tu fais quoi de tes journées ? Tu restes avec Luna, ouais c’est bête comme question…Bon petite peluche, ce n’est pas que je m’ennuie avec toi, mais, vois-tu, parler toute seule ça ne m’intéresse pas, puis Luna va venir et je ne voudrais pas qu’elle croit que ce soit moi qui lui est joué un mauvais tour ou encore qu’on ait une relation secrète tous les deux ou un truc dans le genre tu vois ? Je suis sure qu’à toi non plus, ça plairait pas, alors on va en rester là, je vais repartir et tu ne vas pas dire à Luna qu’on s’est vu ce soir, d’accord ? »

J’ai donc quitté la cuisine, me trouvant encore pus idiote que d’habitude. Tu parles à une peluche Ayame…Mais bon ! Tant que la peluche ne me répond pas je peux ne me considéré qu’à moitié folle ! Je suis donc sortie sans plus m’arrêter nulle part. Avant d’être dehors. A quelques pas de l’entrée, je me suis arrêtée, et j’ai contemplé le ciel étoilé. J’aime les étoiles…C’est beau, inaccessible…C’est quelque chose de fascinant, complexe et simple à la fois. Des coups de feu m’ont tirée de ma rêverie, je suis à nouveau entré dans le QG pour aller voir ce qu’il se passait. Inquiète ? Non, je n’ai que faire des autres, je suis juste un peu curieuse. Les quartiers sécurisés…Les gardes sont morts. Il y a du sang partout. Je suis entrée dans la salle où se trouvaient les documents, la salle qui était censée être gardée par ces incompétents ! Vous ne pouviez pas faire votre travail correctement, vous, là, les deux cadavres ? Non mais franchement…Les dossiers sont sans dessus dessous…Il en manque, j’en suis certaine. Celui qui a tué les gardes a sous doute pris ce risque pour s’enfuir avec des documents…C’est con hein, boss ? Je n’ai pas que ça à foutre que d’aller les récupéré, tes bouts de papier ! Je ressors donc du QG, quelle perte de temps. Pardon ? Les cadavres ? Quelqu’un d’autre s’en occupera, moi je ne veux pas me salir ! Le vent à coté est tellement agréable. Fermant les yeux pour en profiter, je fais quelques pas. Et c’est là qu’un homme à fait la plus grosse erreur de sa misérable existence. Quelqu’un m’a bousculé, je suis tombé sur les fesses en ouvrant les yeux. Un homme, courrait, des papiers en mains, pour quitter la propriété. Finalement Zef, je pense que je vais aller les récupéré, tes fichus bouts de papiers. Je me relève, et j’aperçois Luna en pyjama, elle le suit, Will dans ses bras. Hey c’est ma proie ! La suivant donc, je me lance également à la poursuite de cet homme, folle de rage. Je parviens à rattraper Luna pour courir à ses côtés, et jette un petit regard à Will. N’est-il pas taché ? Je comprends mieux pourquoi Luna le suit ! Posant à nouveau mon regard sur notre cible, un petit sourire sur mes lèvres, j’offre quelques mots à la gardienne de la pluie.

« Exceptionnellement, j’accepte de partager ma proie avec toi. »

Mais ne t’y habitue pas, petite gardienne. C’est la première et la dernière fois que je suis gentille avec toi sans raison ! Bon tu vas courir longtemps toi devant ? Non parce qu’appart me faire perdre mon temps…Bah tu ne fais pas grand-chose là. Tu vas mourir, quel que soit le temps que tu gagnes. Oh mais d’un autre côté, court petit mouton, court, mène nous à ton petit troupeau, ça n’en sera que plus amusant ! J’ai hâte de voir pour qui travaille un mec assez fou pour nous trahis, vraiment hâte ! Il nous a fait pas mal courir tout de même, pauvre Luna qui elle est en pyjama. Je n’aurais jamais osé sortir dans cette tenue moi…Mais elle n’a pas dû avoir le choix non plus. Quel ennuie, ça me gave là de courir, t’es pas bientôt arrivé, le mouton ? Hum, il entre dans un Aéroport…Les choses vont se corser je pense…Nous l’avons suivi jusqu’à l’intérieur, mais il a réussi à prendre son avions. Le crois que les gens présents devisaient Luna, quoi ils ont jamais vu une petite fille en pyjama ? Que ces gens me portent sur les nerfs ! Soupirant, je l’ai laissée un moment pour avoir un petite conversation civilisée avec l’hôtesse qui gardait la voix menant à l’avion.

« Auriez-vous, mademoiselle je-ne-sert-à-rien-à-part-à-faire-chier-les-gens-qui-veulent-prendre-leurs-avions, l’extrême amabilité de me dire quel est la destination de l’avion que viens de prendre le moutons qui est passé devant vous sans que vous n’ayez eu l’intelligence de l’arrêter alors que vous aviez parfaitement vu que nous le pourchassions ? Notez bien que si vous ne répondez pas à ma question vous aurez des soucis, oh, et votre famille également, je ne fais jamais les choses à moitiés ! »

Je clos ceci par un ravissant sourire, le genre de sourire, vous savez qu’on donne à quelqu’un après l’avoir aidé ou avoir été gentil avec. Mais faut pas croire là j’ai été gentille ! Elle n’a pas voulu me répondre d’abord, puis je me suis montrée un peu plus insistante. Venise, un avion pour Venise…Je lui aie également demandé quand partait le prochain pour la même destination. Il y en avait un d’ici quelques heures. Ainsi nous aurions le temps de nous préparer un peu, et surtout, Luna aurait le temps de se changer. Je pose mon regard sur elle, toujours aussi impassible…Et tous ces gens qui la dévisagent…Rah ils m’énervent ! Un peu plus loin, une femme avec un long manteau entre dans des toilettes…Bon, je n’ai pas envie qu’on me dévisage de cette façon pendant le trajet du retour ! Je suis donc entrer dans les toilettes, j’ai assommé la femme, et j’ai pris son long manteau. Je suis ressortie, j’ai été me mettre dans le dos de Luna et je l’ai posé sur ses épaules, avant de tourner de lui tourner le dos pour marcher vers la sortie, lui sortant une excuse, alors qu’au fond je ne voulais pas qu’elle attrape froid ou qu’on la dévisage encore plus au trajet du retour.

« J’aurais des soucis si j’étais vu avec une fille en pyjama dans la rue, niveau relationnel j’entends. Rentrons, il y a un autre avion dans quelques heures. Tu veux venger Will, pas vrai ? »

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Kayashima Luna
Van Sidèris
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Kayashima Luna

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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyLun 12 Aoû - 16:42



Un suicidaire chez les VS
Aya & Luna

Quelle perte de temps! Pourquoi cet homme aussi suicidaire soit-il ne daignait pas s’arrêter de courir dans toute la maison? Ça en devenait lassant. Ne connaissait-il pas les pièces par cœur, minutieusement étudiée au préalable afin de mettre à exécution son plan ou plutôt celui de sa misérable famille? Oui, il n’y a que les rats pour voler de la nourriture aux autres bien que nourriture ne soit pas très correct dans ce cas, disons plutôt bien appartenant à autrui sans aucun scrupule. C’en était pitoyable et ce gars là ne faisait pas exception, quel incapable que pour ne pas se souvenir de l’entrée de la maison et de s’enfuir à gauche, à droite, risquant ainsi de réveiller tout le monde et d’avoir ainsi une rangée de Van Sidéris sur le dos parce qu’il aurait perturbé leur sommeil. Pourquoi donc les autres familles devaient-elles être à ce point inférieures et ridicules? C’en était plus que désolant. C’est ainsi que la jeune gardienne continuait sa course à travers la maison pour enfin en voir la sortie, elle pourrait enfin tenter quelque chose si toutefois il se décidait enfin à arrêter de bouger. A défaut d’avoir un cerveau, avait-il de l’endurance ce pauvre homme? Bien sûr, quelqu’un qui provoque sa mort prochaine n’est pas très intelligent en soit bien qu’à défaut, il courrait plutôt vite, essayant de fuit son inévitable fin. Essaye t’il de jouer au lièvre et à la tortue? Une course à celui qui arrivera le premier? Très bien, mais sait-il seulement comment se déroule cette histoire? Le lièvre perd sa victoire mais ici, il ne perdra pas que cela en est-il conscient? C’est très peu probable. Enfin la sortie, le moment de le rattraper est arrivé et que fait-il? Il continue de courir comme un lâche, un lâche maladroit avec cela. Prend-il la peine de regarder ce qu’il se passe devant lui avant de foncer droit devant? Certainement pas, sans doute pour cela qu’il dépassa une nouvelle tortue qui dévia de sa route. Cet imbécile venait tout juste de faire tomber la gardienne du nuage de la famille qui regardait calmement le ciel sans un bruit enfin jusqu’à présent. Il le regrettera … Elle était retombée sur les fesses et avait un air que seul ses victimes connaissaient ou avait eu le malheur de connaître plutôt. Se concentrant sur le traître, la jeune Luna finit par lui passer devant bientôt rejointe par cette dernière qui arriva à sa hauteur. Ses vêtements étaient tâchés à présent et en plus de cela il avait osé la toucher? C’était une grossière erreur qui allait lui couter la vie une deuxième fois non seulement à lui mais également à sa famille, connaissant Ayame, ce ne serait pas étonnant. En parlant du bras droit du Boss, étrangement, celle-ci lui adressa la parole.

« Exceptionnellement, j’accepte de partager ma proie avec toi. »

Depuis quand lui adressait-elle la parole en dehors des réunions et de l’heure du repas? Et encore, parler était un mot un peu trop évolué pour le contenu de leur éventuelles conversations, c’était un fait, elles ne se parlaient pas. Que lui valait la bonté de ces quelques mots à son attention? De la générosité ou le manque de sommeil peut-être qui sait. Pourquoi d’ailleurs ne s’étaient-elles jamais adressés la parole auparavant? C’était une question piège … sans doute parce que tout simplement elles ne se croisaient que rarement bien qu’elles habitent sous le même toit? Luna n’avait jamais rien fait pour l’éviter ni même pour s’avancer vers elle d’ailleurs, après tout, elle était comme ca. Elle en vint à penser à ce qu’elle venait de lui dire « sa proie » … elle l’avait vu la première d’abord, cet inconscient avait mérité sa vengeance avant la sienne! Elle accepte de partager? Comme c’était drôle, cela signifiait-il qu’en autre temps elle lui aurait interdit de la suivre parce que le sort de cet homme lui appartenait? Quelle preuve de bonté nous faisait-elle là! Mais bon, sans doute avait-elle vu l’état du pauvre Will et ainsi donc, les raisons de son implication dans ce cirque de la même façon dont elle avait elle-même été embarquée là dedans? C’était possible, ca expliquerait d’ailleurs son regard à ce moment là. La gardienne de la pluie ne la connaissait peut-être pas plus que çà mais une chose état sûr, cette jeune fille appréciait la peluche. Ayame était peut-être aimable au fond d’elle? Quelle idée de se poser pareille question surtout à un moment pareil! L’heure n’était pas à réfléchir sur son comportement, la gardienne du nuage le poursuivait également pour ses raisons propres et c’était certainement une des seules fois où elles seraient ensemble sur une mission, ceci clorait ce sujet. A force de se poser des questions sans intérêts sans cesser ne serait-ce qu’un instant de courir, Luna se rendit compte qu’elles approchaient de l’aéroport. Ainsi donc ce rat allait prendre l’avion? Il n’était peut-être pas issus d’une famille aussi ridicule que çà au fond bien qu’elle ne rivaliserait certainement pas avec les Van Sidéris, c’était un fait. Pourquoi devait-il entrer dans un espace fermé? Bon ca ne l’embêterait pas tant que ca de le détruire ou de blesser l’une ou l’autre personne sur son chemin du moment où Will, lui, ne serait pas touché non, ce qui commençait vraiment à lui faire regretter d’avoir suivit cet idiot ici c’était que la plupart de ces gens sans cervelles obsédés par leur vacance ou leur petit emploi sans intérêt la dévisagent de la sorte. Étaient-ils donc tous bien éveillés à cette heure avancée de la nuit ou plutôt en ce début de matinée? Ils en avaient l’air en tout cas. C’était de sa faute après tout à ce traître! C’est lui qui l’avait forcé à sortir vêtue de la sorte, en petite tenue de nuit blanche de surcroit laissant ainsi tout le loisir à ces gens attardés, pervers et inutiles de ne cesser de poser leurs yeux sur elle alors qu’Ayame l’avait laissée quelques instants au centre de ce hall afin d’aller dire deux mots à l’une des hôtesses. Et oui, il avait réussit à l’avoir son avion pourquoi? Parce qu’il n’y avait aucune personne sensée en ce lieux! Ils vous voient courser un homme et qu’est-ce qu’ils se contentent de faire? Regarder sans bouger le moindre petit doigt afin de l’arrêter! Vraiment ces gens de nos jours, aucune solidarité! De là où elle se trouvait, la jeune fille pouvait apercevoir la gardienne ainsi que son taux d’amabilité s’échapper peu à peu. Cette hôtesse était-elle idiote que pour ne pas lui révéler ce qu’elle savait? En tout cas, elle en avait tout l’air.

« Auriez-vous, mademoiselle je-ne-sert-à-rien-à-part-à-faire-chier-les-gens-qui-veulent-prendre-leurs-avions, l’extrême amabilité de me dire quel est la destination de l’avion que viens de prendre le moutons qui est passé devant vous sans que vous n’ayez eu l’intelligence de l’arrêter alors que vous aviez parfaitement vu que nous le pourchassions ? Notez bien que si vous ne répondez pas à ma question vous aurez des soucis, oh, et votre famille également, je ne fais jamais les choses à moitiés ! »

Si elle ne lui répondait pas à présent, elle risquait fort de réduire grandement son espérance de vie après tout il y avait déjà un suicidaire, pourquoi pas deux? Surtout que ce premier avait réussit à avoir son vol! Cours lièvre, cours mais sache que tu ne fais que retarder l’échéance … Les tortues te prendront une fois de plus la victoire et le prix ne sera rien de plus que ta misérable existence. Luna regarda sa peluche qu’elle serra bien fort contre lui parlant tout bas dans le creux de l’oreille.

« Il n‘ira pas loin n‘est-ce pas? Oui tu as raison, sa fin est proche ... »

Tien, Ayame avait-elle fini de discuter calmement avec cette hôtesse qui avait d’ailleurs l’air paniquée? C’en avait tout l’air en tout cas. Surement pour cette raison qu’à présent la gardienne revenait vers elle avec un air comme qui dirait contrarié sur le visage avant de suivre une femme qui se rendait au toilette. Les toilettes publics? Le bras droit avait-elle ce genre de mauvais goût alors qu’elle était toujours dans un style impeccable? C’était étrange, quelque chose clochait. Avait-elle repéré quelque chose laquelle elle-même n’avait pas accordé d’importance? Qui sait, tout était possible. Elle fixait donc cette porte close, calme presque impassible faisant comme si ces regards d’écervelés n’existaient pas. Elle ne voudrait pas user de la violence contre eux ca ne l’intéressait pas, Will était assez tâché comme cela … A peine quelque seconde plus tard, la gardienne ressortit de la pièce, un manteau à la main, avançant pas à pas jusqu’à arriver à sa hauteur et de lui déposer la veste sur le dos. Elle était longue, ca lui empêcherait d’avoir froid au moins mais, n’était-ce pas celle de la femme qu’Ayame suivait? Bah, peu importe, elle ne lui réclamerait pas et puis, il ne lui allait plutôt pas mal enfaite. À peine avait-elle fini de l’enfiler que la jeune fille la précédait déjà sur le chemin de la sortie, finissant par lui dire sa deuxième phrase de la journée tout en restant de dos.

