Sujet: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Dim 16 Déc - 10:46
Cling Cling •••
Font les glaçons qui s’entrechoquent comme deux danseurs dans l’espace réduit du verre d’alcool otage des blanches phalanges d’un assassin. Edwige Lancaster. Il attend dieu sait quoi. Même lui l’ignore, peut-être tout, peut-être rien, qu’importe tant que Gloria va bien. Et puis, en fin de compte, peut-être espère t-il qu’il ne lui arrive jamais rien, histoire de tenter de rendre sa vie un peu plus intéressante par des missions sanglantes, presque fratricide de temps à autre.
C’est la seule chose qu’il sait faire correctement, la seule chose qui lui assure un train de vie régulier. La seule chose qu’il est accepté de faire pour, à défauts d’être resté dans l’Enfer de la citadelle de son grand-père, être libre mais avoir tout de même une entrave. Oui, c’était un chien de la Russie, du Kremlin et j’en passe. Un vulgaire exécuteur d’ordre, vivant et agissant ainsi. On y peut rien, il est ainsi et rien ne le fera changer, pour le moment du moins.
Il porte une fois le rebord du verre à ses lèvres, laissant le contenu du récipient envahir sa bouche, noyant sa langue sous les flux amer de la Vodka de l’empire russe qu’il reçu en tant que « Prime » d’une mission fort bien accomplie. Lui, il s’en fout tant que ça peut lui servir. Il faut dire d’ailleurs qu’il ne prête pas attention à grand-chose, cet animal. Tant qu’un intérêt pour lui ressort du lot, il pourrait faire n’importe quoi. La texture du breuvage n’enivre pas les sens de l’homme tout de suite, il est