« J’aurais des soucis si j’étais vu avec une fille en pyjama dans la rue, niveau relationnel j’entends. Rentrons, il y a un autre avion dans quelques heures. Tu veux venger Will, pas vrai ? »

Bien entendu, cela ne pouvait être autre chose après tout. De la bonté, de la compassion? Deux fois en si peu de temps cela devait être impossible et pourtant, Luna se surprit à croire qu’Ayame avait un semblant de considération pour elle. Quant à savoir la raison de son acte, elle ne se lancerait pas à parcourir ce sujet. C’est ainsi, que rejoignant sa coéquipière d’un pas décidé, qu’elle s’arrêta quelques instant à sa hauteur. Bien sûr qu’elle tenait à venger Will et c’est d’ailleurs ce qu’elle comptait faire! Un nouveau vol hein? Elles n’auraient que quelques heures de différence avec ce suicidaire, c’était peut-être mieux ainsi, jouons à chat! Si elles le trouvaient directement ce ne serait pas très attrayant. Cours vite te réfugier dans ta souricière, de toute façon, elles te retrouveront.

« J’y compte bien … Merci … »

Tels étaient les seuls mots qui sortirent de sa bouche à ce moment là avant de prendre la tête de la marche, dépassant ainsi la jeune fille. Elle la remerciait c’était un fait mais ne lui dirait pas plus, c’était ainsi qu’elle était, même si elle aurait voulu, d’autres mots ne seraient pas sortis à la place. Plus important, il fallait qu’elle se change et vite! Non que sa tenue lui soit inconfortable mais disons qu’elle n’appréciait pas trop se balader comme cela en plein milieu de la rue comme toute personne avec un minimum de bon sens. Même si elle avait pu avoir un avion plus tôt, elle aurait de toute évidence dit au bras droit qu’elle retournait se changer parce qu’elle ne comptait pas rester une minute de plus vêtue de la sorte. Qu’elle la suive ou non lui aurait été égal au fond, tout juste qu’il fallait qu’elle mette d’autres vêtements à son dos. Bien heureux que cette situation ne soit pas arrivée, ce ne lui aurait pas plu plus que cela de tenir tête à la jeune fille, le Boss n’aurait certainement pas apprécié d’ailleurs … Ou elle serait partie sans demander son reste, revenant peu de temps après comme si de rien n’était dans de tout nouveaux vêtements, c’était imaginable aussi. Ainsi, elles retournèrent au quartier général comme il devait l’être pour l’une des deux, prenant tout leur temps avant de pénétrer la vaste propriété avant que la gardienne de la pluie ne fausse compagnie au bras droit, le seuil à peine franchit. La jeune fille traversa rapidement la demeure sans faire un bruit afin de se rendre dans sa chambre laquelle une fois rentrée, elle referma tout aussitôt la porte. Se trouvant dos à celle-ci, elle serra fort son ourson contre elle tout en se souvenant du regard de ces imbéciles qui l’avaient dévisagée comme si elle était un animal de foire. Son habillement n’était-il pas assez correct pour ces gens ne sachant certainement plus ce qu’ils avaient pu choisir pour emporter avec eux? Pourquoi ne pas lui avoir balancé des cacahuètes tant qu’ils y étaient? Ces habitants sont tellement stupides et orgueilleux parfois … plutôt souvent même! Encore une chance qu’ils devraient être partit lorsqu’elles réapparaitra sur place. D’ailleurs cette femme aurait-elle porter plainte pour le vol de sa veste? Qu’elle importance, elle ne la récupérera jamais de toute manière. Elle passa le salon, se rendant à sa chambre laquelle elle déposa délicatement le petit ourson sur le lit avant de lui adresser la parole.

« Je vais mettre des vêtements un peu plus adaptés, ensuite je m’occupe de toi ... »

Sur ce, elle ouvrit son dressing afin d’y choisir une tenue convenable, y restant quelques minutes le nez plongé avant de se décider. Les linges dans les bras, elle se dirigea dans la salle de bain où elle se changea rapidement. Notre gardienne de la pluie n’avait pas opté pour une de ses nombreuses robes luxurieuses pour ce voyage mais bien pour quelque chose de plus simple et de plus léger en la présence d’un débardeur blanc avec effet bouffant dans le fond, d’un jeans ¾ et de ballerines blanches. Son humeur n’était pas à mettre une jupe et de toute évidence, ceci lui convenait pour partir peu importe la destination. Elle devrait d’ailleurs penser à demander à Ayame leur destination bien qu’elle était certaine que ce serait de toute façon en Italie. Sortant de la pièce, elle finit d’attacher ses cheveux en une queue haute avant de prendre l’ourson et d’aller le frotter à l’aide d’un détachant, de poursuivre avec du désinfectant et finalement lui mettre une touche de parfum. À présent, il était beau, tout propre et désinfecté, elle pouvait le prendre sans avoir une trop grande montée de colère. Ceci étant terminé, elle remit la veste qu’elle avait préalablement posé sur son lit avant de prendre la sortie de ses appartements. Et si elle allait voir les dégâts maintenant? C’est ce qu’elle fit une fois arrivée au niveau du bureau, retrouvant tout s’en dessus dessous, des hommes baignant dans le sang … Ils étaient vraiment incapables. En y repensant notre suicidaire n’était-il pas un récent remplaçant? Si ses souvenirs s’avéraient corrects, c’est le Boss qui l’avait tué parce qu’il le trouvait trop bruyant, de même que celui chargé des admissions qui avait refusé de lui apporté du café … Sans doute pour cela que cet inconscient avait réussis à infiltrer si facilement la base, personne n’avait vérifié de quelconque données à son sujet … Cette famille n’était pas très organisée, elle en parlerait au Boss … plus tard. A première vue, tout le monde dormait encore, ce n’était peu être pas plus mal en fin de compte ainsi elle pourrait sortir sans être dérangée. Elle allait rejoindre Ayame et partir laissant cette quinzaine de minutes de perdues derrière elle. Ainsi, une fois l’avoir trouvée, elles sortirent toutes deux de la maison une nouvelle fois direction l’aéroport. Le chemin reflétait un long flash-back, présent et imposant sa lois tout au long de leur montée. Devant elles, le soleil commençait lentement à montrer le bout de son nez, effaçant peu à peu l’obscurité et son voile d’étoiles. C’était déjà le matin. Bientôt, elles arrivèrent de nouveau sur ce grand espace qu’est l’aéroport où Ayame allait retrouver sa grande amie l’hôtesse.

« Au fait, où devons-nous nous rendre? »

Chose faite, elle se pencha sur le tableau d’affichage et en suivit l’indication pour se retrouver devant une énorme porte gardée par des stewards ne voulant pas les laissant passer parce qu’elle n’avait pas un prétendu billet. Qu’elle idée, ne savaient-ils pas qui elles étaient? C’en était désolant, ils étaient ennuyant au possible ces hommes. Pourquoi faillait-il qu’il y ai toujours l’une ou l’autre personne prête à lui barré la route? Elle voulait juste aller rendre la monnaie de sa pièce à un rat, ce n’était pas si difficile à comprendre tout de même! A moins qu’ils ne connaissent pas la compassion … des cousins à Ayame peut-être? Non Ayame l’avait laissé l’accompagner ce qui, n’aurait rien changé qu’elle le veuille ou non enfaite. Qu’ils soient de sa famille ou non ne changeaient rien, ils étaient juste embêtant! Que devait-elle faire? Prendre un bout de papier et griffonner dessus avec des crayons de couleurs afin de leur faire un joli dessin bien coloré avec écrit en grand « billet pour deux personnes » ? Elle se baladait avec Will oui mais elle ne ferait pas une chose aussi dérisoire telle que le feraient des enfants de maternelle quoique, cela aurait un côté plutôt comique … Elle s’en alla demander un stylo à l’une de ces hôtesses assises là bas sans rien faire avant de donner libre cours à son idée, présentant par la suite le bout de papier aux hommes, ces derniers commençant à se prendre un fou rire mémorable. Ce n’était pas très malin de leur part … Elles sortit une petite boite se trouvant à l’intérieur de Will, le genre de boites miniatures dont elle avait hérité et qui étaient en somme unique en leur genre, ne mesurant que quelque centimètres de longueur, laquelle elle ouvrit, en sortant ses aiguilles qu’elle envoya directement sur les hommes avant de s’exclamer d’une voix neutre.

« Je vous prierais de bien vouloir nous laisser passer à présent … Et ha oui, ces aiguilles sont recouvertes d’un poison plutôt puissant, si j’étais à votre place, je m’en irais vers l’hôpital le plus proche si vous ne voulez pas mourir bêtement ... »

Étrangement, ces hommes prirent leurs jambes à leur cou sans demander leurs restes, c’était presque comme s’ils partaient la queue entre les jambes comme les pauvres créatures qu’ils sont, vraiment inutiles … Les voyant partir au loin, Luna replaça sa boite dans son emplacement leur faisant ensuite un signe de la main ou plutôt de la patte de Will. Ce malheureux incident leur permis ainsi de passer le sas et de prendre place dans l’avion où elles se retrouvèrent côte à côte.



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Ayame Fujimura
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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyMer 21 Aoû - 11:21



Un suicidaire chez les VS
Luna & Aya

En quelques heures, il aurait le temps de retrouver son QG, de prévenir qu’il avait été suivit, et donc ils auraient sans doute le temps de tendre un piège aux éventuels poursuivants. Alors que j’attendais que ma partenaire pour cette mission me rejoigne enfin, un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Que ça va être amusant de voir leurs mines décomposées lorsqu’on aura déjoués tous leurs pièges ! Je sens que je vais m’amuser comme une petite folle…moi qui pensait que les traitres n’étaient pas dignes d’intérêt, je m’étais trompée je dois l’admettre, ils peuvent être d’un divertissement rare. Quelle dommage, j’aurais pu ne pas trop le faire souffrir en le tuant, pour le remercier de m’avoir divertie de la sorte, mais hélas ! A cause de lui je dois reconnaitre que j’ai eu tort ! Et pour ça il doit souffrir, mais je regretterais…Oui,  enfin si j’avais des regrets je serais capable de regretter devoir le traiter de la sorte. Mais je n’en ai pas, et d’ailleurs quand on y repense, avoir du regret pour un mouton, c’est tellement rabaissant…Non, je retire ce que j’ai dit, même si j’avais des regrets, je ne serais pas capable d’en avoir pour lui. Peut-être aurais-je regretté que Will ai été ainsi sali  par un traitre tel que lui, mais rien de plus. N’abusez pas. Mon sourire quitte mon visage, la pluie s’approche enfin ! C’est long à tomber, la pluie. Je me demande combien de temps ça met pour passer du nuage à la terre tient ! Mais j’ai la flemme d’y réfléchir ou encore de faire des recherches, alors je vais juste oublier ça.

« J’y compte bien … Merci … »

Oh elle parle…C’est drôle je la croyais incapable de parler à une personne autre que son ours en peluche ou le boss. Je ne m’étais pas attendu à avoir des remerciements de sa part, et quand bien même je m’y serais attendu, j’aurais plus imaginé un « Will, remercie Ayame. ». Cette petite devient sociable ! Alléluia ! Bientôt en plus de parler à sa peluche, elle parlera à son assiette et à la théière ! Un  grand pas pour l’homme, un petit pas pour la porcelaine. Et je ne vous parle même pas des relations peluche-vaisselle ! Bah oui si Luna se met à parler avec l’assiette et la théière, ne croyez-vous pas que ce cher Will va être jaloux ? Et si Will pique une crise de jalousie je ne donne pas cher de la porcelaine de la vaisselle…Sans compter que ce crétin de boss serait bien capable de soutenir l’un ou l’autre pour s’amuser…Mon dieu, je ne veux même pas être présente le jour où ça arrivera ! Ils vont transformer la cuisine en véritable champs de bataille c’est sûr !  Je te plaindrais presque, petite gardienne de la pluie, je t’assure que je te plaindrais presque…mais la compassion ce n’est pas mon fort. Alors je vais plutôt assister à la scène de loin et me foutre tranquillement de la gueule du boss qui aura l’air ridicule à ce moment-là !

En courant après cet horrible mouton, je n’ai pas vu le trajet passer. Mais il est vrai que de la base à l’aéroport, y’a un petit bout quand même. Et dire qu’on va devoir encore faire le chemin inverse pour un mouton ! Je hais les moutons ! Et j’ai comme des envies de meurtre là ! Ah on arrive enfin…Et à peine arrivé voilà que la gardienne de la pluie file, sans doute vers sa chambre. Comme je la comprends...Non, je ne la comprends pas finalement. A sa place je ne serais même pas sortie dans cet état-là ! Quoi que si les circonstances l’exigent…Je ne sais pas. Il est vrai que si on m’avait volé une tenue ou une boite j’aurais pris ce risque d’être ridicule dans toute la ville. Du moins je le pense. En parlant de ça…Je devrais aller chercher mes boites. Elles risquent de m’être très utiles, bien que l’ennemi ne semble être d’un lâche petit mouton. Malheureusement pour lui, si les moutons sont des traitres alors nous, nous sommes des loups, des loups affamés, des loups qui ont soif de vengeance, des loups sans pitiés. A mon tour j’entre dans le grand manoir et me dirige à pas lents vers ma chambre.  J’entre silencieusement. Je n’ai pas envie de réveillé qui que ce soit. Je ne veux croiser personne, si je crois quelqu’un, je crois que je serais bien capable de le tuer, ou au moins de le balancer contre un mur, ou n’importe quoi d’autre qui pourrait me calmer ! Calmer cette haine que j’ai envers cet homme qui a osé me bousculer et se barrer avec nos documents ! Tu as tourné le dos à la mauvaise personne, et ça tu le sauras bientôt, très bientôt, sale petit mouton qui a trahis les loups. A peine entrée, je me dirige dans la salle de bain, je nettoyé du mieux que je peux ma tenue. Encore heureux qu’elle n’était qu’un peu poussiéreuse. Je n’ose même pas imaginer ce que j’aurais pu lui faire si ma tenue aurait été morte ! J’attrape ma brosse à cheveux, je retire le ruban que j’avais mis même pas une heure plutôt, et je me recoiffe avant de le remettre en place. Je passe ma main dans mes cheveux. Pour ça aussi, tu vas me le payer, saleté de mouton.

Bon…direction mon armoire ! Pourquoi faire ? Pour prendre un sac à main qui s’adapte à ma tenue bien sûr ! Je ne vais pas voyager sans carte d’identité, argent, passeport…et puis, mon sac à main, c’est aussi là que je range mes boites. Donc hors de question de voyager sans ! Je vais ensuite les récupérés dans  le tiroir de ma commode pour les fourrer dans le sac, ce très cher sac qui contient une tonne de chose qu’on pourrait croire inutiles mais que, je suis sure, me servirons un jour ! Plus qu’un dernier petit détail à régler, j’attrape mon téléphone portable, et compose le numéro d’un de mes plus grands informateurs, pour lui réclamer la liste de toutes les personnes présente à notre cher aéroport entre maintenant et l’heure précédente, avec leurs adresses. Ceci fait, je lui demande de ma garder la liste, précisant que j’irais en personne la lui retirer plus tard. Je coupe ensuite la communication. Ces abrutis ne pense tout de même pas qu’ils peuvent se permettre de dévisager ainsi un membre de ma famille sans subir de représailles j’espère ? Si c’est ce qu’ils pensent, ils vont avoir une drôle de surprise lorsque j’aurais du temps libre. Je fourre également mon téléphone dans mon sac, je pense que je suis prête à présent. Je quitte donc cet appartement, prenant soin de fermer à clé, même si je sais que quelque part, si quelqu’un veut entrer, ce n’est pas ça qui le stoppera….Mais plutôt la belle série de pièges et d’explosifs qui l’attendent plus loin. J’espère que personne ne va entrer…C’est chiant de devoir attendre que les domestiques nettoient les dégâts ! Sans parler des réparations…Il va falloir que je trouve moins démolissant et tout aussi efficace…quand j’aurais le temps. Je me demande si Luna a déjà terminé tient…Bah au pire elle attendra…ou elle partira sans moi, mais ça c’est à ses risques et périls. Qu’elle ne s’attende pas à ce que je sois gentille avec elle si elle va traquer toute seule la proie que j’avais exceptionnellement partagé avec elle. Qu’importe ce que le boss en dira, si elle me cherche, elle me trouvera, point. Comme le gardien de la tempête !

Sans m’en rendre compte, je m’aperçois que je vais passer devant la chambre du boss. Je m’arrête devant la porte, le poing levé, prêt à frapper. Devrais-je le tenir au courant ? Non, je ne vois pas pourquoi je ferais une telle chose, s’il y a un traitre, il n’a qu’à sans rendre compte lui-même, je ne suis pas là pour les faire des rapports de tout ce qui se passe dans le QG ! Je baisse mon poing, et reprend mon chemin d’un pas précipité. Je ne veux pas rester dans ce couloir, si je le croise, il ne me laissera plus partir ! Posée dans le petit salon devant l’entrée, je me suis décidée à attendre la gardienne de la pluie…un peu. C’est stupide. Qui me dit qu’elle n’est pas déjà partie ? Peut-être le fait qu’il n’y a que moi dans cette famille qui serait capable de faire un tel coup bas à un autre gardien…Mon regard se pose au dehors, par-delà la fenêtre. Le jour ne devrait pas tarder à se lever, comme tous les habitants du manoir, les Van Sidéris…Ma famille…Je suppose. Et là ils découvriront ce qui s’est passé. Ils se demanderont où sont les gardiennes de la pluie et du nuage aussi…Non ils se demanderont juste où est Luna. Je m’absente souvent sans prévenir, trop souvent pour qu’on puisse faire cas de ma disparition, trop souvent pour qu’on puisse s’en inquiéter.

Luna est finalement apparue, avec un Will tout propre dans ses bras, et habillée cette fois. Un débardeur blanc, un jean ¾ et des ballerines blanche ? Je l’ai connue plus élégante, notre gardienne de la pluie. Ne sait-elle donc pas qu’une jeune femme doit être belle en toute circonstance ? Oh, non pas que ces vêtements ne lui vont pas, mais je préfère mille fois ses luxueuses robes qu’elle met habituellement.  Will aurait dû dire quelque chose, je suis sure que cette petite peluche, aussi grossièrement renommé secrètement Vapel par ce crétin de Zephir, n’aime pas non plus cette tenue et préfère les autres. Son Vapel, sa « Victime Attitrée Pour Embêter Luna. ». Je me demande si elle est au courant…Mais ce n’est pas moi qui me risquerais à lui en parler en tout cas. Qui sait ce qu’elle serait capable de faire si elle apprend cela un jour. De mon fauteuil, je la regarde du coin de l’œil avant de me lever et de sortir en sa compagnie du manoir.  Ces quinze petites minutes passées au manoir ne représentaient rien comparé aux heures d’avance que la cible allait avoir sur nous. Alors que nous refaisions ce long chemin pour aller à l’aéroport, je cherchais déjà comment nous pourrions le retrouver une fois là-bas, une fois à Venise. Ces réflexions furent accompagnées par le soleil qui commençait à se lever. Ils allaient commencer à se rendre compte de tout, et j’étais bien contente que notre avion ne décolle pas plus tard. Une fois à l’aéroport, je revis au loin ma grande amie l’hôtesse, à qui j’adressais un sourire et un regard des plus sadiques. Oui, ne t’en fais pas je me souviens de toi et j’aurais ma revanche, petite hôtesse. Et Luna aussi serra vengée…Même si elle ne le sait pas. Et n’allez pas croire que c’est pour elle que je fais ça, c’est pour la famille ! S’il ne s’agissait que de Luna…Non, si Luna n’était pas une Van Sidéris, je n’aurais pas eu à m’inquiéter qu’on pose un tel regard sur elle. Mais elle fait partie de la famille, et ces regards, de ce fait, ne sont pas seulement posés sur elle, mais sur toute la famille !

« Au fait, où devons-nous nous rendre? »

Quand je vous disais qu’elle se fait sociable ! Les théières auront quelqu’un avec qui discuter à notre retour ! Sans lui porter vraiment d’attention, je réponds à sa question, le regard posé sur la foule. Je reconnais certains, qui nous regardent de nouveau. Je sais que ma tenue ne passe pas inaperçue mais tout de même ! Ou alors sont-ils seulement surpris de revoir Luna, habillée cette fois si ? J’ai comme des envies de meurtres qui ressortent…Ne plus y penser…Je vais faire comme Luna et m’intéresser à ce fichu panneau d’affichage qui m’ennuie plus qu’autre chose ! Ayant regardé le panneau distraitement, je me contente de suivre Luna une fois la demoiselle partie dans une direction qu’elle n’a sans doute pas choisie au hasard. Nous avons fini devant une grande porte gardée par des stewards qui ne voulaient pas nous laisser passer. Bien sûr, les billets ! J’avais prévu de les tuer, mais Luna semblait avoir une autre idée en tête. Un petit sourire amusé sur les lèvres, j’ai donc décidé d’attendre, de voir ce que la demoiselle a en tête. Elle s’éloigna. Peut-être veut-elle chercher une autre porte ? Ou mettre un costume pour se faire passer pour une autre personne ? Ou les faire culpabiliser ? Ce sont des gorilles, ça a pas de compassion des bêtes là…Si je n’existais pas ça serait sans doute les pire à ce niveau d’ailleurs. Ah elle va voir une mademoiselle je-ne-sert-à-rien-à-part-à-faire-chier-les-gens-qui-veulent-prendre-leurs-avions, aussi connu sous le nom d’hôtesse, qui ne fous rien, assise bien tranquillement. Peut-être veut-elle faire la fille qui a perdu ses parents ? Ah non elle lui prend un stylo…Cette fille m’étonnera toujours. Elle veut peut-être les menacer avec ? Les aiguilles ça aurait été plus rapide…Mais avec un stylo ça doit être tellement plus drôle ! Elle écrit sur un bout de papier maintenant. Je suis bien curieuse de savoir ce qu’elle a écrit dessus, alors qu’elle revient le donner aux hommes. Au vu de leur fou rire, c’est peut-être une blague. Luna veut les amadoués ! Hélas, si les gorilles étaient si simple à amadoués…Oh elle sort tune boite de Will. Elle est vexée. Ce n’était peut-être pas une blague finalement. Elle l’ouvrit, en balançant les aiguilles se trouvant à l’intérieur sur ces deux hommes, avant de s’exclamer, d’une voix neutre.

« Je vous prierais de bien vouloir nous laisser passer à présent … Et ha oui, ces aiguilles sont recouvertes d’un poison plutôt puissant, si j’étais à votre place, je m’en irais vers l’hôpital le plus proche si vous ne voulez pas mourir bêtement ... »

Lâchant le bout de papier, ils s’enfuirent la queue entre les jambes, comme des rats ! Se servant de Will, elle leur fit un petit signe de patte. Elle est amusante par moment, peut-être est-elle plus digne d’intérêt que je le pensais. Tout en la suivant à l’intérieur, j’ai discrètement ramassé le bout de papier pour lire son contenu, puis je l’ai laissé retombé par terre, un sourire amusé sur les lèvres. Digne d’intérêt finalement. De plus, le boss s’amuse beaucoup à ses dépens, je devrais peut-être prendre exemple sur lui…pour une fois. Je m’étire en entrant dans l’avion, songeant à informer l’hôtesse qui nous désigna nos places que j’avais vu deux rats dans leur aéroport et qu’il faudrait s’en occuper. Elle s’excusa et promis d’en informer ses supérieurs au plus vite. Je finis donc assise à côté de Luna et de sa peluche. Et c’est à ce moment-là que mon portable, objet ô combien dérangeant se décida à sonner. Mais cet objet, aussi intelligent soit-il, ne sonne pas de sa propre volonté ! Quelqu’un en a décidé ainsi, et je n’ai aucun doute quant à l’identité de cette personne qui me fait royalement chier ! J’ouvre mon sac et plonge ma main dedans pour en ressortir le petit appareil électronique qui affiche en son écran « Baka-Boss. ». Que dirais-tu, mon cher téléphone portable, de dire bonjour au mur ou au hublot ? Vous pourriez faire ami-ami ne penses-tu pas ? Je n’ai pas envie de répondre, mais d’un autre coté…Si je ne réponds pas il va me harceler des heures et cette sonnerie me gave déjà ! Je le sers, fort ? Peut-être va-t-il m’exploser dans la main ainsi ? Bien sur Ayame, l’espoir faire vivre. Ah la sonnerie s’arrête. Quelle dommage que je n’ai pas répondu à temps ! …Elle recommence. Bien sûr, c’était trop beau. Je soupire, puis finalement, appuie sur cette maudite touche, ce téléphone vert qui ne devrait pas exister ! Seul le rouge est digne d’intérêt ! J’éloigne le plus possible le téléphone de mon oreille alors que j’entends le boss à l’agonie de l’autre côté du fil, hurlant pour me demander ou je suis passée. Une gentille hôtesse est à ce moment venu me donner une idée des plus géniales en me murmurant que je devais éteindre mon téléphone. Un sourire des plus sadiques s’est alors dessiné sur mon visage.

« Je monte au ciel. Au revoir, Zephir. »

J’ai sur ces mots raccroché et éteint mon téléphone. Peu de temps après, ce fût Luna qui sortit le sien. Zephir ? Probable. Est-ce que ce crétin de boss est collant avec tous ses gardiens, ou seulement les filles ? Je maudis le sexisme… Nous avons dû accrocher nos ceintures pour le décollage, mais étions libres après. Sans dire un mot à Luna, je me suis levé pour marcher un peu. Hors de question de rester sur place pendant des heures. Mais d’un autre côté, je vois mal ou je pouvais aller. La cabine de pilotage ? Ils ne voudraient pas de moi…Oh mais n’est-ce pas mon hôtesse préféré, celle qui a laissé filer mon mouton, là-bas ? Je suis passée à côté d’elle, juste histoire de lui faire savoir que selon moi, elle ne devrait jamais faire bergère, mais ce n’était qu’un petit conseil…un petit conseil avec un air menaçant et une voix qui l’était tout autant. Rien à faire, je m’ennuie. Je suis retournée à ma place, tout en m’étirant. J’ai sorti un livre de mon sac à main…Quand je vous disais que j’avais de tout dans mon sac. J’ai lu durant tout le vol, sans même me rendre compte du temps qu’il avait pris, trop captivée par cette histoire entre une archéologue et un astrophysicien qui cherchent à découvrir une vérité qui bouleverserait le monde. Peut-être devrais-je lire plus souvent. C’est vrai, je passe mon temps à m’entrainer…A embêter Zephir aussi. Je devrais varier mes loisirs. De cette façon peut-être que la vie me paraitra moins ennuyeuse ? Zephir m’a déjà tirer d’une vie complétement ennuyeuse…Saurais-je un jour la transformer en une vie vraiment passionnante ? Je doute, je doute tellement à ce sujet. Perdue dans mes pensées, je me rends compte que nous devons descendre de l’avion. Descendre alors qu’ils sont tous là à se presser, à se pousser et se bousculer comme des hommes primitifs ? Plutôt crever que de me mêler à cette foule de gens répugnants. J’ai tranquillement attendu qu’ils descendent tous avant de descendre moi-même, me précipitant vers la sortie de l’aéroport, suivit de ma coéquipière provisoire. Fermant les yeux, j’ai profité de l’air du dehors. Qu’il était bon de sentir l’air frais, le vent sur son visage.

J’ai rouvert les yeux, observant la magnifique ville qu’est Venise. Qu’il est dommage de devoir faire couler le sang dans une ville comme celle-ci. Qu’il est dommage de devoir faire couler le sang dans ce beau pays qu’est l’Italie. Mais nous n’y pouvons rien, l’Italie est le pays ou le plus de familles ont vu le jour, et peut-être même encore aujourd’hui celui ou le plus de famille se situe. Quoi qu’après notre passage, à ce niveau-là on est plus sûr de rien. Bon, par quoi commencer l’enquête ? Interroger les gens ? Monsieur avez-vous vu un mouton avec des documents ? Vous non plus madame ? C’était tout juste ridicule…Soupirant, je tentais tout de même une approche, demandant à une vielle dame assise sur un banc, d’un italien quasi-parfait si un jeune homme n’était pas sorti de l’aéroport avec des tas de papiers en main lors du vol qui avait précédé celui-ci. Elle m’avait longtemps regardé avant de me demander pourquoi je l’avais fui quelques heures plus tôt. Après lui avoir certifié pour la quatrième fois que c’était la première fois que je la voyais, ajoutant même que mon avion venait d’atterrir, je laissais tomber. Peut-être un peu trop vieille pour être sainte d’esprit ? J’avais décidé de tenter ma chance avec deux autres personnes, mais ils eurent la même réaction. Quelqu’un devait me ressembler dans cette maudite ville, ou alors ils étaient tous fous ! Alors que la troisième personne que j’avais interrogée quittait les lieux, ne laissant plus dans la rue que moi, Luna, et Will, je me tournais vers le lampadaire, tout en lui demandant toujours en italien.

« Et toi, tu saurais m’aider ou alors je t’ai fuis quelques heures auparavant aussi ? »

Je m’étais ensuite tournée vers Luna, qui n’avait pas dit un mot jusque-là. Ou peut-être avait-elle adressé la parole à Will, je n’en savais rien. J’étais sur les nerfs et la seule chose que j’avais trouvé pour me calmer et ne pas m’énerver après la gardienne qui n’avait rien fait, c’était de m’adresser à un poteau ! Ridicule…Et puisque j’étais sur les nerfs, je repensais immédiatement à la personne qui me mettait dans cet état-là à chaque fois que je la voyais, ou plutôt le voyais, le boss. Si seulement il était là, j’aurais pu le frapper pour me calmer. Mais non ! Toujours là quand on ne veut pas de lui et jamais  là quand on en a besoin ! Saleté ! Lui aurait sans doute tué ces passants qui ne voulaient pas me répondre…Pourquoi ne l’ai-je pas fait d’ailleurs ? La présence de Luna ? Pourtant, elle a les mains aussi sales que moi, donc non, ce n’est tout de même pas ça…Simplement parce que cette ville me plait alors ? C’est absurde. Je deviens absurde. Mais puisque je suis tant plongée dans l’absurdité aujourd’hui, alors pourquoi ne pas continuer et avoir la certitude de ce que je supposais plus tôt ?

« Le message dans l’avion, c’était ce crétin de boss ? »

Scrutant alors la rue, j’ai été tranquillement m’installer sur un banc en attendant la réponse de Luna. Si elle me répondait. Après tout cette fille n’est pas très sociable. Peut-être devrais-je lui présenter une assiette et faire comme si c’était elle qui posait la question ? La demoiselle aurait-elle répondu plus facilement de la sorte ? …Je divague un peu trop aujourd’hui. Peut-être que je manque réellement de solitude, que j’en ai besoin pour être moi-même…C’est décidé ! Dès que j’en aurais fini avec ce mouton, je prendrais quelques vacances, loin du QG, loin du boss, et sans téléphone portable !

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Kayashima Luna
Van Sidèris
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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyMar 17 Sep - 19:35



Un suicidaire chez les VS
Aya & Luna

Franchement quelle idée avait eu bien pu avoir ces hommes? Ils se serraient bien contenter de les laisser passer appréciant le geste non? Ils n’étaient que des idiots qui l’avaient forcée à sortir l’une de ses petites boites, était-ce si difficile à comprendre qu’elle n’aime pas les utiliser? Cela faisait du mal à Will de lui ouvrir ainsi la minuscule encoche qu’elle lui avait faite dans le dos! Certain utilise des ceintures, leurs poches ou encore un sac mais, ceci n’était pas vraiment au goût de Luna. Après tout l’imaginiez-vous en une robe magnifique laquelle serait rajoutée une ceinture aussi barbare? Aucune chance en effet. Tout ce qu’il lui tenait à cœur, c’était sa peluche, elle préférait d’ailleurs cent fois l’utiliser lui que d’enfermer ses boites dans un quelconque sac. De plus, qu’est-ce qu’ils croyaient? Qu’elle était une jeune fille innocente toute idiote qu’eux? C’en était choquant! Et ils osaient lui fausser compagnie comme ca, comme si de rien n’était, bande de lâches … la vie des hommes est tellement insignifiante, se montrant fort comme s’ils étaient Dieu mais baissant la tête lorsque leur vie est un jeu se comptant en minutes. Cela avait eu le mérite d’amuser Will au moins, il semblait plus souriant d’un coup, lui qui n’aime pas que l’on se moque de sa maîtresse. Et c’était des hommes pareils que l’on mettait à l’entrée d’un avion? Ils devaient être en manque de personnel, c’était certain et d’ailleurs, ils ne devraient pas tarder à en chercher des nouveaux pour occuper les nouvelles places vacantes. Elle ne leur avait pas précisé combien de temps il leur restait, peut-être seraient-ils resté assis à attendre sagement leur heure ou alors ils se seraient suicidé dans les minutes qui auraient suivis … Que représente quinze misérables minutes dans leur petite vie rose? Une période d’agonie. S’ils étaient partis à pied, ils n’avaient aucune chance les pauvres … Il faut bien plaindre les créatures faibles. Elle qui n’aimait pas tuer, elle allait, d’ici quelques minutes, mettre un terme à la souffrance qu’ils devaient éprouver se sentant tellement insignifiant en vivant une vie sans saveur telle que la leur devait l’être. Vue de cette façon, l’on pourrait dire que c’était un geste de bonté qu’elle venait de leur accorder. Bientôt Will et elle seraient célèbres si l’on apprenait qu’ils arrivaient à se débarrasser de la souffrance émotionnelle des gens! Le boss ferait surement payer les entrées et Hideki réclamerait certainement les morceaux qu’il jugerait appétissant, pour les femmes qui tomberaient sur Shin là, elle ne pourrait rien faire, elles se débrouilleraient seule dans la douleur finissant comme pour les autres, dans l’estomac du gardien de la brume. Elle utiliserait sans doute une manière moins lente de les aider, sa faux serait alors la bonne solution à adopter. Après tout, elle ne les tuait pas, elle n’y éprouve aucun besoin ni plaisir, elle se contenterait de leur apporter la paix. Peut-être devrait-elle distribuer des prospectus dés qu’elle sera de retour au pays afin de faire d’avantage connaître sa générosité? Ou bien envoyer un des gens de cet vol qui aurait été témoin de son acte? Il s’enfuirait certainement en courant ou tomberait dans les pommes … Elle ne compterait pas le tuer pourtant, enfin, sauf s’il viendrait à faire un acte répréhensible aux yeux de Will et des siens. Alors la gardienne devrait l’envoyer sous la menace donc, son existence contre la peine des autres …

Ainsi, la gardienne de la pluie posa bientôt ses pieds dans l’appareil, une fois le sasse passé. Là, une hôtesse qui étrangement ressemblait à celle qui se trouvait non loin de l’amie d’Ayame, avec laquelle elle discutait à peine quelques heures plus tôt enfin, discuter était un mot bien trop élaboré, menace et intimidation peut-être bien, se trouvait à l’entrée et leur présenta leur place. En y regardant de plus près, oui, c’était bien elle! Avait-elle seulement écouté la discussion qui avait eu lieu entre sa collègue et la Van Sidéris? Qui sait! En tout cas, la gardienne du nuage ne se gêna pas de l’informer qu’elle avait vu deux rats dans l’aéroport, ce à quoi l’intéressée répondit vivement qu’elle en informerait son supérieur dans les plus brefs délais tout en s’excusant. Était-elle idiote? Croyait-elle vraiment que sa « coéquipière » parlait de ces sales bêtes crasseuses à quatre pattes grouillant dans les égouts? Elle était bien à plaindre cette pauvre femme à moins que ce soit la vérité, ce à quoi elle doutait puisqu’elle n’avait rien vu trainer de ce genre … Elles se retrouvèrent donc, assises côte à côte, Luna côté hublot ayant été la première à prendre place. A peine quelques minutes plus tard, une sonnerie retentit, quelque chose sonnait mais quoi? Un regard sur sa partenaire suffit à lui donner la réponse qu’elle cherchait. Celle-ci venait de plonger sa main à l’intérieur de son sac à main pour en sortir un petit objet qui continuait d’alerté la population de sa présence, un peu de calme était-ce trop demandé? Il s’agissait du téléphone du cette dernière qui sonnait à tout va avant de se calmer. Il était temps! Mais de bien trop courte durée alors que l’appareil retentit de nouveau. Luna boucha les oreilles de Will à l’aide de ses petites pattes alors qu’elle fixait la demoiselle ce demandant ce qu’elle attendait pour décrocher. Si elle ne voulait pas répondre, elle n’avait qu’à tout simplement l’éteindre, était-ce trop évolué? La jeune fille finit bientôt par appuyer sur une des fameuses touches de l’engin afin de le faire taire. Décrocher ou raccrocher? Laquelle avait-elle choisit en définitive après un long soupir? Une voix retentit à l’intérieur du petit appareil … Pourquoi l’entendait-elle si nettement d’ailleurs? Ayame était-elle sourde au point d’avoir mit le volume à fond ou était-ce simplement l’interlocuteur qui hurlait presque à la mort? La deuxième solution semblait être la bonne surtout lorsqu’elle se rendit compte de la personne qui était au bout du fil, un idiot. Comprendrait-il un jour qu’elle part toujours sans le prévenir et que l’appeler ne servirait à rien? Aucune chance, il est et restera toujours un cas désespéré notre cher Boss … C’est alors en pleine conversation ou plutôt, monologue de Zephir, que l’une des hôtesse s’arrêta à leur hauteur, priant Ayame d’éteindre son téléphone, l’avion allait bientôt décoller. Étrangement, cette nouvelle enchanta la gardienne qui, d’un sourire sadique, daigna enfin prononcer quelques mots à son correspondant.

« Je monte au ciel. Au revoir, Zephir. »

Suite à cela, elle raccrocha aussitôt son téléphone avant de l’éteindre et de le ranger à l’endroit où elle l’avait sortit quelques instants plus tôt. Luna s’installa correctement dans son siège, posant sa tête de côté, regardant à travers le hublot avant de fermer les yeux et de les rouvrir à peine cinq minutes plus tard. Une nouvelle sonnerie? Pourquoi diable ces gens ne savaient-ils pas enlever le son, c’était tout de même pas compliqué, si? Ha, c’était juste un message, son propre téléphone? Impossible, personne n’essaye jamais de la joindre, d’ailleurs peu de personnes peuvent se vanter d’avoir son numéro. Par acquis de conscience, elle sortit son petit appareil se trouvant en compagnie de ses boites et, cliquant sur une des touches pour en allumer l’écran, elle pu apercevoir un texte sur la longueur de l’écran « 1 Nouveau Message ». C’était bien elle finalement, pas de chance. Qui cela pouvait-il bien être, le Boss? Elle s’activa afin d’en avoir la réponse qui lui sauta comme aux yeux. C’était bien lui, après avoir harcelé une nouvelle fois Ayame il fallait qu’il s’en prenne à elle à présent? Il ne manquait pas d’air … c’était Zephir après tout, il ne fallait pas s’en étonné. Ainsi, elle commença la lecture du message.

« Luna! Où es-tu passée?! Pourquoi ne répond-tu pas à mes appels? Réponds! Si c’est à cause de la petite blague avec Will je suis désolé. Reviens maintenant, tout de suite! Je t’en supplie, tu me manques! Et Will aussi me manque, dis lui que je l‘aime! »

Le boss n’était vraiment qu’un idiot quoique pas vraiment cette fois-ci, pourquoi n’avait-elle jamais pensé à quitter la maison? Elle ne le savait pas vraiment peut-être le confort? Ou encore le fait de voir ces idiots balancer leurs imbécilités à table? En réalité, elle n’était pas si mal que ca là bas bien que Zephir s’avère être, par moment, le pire de tous avec ses blagues stupides! A croire qu’il n’était pas le Boss pour rien … Finalement elle avait eu raison d’activer la déviation d’appel et de le mettre sur liste noir, elle n’avait pas eu à supporter sa voix plaintive résonnant même avec le son au minimum, ca lui apprendra! En attendant, elle posa son regard sur l’ourson, lui demandant ce qu’elle devait lui répondre étant donné qu’il avait eu la courtoisie de lui écrire un message digne de ce nom avec un verbe, un sujet et un complément comme un bon garçon et ce, sans faute! Elle discuta ainsi quelques instants avec Will, pesant le pour et le contre souhaité pour une éventuelle réponse de sa part avant de passé à la tournure de phrase. La peluche en voulait à Zephir de l’avoir éloigné une fois de plus de sa maîtresse et elle, lui en voulait d’avoir tenter une fois de plus de l’énerver. C’est finalement en se mettant d’accord, que demoiselle et peluche trouvèrent la solution, un petit sourire en coin dessiné sur le visage de la jeune fille.

« Will et moi sommes partis en voyage avec Ayame, désolé Boss … »

Une fois le message envoyé, elle éteignit son téléphone, le rangeant directement à sa place initiale avant que cette hôtesse ne revienne une deuxième fois dans leur direction. Rapidement, elles durent attacher leur ceinture pour le décollage qui s’annonçait. Luna regardait alors le paysage au travers de son hublot, voyant peu à peu la ville se rétrécir, les gens ne représentant plus que des fourmis jusqu’à bientôt devenir des grains de poussière qui vinrent ensuite à disparaître … L’appareil posé assez haut dans le ciel dans sa position correct, l’indicateur lumineux renseignant le port de la ceinture, s’éteignit. A présent, si on le souhaitait, l’on pouvait rallumé les appareils électronique, ce que firent sans hésiter les enfants présents dans l’avion, s’empressant de poursuivre leur partie à l’un ou l’autre jeu. Du moment qu’aucun d’entre eux ne viendrait à hurler en disant qu’il allait s’écraser et que sa fin était proche inquiétant ainsi toutes les personnes présentes alors qu’il jouerait seulement à un jeu de guerre ou un autre mettait en scène un avion qui était justement sur le point de s’écraser … Ce serait la panique générale si en plus il se mettait à faire une crise parce qu’ainsi il aurait perdu tous ses points de vie et qu’à ce malheureux moment, l’avion serait prit dans une masse d’air faisant ressentir sa secousse aux passagers … Certains d’entre eux seraient déjà entrain de faire leur signe de croix et de prier de ne pas s’écraser alors que d’autres seraient pris de crise de panique ou d’hystérie laissant aux hôtesses le soin de leur expliquer les choses calmement. Après tant de choses, comment voulez-vous que les gens vous écoutes sérieusement? « Il n’y a aucun risque, pas de panique mesdames et messieurs » Comme si une telle phrase pourrait arriver à les calmer surtout sur par malheur ces pauvres gens venaient à confondre les nuages avec de la fumée … Pitoyable.

Un petit sourire sur le visage suite à ces pensées, la gardienne de la pluie regarda du coin de l’œil sa coéquipière se lever afin de faire quelques pas bien qu’il n’y ai pas longtemps que le sol fut quitter. Tient, son ami l’hôtesse … Il aurait été étonnant qu’elle ne soit pas là vu que sa collègue se trouvait à bord. Ayame l’avait-elle vue? Quelle question ridicule! Bien sûr, cela ne pouvait en être autrement et d’ailleurs, c’est bien dans sa direction qu’elle se dirigeait à présent. Pauvre femme, mais en même n’était-ce pas elle qui narguait la gardienne en se trouvant dans le même appareil qu’elle? Elle aurait du changer de vol … idiote. Serrant son ourson dans ses bras, la jeune fille retourna sa tête vers le hublot avant de fermer ses yeux, les altercations de la gardienne ne l’intéressait pas vraiment. Elle resta un moment comme ca à écouter ces gens parler, rire ou certain arriver à dormir alors qu’elle-même n’y parvenait pas, elle en avait assez. Ne voulaient-ils pas se taire juste un peu le temps qu’elle trouve le sommeil, était-ce trop demandé? Elle commença à crisper sa main, en ayant marre de toute cette agitation autour d’elle, elle devait faire quelque chose, mais peut-être pas aussi radical … Ouvrant les yeux, elle plongea sa main dans la pochette de sa peluche afin d’en sortir une petite boite, sa boite de stockage, laquelle elle en sortit des oursons miniatures. Sans un regard d’Ayame qui semblait plongée dans son livre, elle commença à les trier avant de choisir ceux étant recouvert d’une couleur grise lesquels elle lança autant devant que derrière elle, tout en se bouchant le nez avec Will, faisant alors pareil pour Ayame. Elle ne lui devait rien mais elle n’avait aucune envie que la gardienne ne vienne à la pourchasser pour l’avoir endormie sans permission et vouloir la tuer par la suite … Un acte purement personnel dirait-on, même si, au fond, elle ne lui était pas dérangeante comme ces inutiles. La réaction de ce petit lancé? L’entrée en sommeil de tout ce petit monde excepté les pilotes de l’autre côté d’une simple porte. Eux non plus n’étaient pas dérangeant mais surtout, s’ils venaient à dormir, il n’y aurait plus personne pour piloter l’appareil, elle ne tenait pas à mourir bêtement, elle savait ce qu’elle faisait, comme toujours. Ainsi, c’est en murmurant à Will de s’endormir, qu’elle ferma les yeux, en route pour le pays des songes.

Le vol se poursuivit pendant encore de longues heures interminables se mélangeant entre sieste et réveil. Un moment bien trop imposant pour la jeune fille qui n’appréciait pas plus que cela de se retrouver parmi autant de personnes. Pourquoi y avait-il autant de monde franchement? C’était quoi, une période de vacance? On avait inventé de nouvelles dates au calendrier comme le jour de commémoration pour la mort d’un steward? Ou la fête des pissenlits? Ou tout simplement ces gens étaient-ils tous assez riches que pour se permettre un tel trajet en dehors des jours fériés? On reconnait tout de suite les investisseurs ou les mafieux car il est vrai que peu d’entre eux sont capable de se mouvoir en Italie en Jet privé. Pourquoi d’ailleurs Zephir n’en avait-il pas un? Ha, non c’est vrai, il en a bien un … mais pourquoi s’était-il amusé à le mettre en pièce lors de son dernier vol? Ce n’est vraiment qu’un idiot. Sinon, tout naturellement, elle aurait embarqué dans l’appareil sans être obligée de côtoyer tous ces gens et d’ailleurs d’être si près d’Ayame qui ne devait pas plus apprécier qu’elle cette proximité. Ha … il était loin derrière leur espace privé à présent. Bavardant de temps à autre avec Will, la gardienne tentait de tuer le temps qui la maintenait sur ce siège depuis bien trop longtemps déjà, vous l’imagineriez demander gentillement à la gardienne de la laisser passer alors qu’elle se trouve le nez dans un bouquin? Aucune chance! C’était une bonne chose qu’elle n’ai rien mangé encore ni rien bu d’ailleurs, l’appel des toilettes ne se faisait pas sentir comme s’il n’était qu’un appel muet émettant des ultrasons que seuls ces pauvres gens pouvaient entendre se levant plus d’une fois de leur siège faisant même parfois la file comme de bons petits chiens obéissants à un coup de sifflet.

Enfin! Ce très cher commandant de bord venait de se décider à informer les voyageurs que le vol allait bientôt prendre fin bientôt accompagné par le dessin lumineux indiquant qu’il fallait alors remettre sa ceinture. Cet atterrissage fut bien lent à arriver d’ailleurs, alors qu’au travers du hublot, elle voyait la ville se rapprocher peu à peu. Il était temps qu’elle retrouve la terre ferme, non pas qu’elle n’aimait pas l’avion loin de là, juste qu’ainsi elle ne serait plus obligée d’utiliser ses oursons afin d’avoir un peu de paix … En parlant de paix, personne n’était venue les importuner , même Ayame ne lui avait pas adresser la parole, en ce qui concerne les hôtesses, c’était peut-être son regard meurtrier qui les faisait fuir à chaque fois mais bon, quelle importance? À présent, ces gens se levaient tous, essayant d’être le premier à la sortie comme si leur vie en dépendait … savaient-ils que de toute manière chacun d’entre eux finirait par sortir de cet appareil? Cela ne devait pas faire « tilt » dans leur petite tête, toujours à se déplacer tel un troupeau … Apparemment, Ayame attendait qu’ils descendent tous afin d’avoir le champ libre, elle n’aurait certainement pas apprécié d’être bousculée notre gardienne. Elle avait en tout cas la même attitude, attendre avant de pouvoir évacuer les lieux sans se conduire aussi vulgairement que ces personnes là. Bien heureusement, elle ne les verrait plus! Sa partenaire se rua directement à la sortie de l’aéroport afin de prendre un bon bol d’air alors qu’elle, la suivait calmement sans pour autant dire un mot. Devait-elle lui dire « heureuse d’être sortie ? » aucune chance qu’elle le fasse, elle faisait ce qu’elle voulait, à quoi bon se donner la peine de lui faire la conversation de toute manière leur collaboration n’était que provisoire, après cette mission elles retourneraient chacune à leur train-train quotidien. La chose importante en ce moment était de trouver des informations, il fallait retrouver cet imbécile qui avait osé les voler. Elle marchèrent un moment avant de passer devant une vieille dame assise seule sur l’un des bancs, laquelle Ayame se décida à interroger après un soupir. Elle était décidée à commencer l’enquête, qu’elle fasse seulement, de toute manière, la gardienne de la pluie ne l’aurait pas fait la première. Le plus drôle devait sans doute être la réponse de cette octogénaire qui venait de lui demander à son tour après une longue réflexion, pourquoi est-ce qu’elle l’avait fuite quelques heures plus tôt. Le bras droit n’appréciait pas que même après lui avoir répété que c’était impossible que ce soit elle, que la vieille dame restait à ce point sceptique, elle finit entre autre par laisser tomber. C’était amusant de voir cette dame grisonnante lui tenir ainsi tête et voir sa coéquipière garder à ce point le contrôle. Peut-être devrait-elle lui faire une blague comme celle-ci un jour afin de la faire sortir de ses gonds? Elle en parlerait à Zephir, peut-être celui-ci serait-il plus imaginatif sur le sujet. Par la suite, la gardienne du nuage retenta sa chance avec deux autres personnes qui étonnement, eurent la même réaction, elle allait craquer à force … que bien lui fasse. Pourquoi ces gens étaient tous sûre de l’avoir déjà vue? En plus d’avoir des cousins avait-elle quelqu’un qui lui ressemblait par ici? Ha, que le monde est petit. Finissant par se retrouver seules toutes les deux au beau milieu d’une rue après l’interrogatoire, Ayame se tourna vers un lampadaire.

« Et toi, tu saurais m’aider ou alors je t’ai fuir quelques heures auparavant aussi ? »

Et bien, si elle s’attendait à ca … Elle avait finit par craquer et c’est elle que l’on disait folle dans son dos? Luna au moins ne parlait pas à de pauvres objets sans âme ni conscience grossièrement posés dans chaque rues de cette ville. Un lampadaire, non mais franchement s’en rendait-elle compte que jamais il ne lui répondrait? Comme si une chose pareille pouvait être vivante, c’était ridicule! Il ferait quoi? clignoter afin de lui envoyer un message en morse? C’était donc ce qu’il se passait quand les lampes se mettaient à déconner sans raison apparente … Et un mystère résolut, un! Le secret des lumières Tome1 pourquoi n’en avait-elle jamais entendu parler? Et ensuite elle parlerait à un chien ou un buisson afin d’avoir de nouveaux éléments? Le chien aboyant à tout va certainement pour lui indiquer que c’était son territoire et cet arbuste bougeant ses feuilles au gré du vent sans rien de particulier … quelle réponse! C’en était à couper le souffle. Finalement, elle n’était pas la seule folle de cette famille bien qu’aucun de ses membres ne soit normal … Elle aurait du la filmer, dommage, cela aurait fait partie de sa collection personnelles sur les conneries des gardiens. Après tout que pensez-vous? Qu’elle n’a pas le sens de l’humour?

« Le message dans l’avion, c’était ce crétin de boss ? »

Cette dernière phrase étant à son attention, la jeune fille suivit sa coéquipière qui partit s’installer sur un banc, faisant pareille une fois arrivée à sa hauteur. Devait-elle lui répondre? Est-ce que cela la regardait-elle seulement? Bien sûr que non ca ne lui regardait pas bien qu’un message du Boss n’était pas vraiment quelque chose de personnel … De toute manière son attitude avec ce dernier était étrange, elle devrait penser sérieusement à savoir ce qu’il se passe. Peut-être était-elle au fond, déçue que Zephir n’harcèle pas qu’elle? Ou au contraire contrariée qu’il fasse ceci, ne s’étonnant plus s’il venait à se ramasser des vents de la part de ses gardiens. Le Boss était un idiot c’était certain mais ces deux suppositions étaient tout de même à étudier. Finalement, Luna se décida à faire quelque chose en réponse à la question qui lui avait été posée, elle retira son téléphone de l’ourson avant de l’allumer et de remettre le message précédemment reçu, lisible sur l’écran. Se retournant alors, elle plaça le petit appareil devant les yeux de sa partenaire afin qu’elle puisse voir le nom de son expéditeur qui, comme elle le pensait, c’était bien le nom de Zephir qui y apparaissait. Chose faite, elle reposa son téléphone dans son endroit initial. Bien qu’elle ne soit en aucun cas fatiguée, la jeune gardienne se mit alors à bailler en prenant bien la peine de mettre sa main devant sa bouche, elle s’ennuyait quelque peu. Ce rat voulait réellement jouer à cache-cache … il ne savait pas ce qui l’attendait. Ensuite, quelque chose la perturberait légèrement, le témoignage de ces gens inutiles. Leur amis se serait-il déjà amusé à leur dépend? C’était bien possible, réfléchissons bien. Tout d’abord les personnes interrogées se trouvaient sur les grands axes ensuite, ils auraient tous vu Ayame passer devant eux et enfin, elles-mêmes cherchaient une vermine dans cette si jolie ville. Conclusion? Quelqu’un se payait déjà leur tête … Si elles voulaient lui mettre la main dessus, elles devaient à présent suivre le même schéma.

Les mêmes circonstances hein? Luna se leva de son banc avant de se tourner vers sa coéquipière momentanée à qui, d’un regard, lui indiqua de la suivre. Et oui, elle avait une idée notre petite cadette, encore fallait-il que le bras droit daigne l’écouter et la suivre sans un mot ce qui n’était pas des plus sûr. Ainsi, la gardienne dans son dos, la jeune fille s’avança droit devant pendant quelques secondes avant de placer l’une des pattes de Will par-dessus son épaule et de lui faire signe de la suivre, peut-être était-ce plus compréhensif comme cela? Allons savoir! Mais une chose était sûre, la gardienne de la pluie trouvait cela fort amusant. Où aller donc? L’idée de la gardienne était de se retrouver parmi la foule qui, même si elle ne supportait cela que trop peu, devait certainement être le meilleur moyen de mettre ceci au clair. La basilique Saint-Marc … en voilà une destination intéressante entourée par tous ces touristes et vendeurs locaux à des prix excessifs! Puis, la place Saint-Marc aussi devrait être bondée … Luna commencera donc par cette dernière, ce grand espace remplis de monde!

« Viens. »

La gardienne venait de s’arrêter un instant, le dos toujours tourner à sa partenaire avant d’exprimer ce seul mot à son intention. Un peu de marche supplémentaire ne leur ferait pas de mal de toute façon. Une question se posait toutefois, dans quelle direction fallait-il se diriger? Cette fois-ci, ce fut la jeune fille qui partit à l’interrogatoire d’une demoiselle devant à peu près avoir son âge et qui, en plus de la renseigner sur le chemin à suivre, lui assura qu’aussi étrange que cela pouvait paraitre, qu’elle était sûre d’avoir déjà croiser la demoiselle derrière elle. Une personne de plus avait encore une fois vu Ayame trainer dans les environs, cela frôlait le délire. Peut-être tout ces gens avaient-ils été hypnotisé afin de raconter cette même histoire absurde? En tout cas, la « jumelle » d’Ayame ne devait pas être très loin au vue des dires de cette fille … Après une bonne vingtaine de minutes de marche, elles arrivèrent sur cette fameuse place que Luna avait choisie comme endroit en espérant que celle-ci soit la bonne et ainsi, quelques secondes plus tard, elle se mêla à la foule présente. Un petit tour à l’entour de celle-ci, regardant à droite à gauche ne lui montra pas l’apparition qu’elle cherchait … Sa réflexion lui avait-elle jouer faux-bon? Elle ne l’espérait pas. La gardienne se posa alors, dos contre l’un des piliers se trouvant entre une des nombreuses terrasses tout en ne prenant en aucun cas attention aux gens y étant installé. Elle baissa la tête et soupira longuement avant de la relever, fixant un point au hasard qui lui fit apparaître un petit sourire.

« Tu vois Will? Oui moi aussi. Tu as raison … Elle ne porterait jamais une telle chose. Comment? Il n’existe qu’une seule Ayame … »

Luna avait son regard à présent fixé sur un point précis de la foule, une jeune fille ressemblant comme deux gouttes d’eau à la gardienne du nuage des Van Sidéris mais qui était plutôt vêtue d’u goût douteux. Essayait-elle de réduire sa réputation à néant en agissant de la sorte et de faire sortir sa partenaire de ses gonds? Une autre suicidaire, à croire que c’était la tendance pour le moment … La gardienne et sa peluche se lancèrent sans un mot dans la direction de cette inconnue qui devrait prier le ciel pour effacer sa présence et le maudire de lui avoir fait voir le jour …

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Ayame Fujimura
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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyJeu 26 Sep - 10:07



Un suicidaire chez les VS
Luna & Aya

Mais qu’est-ce qui m’arrive aujourd’hui…je me demande si le manque de solitude seul peut être la cause d’autant de connerie chez moi aujourd’hui. Je reconnais que je ne suis pas une fille facile à supporter, que je dis et que je fais pas mal de conneries à longueur de temps. Je reconnais que je ne respecte pas grand monde, et surtout pas mon boss. Je reconnais que j’aime me foutre de tout le monde, et surtout du boss. Je reconnais aussi qu’il m’arrive de tuer comme ça, parce que je m’ennuie, ou plutôt que tuer est mon occupation favorite. Mais jamais au grand jamais en temps normal il ne me serait pris de parler à un poteau…et pire encore de poser une question à Luna !!! Encore parler à Will, d’accord, Will lui je l’aime bien, Will il est cool lui…mais Luna ! Je deviens folle, c’est sûr. Un jour, des hommes en blanc viendrons me chercher…Et ce jour-là je les tuerais et je les donnerais à bouffer aux canards qui deviendrons des canards mutants mangeurs d’hommes qui auront soif de pouvoir et qui voudront conquérir l’humanité mais qui au final se feront bouffer par des fourmis ! Comment ? Je ne sais pas encore, mais c’est presque sûr ! Ceux qui ont soif de pouvoirs et qui bouffe des hommes et des bouts de pains se font toujours bouffer par plus petit qu’eux…Comment ça pourquoi des fourmis ? Osez dire que les fourmis c’est plus grand que les canards….Incultes…

Mais bon passons…Tranquillement installée sur ce banc j’attends la réponse de la gardienne de la pluie à qui je n’aurais jamais du poser une question aussi débile ! Pourquoi diable je vais passer moi hein, je vous le demande ! Elle va croire que je suis jalouse et en conclure dans le pire des cas que je sors avec ce crétin de boss, et dans le meilleur que je l’aime secrètement…Ayame-no-Baka ! Bah au pire si elle commence à se faire des idées je pourrais toujours tuer ce crétin de boss pour lui prouver le contraire…Mais le problème va être après de trouver un boss de remplacement…Je pourrais voter pour Will…Mais si je faisais ça, je suis sure qu’il prendrait Luna en bras droit ce semi traitre ! Oui semi, parce que même si d’un côté j’aurais voté pour lui, Luna quant à elle est sa maitresse depuis des années. Pourquoi tuer un mec aussi bête, aussi débile, aussi énervant se trouve être si compliqué hein ?! J’aurais jamais dû rester fidèle à cette famille, j’aurais dû le trahir, au moins je n’aurais pas eu de problèmes après sa mort ! Mais seulement voilà…J’ai beau dire ce que je veux, que je le hais, que je le déteste, que je veux sa mort, que je m’entends pas avec les autres gardiens…Je suis…Je ne suis pas une traitresse. Enfant, j’ai choisir de suivre Zephir et sa famille, et je le suivrais jusqu’à la mort. Parce que…Parce que…Parce qu’il m’a donné quelque chose d’amusant à faire de ma vie…Je suppose.

La gardienne de la pluie m’a suivi jusqu’à ce banc pour finalement s’asseoir à mes côtés. Quand je pense qu’elle est « la pluie pleine de fierté effaçant tout »…Cette description ne va pas du tout à l’enfant associable qu’elle est. Mais d’un autre coté je crois qu’elle est également la plus saine d’esprit du groupe…Enfin vu la famille qu’on à, le contraire aurait été étonnant…Avec un boss psychopathe qui embrasse toutes les filles qu’il croise dans la rue, un gardien de la tempête qui méprise les humains et veut conquérir le monde, un gardien de la brume cannibale, un gardien du soleil qui lui fait volontiers son plat préféré, un gardien de la foudre fanatique de torture et une gardienne de la lune pyromane…Avec bien sur moi, qui n’en a rien à fiche de la famille et qui n’est là que parce que tuer est la chose qui me permet de m’occuper convenablement…Je crois, en fait que si Luna était la plus étrange avec tout ça, elle ne ferais peur…C’est déjà bien assez étrange de voir que la plus jeune est la plus sainte d’esprit…Enfin saine d’esprit…A sa façon hein ! Ou alors elle ne l’est pas, mais nous le fait croire ! Si ça se trouve, avec Will, elle s’éclate à monter une équipe de rugby avec des poules ! Pourquoi des poules ? Mais parce que c’est l’animal qui joue le mieux au rugby voyons ! Ne me dites pas que vous avez jamais vu une poule jouer au rugby, je ne vous croirais pas…Ou alors vous êtes incultes.

L’entraineuse de l’équipe de rugby sortit tranquillement son téléphone de son ourson. Quel façon barbare de ranger ses affaires. Elle ne peut pas prendre un sac à main, comme tout le monde ? C’est tellement plus élégant ! Et puis elle ferait moins…Gamine si elle abandonnait enfin Will pour un vrai sac à main ! En plus, plus vite elle le fera, moins ça sera douloureux pour elle quand la gardienne de la lune s’en servira pour allumer la cheminée qu’elle n’a pas ! Ou pour faire un barbecue…En famille ! Quelle générosité d’avoir invité également la peluche, n’est-ce pas ? Mais je m’égare…Luna ralluma donc son téléphone avant de le mettre sous mon nez, alors que l’écran affichait le dernier message qu’elle avait reçu, dont le destinataire était bel et bien Zephir. Alors comme ça ce crétin de boss n’harcèle pas que moi ? Je ne sais pas si je dois m’en sentir soulagée ou offensée…Je ne sais pas si ça doit me faire plaisir de savoir qu’il n’est pas aussi collant avec moi ou si ça me rend un peu jalouse de voir qu’au final il traite tout le monde de la même façon…Une minute ! Moi ? Jalouse ? C’est ridicule ! J’en suis ravie, il ne peut en être autrement ! Parce qu’il m’agace tellement ! C’est un boss idiot qui m’empêche de vivre comme je le voudrais et qui n’aime pas quand je fugue plusieurs jours après tout ! Donc je ne suis pas jalouse, j’en suis ravie ! Et j’espère sincèrement qu’un jour il m’oubliera au profit de Luna et de Will !

Maintenant que ceci était réglé…Trouver le mouton ! Ah non, c’est vrai, il y a dans cette charmante petite ville une autre créature hideuse et répugnante que je dois trouver et éliminer avec cet exécrable mouton. Immonde reptile qui répond au nom de caméléon…Je ne vois que ça. Personne ne peut tant me ressemblé sans avoir recours à illusion ou artifice après tout…je suis trop parfaite. Comment trouver ce double, ce « doppelganger » comme on aime à le nommer ces dernier temps…La mode je suppose…Et vous savez moi la mode tant que ça ne concerne ni fringues ni maquillages…Appelons le « Hideux Répugnant & Immonde Reptile » ! C’est tellement plus simple ! Mais Où chercher ?! Ca aime quel genre d’endroit, les caméléons ? Bah quoi je ne suis pas experte en animal moi…Et encore moins ceux qui me répugne. Je sais que les chats on en trouve un peu partout parce que c’est tellement fidèle que ça se barre toute les cinq minutes….Un peu comme moi en fait. Les chiens généralement se trouvent dans les jardins, ouais c’est drôle les gens ces temps prennent beaucoup de chien. Ça monte la garde il parait…Ouais en fait clairement les gens espèrent que les chiens en gentil petit animal qui ne sait que remuer la queue devant ses maitres, et ce même si ceux-ci les frappaient, les protège de dangers éventuels tels que…Nous ! Tient étrange…Ça me fait penser à quelqu’un ! Un chien toujours là tout content à remuer la queue quoi qu’on lui puisse lui faire ou lui dire…Ah tient la Gardienne des Peluches de la famille se lève…Quelle idée de me couper ainsi dans ma réflexion ! Alors que j’étais sur le point de trouver que c’était Shin qui m’y faisait penser ! Elle ne tient pas à la vie cette petite…

D’un regard, elle m’indiqua de la suivre…peut-être avait-elle une idée derrière la tête ? Si c’est le cas, je ne te tuerais pas, petite Luna…Pas aujourd’hui. J’ai hâte de voir ce que tu as derrière la tête petite…Sale petite effrontée ! Tu te crois drôle à me faire signe ainsi avec son ourson en me prenant pour une débile ?! Je me vengerais, sale gamine…Mais pour l’instant…Tu sembles avoir une idée derrière la tête, et si tu sais trouver cet exécrable caméléon, alors je suppose que te supporter un peu plus vaut le coup…Et puis, petite Gardienne…Si ce caméléon me défoule assez je ne m’en prendrais pas à toi…En revanche, si tu ne trouves rien…Je ne donne pas chère de ta peau…J’ai besoin de passer mes nerfs et tant pis si c’est sur une partenaire momentanée…Si tu me calme après tout, cela restera un travail d’équipe, n’est-ce pas ? La question, c’est comment cacher à Zephir que je t’ai tuée de mes propres mains ? Lui dire que Venise t’a tant plus que tu as décidé d’y vivre, avec ton ourson en peluche que tu as décidé par la même occasion d’épouser ? Il serait jaloux, certes, mais je suis expliquerais que c’est la vie et dans les minutes suivantes il sera déjà de nouveau dans la rue à embrasser n’importe qui…Hélas, Will lui-même serait-il consentant à t’épouser ? Zephir le sait comme moi…Si Will reste avec toi ce n’est que par pitié ! Will lui, aime une pomme, et voudrais avoir avec plein de petites peluches pommes ! Quand on regarde, entre…ça, cette chose qui nous sert de boss, et ce cuistot particulier qui drague à longueur de temps est qui est un brin pédophile…On se demande comment on fait pour faire réellement peur en fait…
« Viens. »

Elle s’était arrêtée un instant, restant dos à moi pour m’adresser cet unique mot, qui sonnait un peu trop comme un ordre à mon gout. Dieu ce qu’elle commence à m’énerver, pourquoi diable ai-je accepté de partager ma proie avec cet enfant ? Je devrais arrêter d’être si généreuse…ça me perdra…Enfin ça causera la perte de ceux avec qui je le suis plutôt…Mais après ça me reste sur la conscience et c’est surtout ça le problème. Luna se risqua à aller interroger quelqu’un cette fois…Luna qui parle à une personne autre que Will…Elle est malade ? Elle semble avoir à peu près l’âge de Luna…Peut-être qu’elle essaye de faire amie-amie ? Avec un peu de chance elle va l’inviter à vivre chez elle et j’en serais débarrassée sans même avoir à tacher ma jolie robe de son sang…Comment ça elle est sûre de m’avoir déjà croisé ?! Non je n’ai pas écouté un seul autre mot de cette conversation, mais forcement dès qu’on se met à parler de moi j’écoute…J’ai bel et bien un sosie dans cette ville alors…Ignoble caméléon attends un peu que je te trouve tu vas morfler…Une fois sa discussion terminée, elle reprit la marche, tu ne veux pas rester ici petite gardienne de la pluie ? Quel dommage…

Je l’ai suivi, restant derrière elle de quelques pas. Pourquoi garder mes distances ? Mais pour allonger sa durée de vie bien sûr ! Chaque minute qui passe sans résultat m’énerve un petit peu plus…Chaque pas qu’on fait conduit ma prochaine victime vers de plus en plus de souffrance. Et finalement, la place Saint-Marc…Tu es sérieuse Luna, tu penses vraiment que je vais me mêler à toute cette foule ? Il en est hors de question…Ma partenaire momentanée se mêla à la foule, alors que moi je restais dans cette rue relativement vide et calme, m’appuyant contre un mur en observant ses faits et gestes. Tu n’as pas beaucoup de temps, Luna, pour trouver cet ignoble caméléon, ma patience a des limites et elles sont bientôt atteintes…

Elle se posa finalement contre un pilier, qui, comme beaucoup, était placé entre deux terrasses sur lesquelles des gens tranquillement installés à des tables mangeaient ou buvaient un café. Elle n’en fit pas cas, les ignorants totalement, sans se préoccuper d’eux, elle baissa la tête. Alors c’est ça ta réponse, gardienne de la pluie ? Tu n’es pas capable de trouver ce caméléon, tu m’as fait faire tout ce chemin parmi la foule pour rien ? Je suis désolée Zephir, mais je ne pourrais pas retenir ma haine et mon envie de sang plus longtemps…C’est quelque chose que tu ne comprends que trop bien, pas vrai, boss ? Ah…Non, je ne suis pas désolée…Mais qu’importe…J’ai un besoin de ma défouler, ici et maintenant ! Je fis donc quelques pas vers elle alors qu’elle relevait la tête. C’est quoi ce sourire ? Vais-je finalement pouvoir m’amuser sur un misérable animal ? Ses lèvres bougèrent…Sans doute parlait-elle encore à ce cher Will…Aucune importance. Curieuse, j’ai recherché du regard ce point que fixait Luna.
« Bingo. »

Cette fille me ressemblait certes, mais elle devait certainement être suicidaire pour oser prendre mon image et se vêtir de la sorte. Maudit caméléon, faire une telle chose…Tu vas souffrir encore plus que prévu. Je la sens, cette haine, elle grandit en moi, et avec elle, mon envie de sang augmente. Un bref regard sur ma partenaire momentanée me permis de savoir qu’elle se dirigeait vers MA cible. D’accord, je partage le mouton, mais pas cet « Hideux Répugnant & Immonde Reptile ». Comment ça, il a mon apparence ? Il n’en reste pas moins hideux répugnant et immonde, puisqu’il ne s’agit pas de son vrai visage ! Mais peu importe, un sourire sadique s’afficha sur mes lèvres alors que je me disais que j’allais enfin avoir cette dose de sang qui me manque tant. Traversant la foule d’un traite, attrapant le caméléon par le bras et le trainant de force jusqu’à une petite rue de l’autre côté de la place, murmurant au passage quelques mots à Luna pour lui faire comprendre qu’elle ne devait pas intervenir.
« Celui-là, il m’appartient, ne t’avise même pas d’essayer de le toucher. »

Et sans un regard pour elle je l’ai trainé loin des regards, sans même prendre faire attention à si Luna m’avait suivi ou non. Quelle importance ? Elle était bien capable d’assister à une telle scène après tout. Bien que c’était une enfant, elle avait sans doute déjà assisté à nombre de séance de torture…Et si ce n’était pas le cas, elle était apte psychologiquement à assister à cela, sans ça elle ne serait pas une des gardiennes de Zephir. Elle ne le mériterait pas. C’est sans une gêne, sans un remord, et même avec un certain plaisir que mon sourire sadique affichait bien que je balançais le caméléon contre un mur de cette ruelle vide. Ca puait le mensonge à plein nez…saleté d’illusionniste. Je comprends pourquoi ce cher Hibari Kyoya ne pouvait les supporter, ces sales caméléons…ces imitateurs…Quelle dommage qu’il soit déjà mort…Me battre contre lui aurait pourtant été un réel plaisir... Je manque cruellement d’adversaire dignes de moi en ce moment…Peut-être devrais-je commencer à songer mettre Zephounet hors de lui pour qu’il daigne se battre contre moi ? Ça serait chose intéressante à faire…

Mais pour l’instant cette chose effrayée par un simple regard menaçant, ce caméléon aux airs de rat effrayé à qui on aurait presque honte de donner de mort aux rats doit être ma priorité. Appuyé contre le mur…Tremblant, il finit par perdre l’équilibre et se retrouvé sur les fesses. Quand diable vas-tu, sale rat, reprendre ta véritable apparence. Je hais les gens de ton espèce, ils me donnent envie de vomir. Mais je dois bien avouer que garder assez de concentration pour maintenir cette sale illusion, ce tissu de mensonge, c’est bien joué. Combien de temps vais-je mettre avant de te faire si peur que tu en perdras tes illusions et te mettras à pleurer comme un bébé à qui on a retiré son si précieux biberon de lait tiède ? On me l’a souvent dit…Je suis aussi effrayante que cet ancien gardien du Nuage Vongola…Nous nous ressemblons beaucoup, partait-il. Je me demande si tu le pense, toi aussi, le rat ? Et si je faisais un test ? Mon sourire s’élargit…Avant que je prononce quelques mots d’un ton neutre et amusé…qui rendait le tout tellement effrayant.
« Quelle audace…Prendre mon apparence vêtu de tel vêtement et oser encore la garder en ma présence…Je vais te mordre à mort pour avoir osé m’insulter de la sorte. »

Tout au long de ma phrase je m’étais approché lentement…Pour finalement murmurer la seconde partie au creux de son oreille, accroupie à côté de lui. Il fut si déconcerté, pauvre rat, qu’il reprit enfin sa véritable apparence. Un garçon de quelques années mon ainé…Sans se décollé de ce précieux mur, il s’éloigna un peu de moi par le coté…J’aime cette peur, cet effroi que je lis dans son regard, sur son visage…Ça me donne de plus en plus envie de sang. Doucement je me redresse, regardant un peu autour de moi. Quelle dommage, cette ruelle est un cul de sac, tu ne pourras donc pas t’enfuir…Et manque de bol pour toi, il y a une magnifique barre de fer qui se trouve là, à quelques pas de moi. Bien sûr, j’ai mes épées, mais la barre de fer, c’est tellement plus utile pour torturer. C’est vrai, avec les épées je pourrais te tuer un peu trop vite, par mégarde ! Je vais donc chercher cette si fabuleuse barre de fer qui semblait n’attendre que moi avant de me poster à nouveau devant toi, toujours aussi effrayé, me suppliant de toutes les façons possible et imaginable de te laisser la vie sauve…Je ne te tuerais pas pourtant…pas tout de suite. Avant cela il faut que tu parles…Que tu me dises où est ce sale mouton qui a dérobé de si précieux documents…Je donne un coup dans le vide, qui s’arrête à quelques millimètres de ton visages, avant de parler d’un air détaché, les yeux rivés sur cette barre.
« Tu sais…Je n’ai jamais été une pro` en matière de torture, comme Ichi-kun, mais il m’a éduqué quelques bases…Comme les parties du corps qui font les plus mal, sans pour autant être des points vitaux…Je ne te dissimulerais pas que je prendrais grand plaisir à te faire souffrir, le nier serait même mentir…Cependant, je suis prête à t’offrir une mort rapide et sans douleur si tu acceptes de me dire où se trouve ce satané mouton qui a volé des documents à mon haïssable famille… »

Ichiro m’a également expliqué la façon de penser des gens torturés, insistant bien sur le fait que si on était assez doué pour les garder en vie, ils finiraient toujours par parler. « Il va nier le connaitre en premier lieux. ». Et c’est exactement ce qu’il fit. Il me demanda de qui je parlais, me jurait qu’il ne voyait pas de quoi je parlais, que personne de sa connaissance n’aurais osé voler des documents à une famille crainte comme la nôtre. Je n’aime pas les menteurs, hélas. Et cette si jolie barre de fer, dans un cri d’effroi et de douleur alla se planter dans la main du menteur, entrée par le dos de la main, tranquillement posée sur le sol, ressortie par la paume pour finalement aller se planter de quelques millimètres dans le sol. Le sang commença à couler doucement, tachant un peu plus à chaque seconde qui passait le sol. Et ce garçon traduisait une si belle souffrance sur son visage…Amusée je regardais le sang s’écouler petit à petit. Un petit temps de réflexion le ferait peut-être changer d’avis, peut-être lui ferait-il enfin se souvenir ? Hélas non, seul des sons d’agonie sortaient de sa bouche…Elle m’exaspère déjà…Si seulement il y avait un autre moyen de communiqué, je ne serais arrangé pour qu’aucun son d’agonie de sorte de là !
« Aurais-je oublié de te dire que je déteste les menteurs ? Je ne comprends pas…Tu gagnerais du temps et soufrerais moins à me parler alors pourquoi t’entêter ? Dans les deux cas tu vas mourir alors pourquoi ne pas vouloir le faire de la façon la plus douce possible ? Peut-être devrais-je te faire comprendre à quel point il ne faut pas rigoler avec moi…Tu ne tiens pas à ta seconde main n’est-ce pas ? Quelle question stupide ! De toute façon tu ne l’emporteras pas en enfer… »

Posant un talon sur sa main pour pouvoir sortir plus facilement le bâton, je me rendis compte que finalement mes beaux vêtements allaient être tachés de sang alors qu’il hurlait de nouveau. Quel dommage…Je les aimais tant. Mais tant pis ! Je place le bâton juste au-dessus de sa seconde main… « Il va ensuite soudainement se souvenir mais prétendre ne pas connaitre l’endroit où se trouve son compagnon ». Ichi-kun…Je pourrais presque te croire devin. Mais oser me hurler d’attendre pour ne me donner aucune information ? Crois-tu, sale rat, que je vais vraiment croire que tu ignores où est ton ami ? Je ne doute pas un instant que tu le connais bien et que vous avez travaillé ensemble…Mais me dire que tu ignores où il est parce qu’il ne s’est pas présenté au point de rendez-vous…Me prends-tu vraiment pour une idiote ? Et de quel droit un sale rat sans intérêt ose me donner l’ordre d’arrêter ?! Furieuse, je plante cette barre de fer dans son autre main, mais pas de la même façon que pour la précédente. D’une façon plus lente…Que cette fois son cri soit justifié…Pauvre chose. Tu sembles si faible…J’aurais presque honte de devoir m’occuper d’un misérable vers de terre dans ton genre ! Procédant de la même façon que pour la main précédente, j’ôtais la barre de sa seconde main, l’observant avec mépris. Elle est chouette, cette barre…Elle n’est pas pointue mais on a aucun mal à faire des tous dans les cafard avec…Le problème, c’est qu’on peut rien couper avec ça…

« Après ça, tout dépends de sa résistance physique et mentale, mais en s’y prenant bien, il finit toujours par parler. ». Combien de temps une tortionnaire débutante va-t-elle mettre à te faire parler, sale rat qui se prend pour un caméléon ? Ou peut-être es-tu un caméléon qui se déguise en rat, sachant que tu es au moins aussi misérable que cet abject rongeur ? Peu importe, le résultat sera le même, j’aurais mes informations, et toi, tu vas mourir dans cette ruelle sans que personne ne soit là pour s’en faire de ton misérable sort et du soit disant « salut de ton âme ». Quelle blague…Toi comme moi sommes destinés à pourrir en enfer, quelle que soit les prières que l’on pourrait faire pour nous. Quel dommage…Condamné à être à jamais avec moi dans l’au-delà…J’aurais grand plaisir à m’occuper de toi là-bas pour passer le temps…Je prendrais bien mon temps avec toi à ce moment-là…Mais pour l’instant, je dois te faire parler au plus vite avant de te tuer par mégarde tellement ton existence même m’irrite. Tu es là à te tordre de douleur…C’est la seule chose qui fait que tu n’es pas mort. Ces sons de souffrances qui sortent de ta bouche m’exaspèrent…Si je pouvais ne plus les entendre je ne m’en porterais que mieux !

Mine de rien je suis surprise…Est-il si bête ? Il n’a même pas tenté une seule seconde de prendre les jambes à son coup. Il s’est éloigné un peu, mais rien de plus. Je lui ferais tellement peur qu’il ne peut se tenir sur ses misérables jambes ? Je dois l’avouer, ça m’arrange…Mais d’un autre côté je devrais tout de même faire un effort pour l’empêcher de pouvoir s’enfuir non ? Pour ça que j’ai que ce bâton…Bah tant pis, au besoin de le récupèrerais ! D’un geste rapide, pour qu’il puisse également bien s’enfoncer dans le mur également, je le plante dans l’épaule gauche du garçon, qui laissa s’échapper de sa bouche un autre hurlement de douleur. Il porta immédiatement sa main droite à son épaule. Qu’espères-tu faire ? M’agenouillant devant lui, je lui attrape un moment le poignet pour observer ce qui reste de sa main…Ce n’est pas très élégant, cet horrible trou au milieu de ta main…Ça serait tellement plus esthétique de ne plus avoir de main du tout…De toute façon, tu n’y tiens pas, pas vrai ? Si tu y tenais, tu aurais parlé tellement plus vite…Je lâche ton poignet…Ma main est toute tachée de sang à présent...Quelle dommage…J’aimais beaucoup ces vêtements et ce sac. Fouillant dans ce dernier, je finis par sortir une simple boite de stockage. Celle qui contient ma dague, mon premier instrument de crime…Ce cadeau du boss…Enflammant ma bague du Nuage, j’ouvre cette boite et m’empare de l’objet.
« C’est vraiment dommage d’en arriver là…Je vais finir toute tachée de sang, mes vêtements vont être gâchés tu sais ? Tout serait plus simple si tu y mettais un peu du tient…Regarde à présent tes horribles mains…Dans quel état elles sont ! Mais je suis gentille…Je vais améliorer cela. Ce n’est pas comme si elles allaient te servir pour ce qu’il te reste de vie n’est-ce pas ? »

Attrapant de nouveau son poignet, d’un geste vif, je le séparais enfin de cette affreuse main trouée. Le sang gicla, sur mon visage, mes vêtements, et mon air neutre, détaché, restait. Il hurla de nouveau, attrapant son poignet avec la main qui lui restait. Et je restais là, à le fixer, à attendre qu’il se décide enfin à parler. Ne sais-tu donc rien faire d’autre que hurler ? Allons, parle petit rat, toute cette comédie commence sérieusement à m’énerver. Je pourrais te tuer sans m’en rendre compte…tellement tu m’exaspère. J’en ai assez de toi…Je veux récupérer ces maudis documents, et rentrer au QG, les balancer à la gueule du boss en lui faisant remarqué combien c’est un abruti, combien il est facile de le voler avec ses systèmes de sécurité médiocres, et finalement aller prendre un bon bain chaud…Et toi tu retardes tout ça…
« Tu n’es vraiment…qu’un monstre… »

Un monstre ? Moi ? Le pauvre…En face de quoi aurait-il cru être si s’était Zephir ou Ichi-kun qui se serait occupé de lui ? Je soupire…Quel idiot. Pourquoi parle-t-il si c’est pour dire une suite de mots qui ne m’intéresse pas ? Impassible, je regarde le sang s’écouler de la blessure que je viens de lui faire.
« Je vais devoir te découper en combien de morceau avant que tu ne parles ? »

Je saisis son second poignet. A la morgue on le surnommera « l’homme sans mains ». Les enfants raconterons des histoires d’horreur à son sujet et viendrons vérifier sur son cadavre s’il lui manque vraiment ses mains…Et partirai en courant en voyant qu’il manque bel et bien les mains de ce cadavre…Je me demande quelle genre d’histoire ils raconteront. Que sa femme lui a coupé les mains parce qu’il regardait trop la télé et ne faisait pas assez la cuisine à son gout ? Ou alors un retour de ce charmant jeune homme avec sa tronçonneuse ? Ou peut-être un fantôme qui cherchait désespérément à retrouver des membres pour se faire un nouveau corps ? Un nouveau savant fou voulant façonner un nouveau mort vivant un jour d’orage ? Une hyène affamée ? Qui sait…Les enfants de nos jours ont tellement d’imagination ! Mais je m’égare…Au revoir, seconde main tout aussi hideuse que la première ! Le sang gicle de nouveau…Mais ça, c’est presque un service que je lui rends ! Elle était tellement affreuse, avec ce trou que j’ai moi-même fait ! Ah ce cri…J’en ai assez de ce cri…J’ai mal à la tête…Observant d’un air neutre le sang qui coulait tranquillement sur ma lame, je repris la parole, d’un ton neutre, avec tout de même un soupçon d’amusement.

« Qu’est-ce que je vais découper maintenant ? Une oreille peut-être ? Ensuite je pourrais arracher chaque ongle de tes doigts de pieds…Oui, je suis un peu bête de ne pas y avoir pensé pour les mains, mais mieux vaut tard que jamais. Ensuite je pourrais…Couper un a un tes doigts de pieds en petits morceaux…Puis je pourrais te les faire bouffer…Tu dois avoir faim non ? Et ensuite tes pieds y passeront également…Ichi-kun m’a également appris comment ouvrir quelqu’un tout en le gardant conscient…Tu sais, le métier de chirurgien m’a toujours fasciné…Je pourrais-être jouer un peu avec toi…Ainsi tu ne m’aura pas tant que ça fait perdre mon temps…Oh mais ne me remercie pas tout de suite ! Ecoute ça ! J’ai gardé le meilleur pour la fin ! Après ça je pourrais... »

« Ca suffit…Je vais parler…Mais pitié…Achève moi… »

« C’est très impoli de couper la parole à quelqu’un. »

Cette fois on pouvait clairement lire la haine dans mes yeux, que je posais sur lui. Pour le faire taire, j’ai planté ma dague dans son estomac, prenant soin de ne toucher aucuns organes vitaux. Soupirant, je l’ai ressortit le plus lentement possible, afin de bien le faire souffrir. Assez, j’en ai tellement assez. Si je l’interroge, je vais le tuer avant qu’il ne m’a tout dit. Posant un regard plein de dégout sur lui, je me suis levée et je lui ai tourné le dos pour faire quelques pas. Rien à craindre, il est « cloué » au mur après tout. Luna était là, juste à la sortie de la ruelle. Je ne saurais pas même dire depuis combien de temps elle est là et si elle regarder ce magnifique spectacle…Je ne vais pas passer inaperçue moi à présent, toute couverte de sang…Mais tant pis. M’appuyant contre le mur perpendiculaire à celui de la ruelle, je lui ai adressé quelques mots.
« Occupe-toi de récupéré les informations dont on a besoin…Si je l’interroge de moi-même je risque de le tuer…Ah, et ne l’achève pas. Il mérite de crever comme un chien sans que personne ne se soucie de lui. »

Puis, toujours appuyée contre le mur, je me suis laisser emporter aller, m’asseyant par terre, avec ce sur pour dossier…Que c’est inconfortable…Vivement le retour au QG…

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Kayashima Luna
Van Sidèris
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Kayashima Luna

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MessageSujet: Re: Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame]   Un suicidaire chez les VS ♥ [Pv Ayame] EmptyLun 6 Jan - 12:53



Un suicidaire chez les VS
Aya & Luna

Comme la vie pouvait vous sembler stupide des fois … Autant vous pouvez vous plaire à rester tranquille dans votre coin, autant il existe des jours comme celui-ci où vous vous mettez à discuter avec une fille qui ne vous revient pas. Pas n’importe laquelle bien sûre, celle-là se trouve être le bras droit du Boss … une gardienne superficielle et hautaine quoi de plus agréable pour s’en faire une « amie » ? Arrêtons nous en là tout de suite! Une amie? Qui diable avait pu dire ou penser une chose pareille?! C’était comme dire que les cochons étaient capables de voler, une parfaite aberrance! D’ailleurs qui avait pu inventer des expressions aussi particulières? Une folle vouant un culte à la déesse chat comme tel est le cas dans un film de Scooby-Doo? Allons savoir, mais oser prétendre qu’un cochon pourrait voler, il y a des limites. Il est vrai que dans les Simpson ce fait s’est déjà présenté par une suite de circonstances malheureuses … pauvre bête rose qui fût loin de se retrouver à table avec sa pomme dans sa bouche. Une pomme … pourquoi pas du céleri? C’est tout aussi digeste et ca donne du goût, tout comme le persil! Mais il a fallut que ce soit une pomme bien rouge! Que dirait la pauvre sorcière de blanche neige si elle voyait à quoi l’un de ses fruits était réduit … Elle n’apprécierait certainement pas que l’on utilise son icône maléfique afin d’assaisonner un met se trouvant le long d’une broche enfin, encore faudrait-il qu’elle existe pour cela.

Penser à tant de futilités, à quoi donc pensait Luna, ca ne lui ressemblait pas du tout. A force de trop réfléchir à ce genre de bêtises, elle finirait certainement par descendre à leurs niveaux ce qui ne serait pas enviable quoique, en y réfléchissant, cela laisserait le Boss sans tête pensante comme si le poisson rouge se trouvant dans le bocal lui servant de cerveau serait partit … Là il fallait avouer qu’elle aimerait bien voir comment il réagirait dans cette situation désastreuse … Il se ferait certainement manipuler par le reste des gardiens, chacun essayant de tirer profit de la situation à ses fins personnelles. Après tout, que pouvait-on attendre d’autres des Van Sidéris? Sans foi ni lois, telle est la règle qui régit les membres de cette famille peut ordinaire dirigée par un Boss qui, avouons-le, est un imbécile … Bien qu’il ne soit pas très éclairé par moment, la jeune fille l’appréciait tout de même non pas parce qu’il était son supérieur loin de là, mais bien parce qu’il se trouvait être sa seule famille surtout depuis la mort du précédent parrain. C’était ca d’avoir été recrutée très jeune … mais, maintenant qu’elle y pense, Ayame avait suivit le même chemin qu’elle quelques années plus tard et que ce soit aujourd’hui ou à l’époque, leur relation ne consistait qu’en de brefs regards tantôt pensifs, tantôt méprisants. Cette journée était décidemment unique en son genre.

Unique … oui c’était bien le mot convenant, raison de plus lorsque l’on venait à croiser le clone du bras droit à Venise. Une chose était sûre la gardienne de la pluie avait vu juste en choisissant cet endroit, bien que la direction vers laquelle elle avait regardé était tout à fait arbitraire. Cet ennuyant personnage était tout juste dans sa ligne de mire, il fallait l’avouer il ne leur avait pas rendu la tâche facile. Plus elle y pensait et plus elle se disait qu’il devait être suicidaire premièrement pour oser se jouer des Van Sidéris et deuxièmement pour avoir user de l’apparence d’Ayame. Elle le plaindrait presque si elle avait le temps pour cela mais voyez-vous, ce n’était pas le cas. Une chose est sûr, sa coéquipière ne lui pardonnerait pas son affront … C’est d’ailleurs sans lui prêter attention qu’elle s’approchait lentement de leur cible de l’instant. Bien sûr ce ne fût pas long avant que la gardienne du nuage ne la remarque et ne s’empresse d’arriver à la hauteur du plaisantin, le fou du roi sans doute à en juger son étonnante stupidité. Une fois là, elle lui attrapa le bras comme si elle allait lui arracher mais d’ailleurs, n’était-ce pas ce qui allait finir par lui arriver? Un malheureux démembrements? Elle était bien assez sadique pour cela mais passons. Trainant sa jumelle, la jeune fille traversa la place afin d’arriver à l’entrée d’une petite rue. Elle aurait réellement pu lui arracher le bras … Elle devrait sérieusement penser à son image en pays hostile! Comment régirait les gens s’ils faisaient attention à la façon dont elle trainait sa sœur derrière elle voyons, ce n’est pas de la sorte que l’on devrait se comporter, un peu plus de douceur tuerait-elle? Question idiote … Ayame n’est pas douce désolée pour vous et d’ailleurs, vous devriez éviter de la regarder avec trop d‘insistance, elle pourrait vous percez un œil à forcer de l’observer enfin, je vous aurais prévenue. Oups, il semblerait qu’à force d’essayer d’empêcher que tout ce monde s’offre un joli cache-œil que la plus jeune ait oublié ce que sa très patiente « amie » lui avait murmuré en chemin …

« Celui-là, il m’appartient, ne t’avise même pas d’essayer de le toucher. »

Des menaces? Il semblerait que même avec ce lapin tout fraichement attrapé, qu’elle ne perde pas son amabilité. Qu’elle était si adorable et agréable pour son si beau visage … Et oui, malgré son caractère aux airs d’exécrables, elle n’en restait pas moins jolie cette gardienne de quoi rendre fou le plus amoureux des hommes. Le pauvre, devoir se retrouver face à telle beauté empoisonnée, il y a de quoi se sentir mal ne croyez-vous pas? Comme vous le savez déjà, l’habit ne fait pas le moine mais y contribue, vous l’apprendrez certainement à vos dépends … Avoir l’air calme et désintéressée n’est pas juste une marque de timidité ou de replis dans ce monde qu’est celui de la mafia, mais bien une marque signifiant qu’il serait dangereux de vous approcher si vous n’avez pas été préalablement invité … En parlant de danger, n’est-ce pas la situation dans laquelle se retrouvait ce pauvre illusionniste? Bien sûr pauvre, sans un sous, fauché si vous préférez … Pourquoi donc? Vous me semblez bien long à la détente mais dans sa grande bonté d’âme, Luna est décidée à vous éclairer avant qu’elle ne vous tue, elle n’aime pas les témoin vous savez. Ainsi, comme je le disais, il fallait promettre une énorme somme d’argent à cette créature pour qu’elle fasse de ses pires cauchemars une réalité en s’en prenant à la gardienne du nuage de la famille Van Sidéris. Avouons que se jeter corps et âme dans cette mission suicide devait être très largement récompensé en cas de survie bien que le pourcentage ne dépasse en aucun cas les 5 pourcents. Consciente ou pas de cette injustice digne des plus grands kamikazes, la cible d’Ayame était à présent accolée contre un des murs de cette ruelle vide de monde, tremblant de peur tellement que l’on pourrait facilement imaginer une queue revenant entre ses jambes. Un batard doit en rester un peu importe sa vie à croire … La chienne finit par s’effondrer au sol sous la force de ses tremblements la faisant tituber, pitoyable! Il était rare de voir des gens agir de la sorte dans le milieu qui était le leur. Il existait donc des personnes comme cela, à l’affut de moindre sous, utilisé sans vergogne comme sous-fifre reptilien de dernière zone … Qu’était donc devenu la mafia? Une bande d’ignorant fauché après avoir contracté des dettes chez des personnes louches? Quoique louche était un mot un peu trop doux pour la mafia … Voilà ce qu’était notre caméléon que nous sommes bête! Ce n’est qu’une basse besogne leur étant attribuée afin de rembourser ses dettes! Son propre chemin vers la mort, c’était une famille intéressante qui s’opposait aux Van Sidéris. En tout cas, la gardienne devait bien s’amuser à ses dépends bien que cela ne faisait que commencer.

« Quelle audace…Prendre mon apparence vêtu de tel vêtement et oser encore la garder en ma présence…Je vais te mordre à mort pour avoir osé m’insulter de la sorte. »

La gardienne du scorpion venait de prendre la parole de son ton neutre habituel mais qui cette fois, se voulait légèrement effrayant. Que dire d’autres si ce n’est que cela avait eu exactement l’effet escompté? Sa doublure aurait du mal à s’en remettre d’ailleurs à présent elle ne l’était plus. En effet, la peur l’avait fait apparaître sous son véritable jour alors qu’il s’éloigna rapidement de la jeune fille qui s’était accroupie devant lui, s’il savait ce qui l’attendait … Le laissant un instant seul le garçon caméléon, elle alla ramasser une barre de fer non loin et revint se poster devant lui alors qu’il implorait déjà sa clémence.

« Tu sais…Je n’ai jamais été une pro` en matière de torture, comme Ichi-kun, mais il m’a éduqué quelques bases…Comme les parties du corps qui font les plus mal, sans pour autant être des points vitaux…Je ne te dissimulerais pas que je prendrais grand plaisir à te faire souffrir, le nier serait même mentir…Cependant, je suis prête à t’offrir une mort rapide et sans douleur si tu acceptes de me dire où se trouve ce satané mouton qui a volé des documents à mon haïssable famille… »

Ayame commença son interrogatoire alors que la cible se déchargeait de tout sans sommation, insistant sur le fait qu’il ne savait rien du tout peu importe les questions qu’elle lui posait. La plus jeune des gardiennes, déjà lassée, s’installa fesses au sol contre l’un des murs de cette rue finissant en cul de sac, tout en retournant sa peluche vers elle. A ce moment, des cris de douleurs retentirent en un écho, des cris provenant du jeune homme qui tentait vainement de jouer au plus fin. Luna posa ses mains sur les oreilles de Will tout en tournant sa tête histoire de voir ce qui avait causé ce raffut. Il s’avéra que l’autre demoiselle s’ennuyait déjà à tel point qu’elle venait d’enfoncer sa barre de fer dans l’une des mains de la pauvre victime … Faites attention très cher intéressés, cette beauté en plus d’être empoisonnée comme cité plus haut, est également une personne de type S j’entend par là sadique. Approchez-vous en seulement, si vous l’embêter vous risquez de ne pas en revenir, au sens propre du terme naturellement. De quoi refroidir même le plus chaud des lapins à moins que ce ne soit un type M, un masochiste, où là il sera tout à son jeu mais risquerais d’avantage de se faire tuer après tout, jouir de la douleur n’est plus du goût de la demoiselle sauf si c’est elle qui l’inflige bien entendu.
« Aurais-je oublié de te dire que je déteste les menteurs ? Je ne comprends pas…Tu gagnerais du temps et soufrerais moins à me parler alors pourquoi t’entêter ? Dans les deux cas tu vas mourir alors pourquoi ne pas vouloir le faire de la façon la plus douce possible ? Peut-être devrais-je te faire comprendre à quel point il ne faut pas rigoler avec moi…Tu ne tiens pas à ta seconde main n’est-ce pas ? Quelle question stupide ! De toute façon tu ne l’emporteras pas en enfer… »

Bien entendu, il continuait de nier l’évidence … S’il connaissait seulement Ichiro ou même ses conseils, il arrêterait certainement son cinéma et capitulerait dans la minute non, dans la seconde! Pauvre bête … Il aimait peut-être ca après tout. La jeune fille ne le comprenait décidément pas, s’opposer aux Van Sidéris était pourtant effrayant en sois et signifiait par suite logique, la mort. Alors pourquoi s’entêtait-il? Il ne resterait qu’un idiot après son trépas et non un héro sortit de nulle part. S’il avait consentit à coopérer sans doute n’aurait-il pas perdu l’usage de sa deuxième main à l’instant? Le bras droit semblait prendre plaisir à l’entendre crier encore et encore et à voir son visage se décomposer sous la douleur engendrée par le nouveau coup. Ne pouvait-on pas le faire taire? Will ne supportait pas ces hurlement qui s’annonçaient incessant …Rien de bien passionnant ne se passait là-bas si bien que Luna en fit une totale abstraction se contentant de serrer Will contre elle et de ne plus écouter ce qu’il se passait. La torture avait quelque chose de bien barbare et elle s’en passait bien. Pourtant, Ayame semblait bien décidée à mener la barque dans ce sens, c’en était désolant pour la demoiselle. Prenant le temps de parler avec sa peluche sans prendre garder aux autres sons, elle laissa filer le temps alors que son « amie » prenait grand plaisir.

« Combien de temps crois-tu que cela va durer? Tu ne sais pas non plus … Espérons qu‘elle se dépêche oui … »

Sa phrase finie, elle reposa ses mains sur les oreilles de l’ourson en attendant que la situation se calme ou tout du moins jusqu’à ce qu’il se décide enfin à leur donner les renseignements demandés ce qui ne mit pas encore trop longtemps à attendre. S’étant remise à l’écoute du couple sadique et torturé, elle posa son regard sur eux, percevant bientôt les supplications de la cible.

« Ca suffit…Je vais parler…Mais pitié…Achève moi… »

« C’est très impoli de couper la parole à quelqu’un. »

Il parlait mais pour que dire? Rien d’intéressant. Ces mots devaient donner juste envie à la gardienne de le tuer sur place, sa voix soufflait tel un supplice, c’en était insupportable tellement que Luna tourna de nouveau la tête dans leur direction et vit sa coéquipière donner un cadeau à son ancien clone. Une dague dans le ventre, voilà ce qu’il venait de récolter à force de l’énerver … Il l’avait cherché dans un sens. La jeune n’en avait que faire de lui, à vrai dire elle s’en passerait bien cependant la seule chose qui la dérangeait c’était encore et toujours ces cris qui commençaient à lui donner mal la tête et également à Will. Tout ce sang qu’elle voyait de là où elle se trouvait … une chance que la peluche ne soit pas à côté d’une telle scène, il serait une nouvelle fois taché … Le bras droit tourna le dos à sa victime et s’avança vers la gardienne de la pluie presque étonnée de la voir ici et c’est, en s’appuyant bientôt contre un des murs, qu’elle lui adressa la parole.

« Occupe-toi de récupéré les informations dont on a besoin…Si je l’interroge de moi-même je risque de le tuer…Ah, et ne l’achève pas. Il mérite de crever comme un chien sans que personne ne se soucie de lui. »

C’était clair, elle n’en pouvait plus! Ses jérémiades et sa résistance avaient fini par lui donné envie de le tuer de suite mais elle se retenait et à présent, donnait le reste du boulot à la jeune fille. Au moins, elle n’aurait plus à entendre ses hurlements pendant qu’elle l’interrogerait elle-même? L’idée ne lui sembla pas mauvaise. Comment Ayame avait-elle réussit à le garder en vie alors que ses habits étaient dans un tel état? Elle pourra bien se moquer de son style vestimentaire plus tard en voyant tout ce sang incrusté dans la fibre de ses vêtements … un sourire se dessina sur son visage à cette idée. La jeune Luna se leva, s’avançant du misérable clown alors que son « amie » posait ses fesses au sol. Pourquoi un clown? N’était-il pas drôle dans son imitation de la gardienne? Absolument quoique le plus amusant était sans doute la réaction de son modèle à qui cette farce ne plaisait absolument pas. Arrivée à hauteur du jeune homme, elle le regarda avec insistance avant de se demander s’il allait réellement parler.

« Tu crois qu’il va tout nous dire toi? Tu as raison, sans essayer on ne le saura pas … »

Elle venait de parler à son ourson sous les yeux presque horrifiés de la personne se tenant devant elle. Comme si Will était agressif … Non mais franchement qu’avait-il contre lui? Il était adorable son ourson! Elle lui jeta alors un regard noir signifiant implicitement de ne faire aucune remarque au risque de mettre un terme à son existence ce qui eu pour étrange effet que la chose se replie sur elle-même, étonnant. Il n’était pas si différent d’un cafard en fin de compte mais soit, là n’était pas la question de savoir de quel animal il descendait en plus du chien. De son ton désintéressé, elle lui demanda de bien vouloir lui dire qui l’avait envoyé dans cette ville avant que le silence ne retrouve place. Déjà qu’elle n’avait pas très envie de lui parler, il laissait les choses perdurés, le faisait-il exprès? Il était vraiment inconscient ce pauvre mec … Bientôt cinq minutes étaient passées et il n’avait toujours pas ouvert la bouche pour autre chose que de cracher du sang, c’était très malpoli d’agir de la sorte! On se retenait en public tout de même! Toujours rien hé oh y’a quelqu’un? Une crise d’absence peut-être? Qu’ils étaient vraiment pitoyables ces gens. Voyant un cailloux sur le sol, la jeune fille décida de shooter dedans pour qu’il atteigne la vermine et bien qu’elle n’ai jamais joué au football, ce petit projectile alla directement s’écraser sur sa tête. Goal! Il réagit enfin en poussant un petit cri de douleur, c’était fatiguant d’entendre sa voix … Enervé, il allait certainement se mettre à gueuler mais voyant toujours l’air neutre de la demoiselle, il se retint et se raidit de nouveau. Chien qui aboie, ne mord pas! Brave bête …

« C’est bon, je vais parler mais par pitié ne vous approchez plus! Tu es plus humaine qu’elle pas vrai? »

Qu’il était drôle! Oser faire du chantage … parler du moment que l’on ne l’approche plus … Pensait-il réellement être en position de force? Ridicule! Même Ayame semblait l’avoir entendu tellement que son regard noir venait de traverser le cœur de ce piètre mafieux qui se mit à hurler. Si peu … De plus, comment osait-il les comparer? Y avait-il seulement un point de ressemblance entre elles? Il ne tenait vraiment pas à la vie ce pauvre type mais passons, elle n’allait pas le tuer aucune envie ne l’y poussait et surtout, aucun besoin. Serrant sa peluche elle chuchota que s’il ne se dépêchait pas, l’autre gardienne risquerait de revenir le voir, ce qui n’était pas à son avantage. Ainsi, entre deux crachas, il lui donna les informations qu’elle attendait, trop peur de se retrouver en décomposition avant l’heure. Il s’avéra qu’il ne savait pas le nom de la personne qui l’avait engagé en revanche, il connaissait sa famille et leur lieu de rassemblement. Tournant les talons, Luna avança de quelques pas en direction de l’entrée de la ruelle avant de faire demi tour et de revenir près du petit chien ayant perdu son maître. Elle fouilla ses poches avant de tomber sur une photo pliée en deux qui la fit sourire légèrement alors qu’elle reprenait son chemin. Arrivée à la hauteur d’Ayame elle lui tendis la photo.

« Bonne photo de toi, tu ne devrais pas les laisser trainer … »

En effet, il s’agissait bien là d’une illustration de la gardienne du nuage à l’entrée d’une boutique, pire que des paparazzis dites-donc. Voila comment on l’avait copiée bien que cela n’explique en rien le mauvais gout vestimentaire dont il avait fait preuve. Un homme en restera toujours un … Est-ce que baka-boss aurait fait la même erreur? Connaissant sa dévotion pour Ayame, cela serait étonnant, là était sans doute l’une de ses rares qualités. Elles devaient à présent rendre une petite visite aux Corlione, cette chère famille qui s’était faite oubliée dans l’espoir de mieux renaître … Ils ne savaient vraiment pas à quoi s’attendre en s’attaque à la famille de Zephir! Un immeuble hein? Il ne doit pas être si loin que ca et surtout dans un endroit où l’on puisse s’échapper rapidement, près de l’eau certainement mais qu’importe! Après tout, peu importe l’endroit où ce rat se cache, elles finiraient bien par le débusquer. Posant son regard sur sa coéquipière avant d’avancer d’avantage, elle ne dit mot quelques secondes avant de poursuivre sa route. A quoi bon lui parler? De toute manière, cela ne servait à rien et elle devait ne pas être d’humeur. Ainsi, la jeune gardienne se mit à la recherche de cette fameuse cachette qui bien heureux pour elle, ne se trouvait que deux, trois rues de là. Un immense bâtiment se trouvait devant elle et bien sûr, entouré de plusieurs point d’accès terrestres et maritime, elle s’étonnait elle-même qu’ils aient été si prévisibles … M’enfin, c’était tant mieux, elle ne chercherait pas d’avantage! S’approchant, elle se rendit vite compte que l’endroit était bien garder par des petits toutous en attente d’un os, prêt à attaquer s’ils n’en avaient pas! On devait mal les nourrir ces pauvres gens … La gardienne de la pluie s’avança d’avantage avec un Will regardant la scène, bien installé dans ses bras.

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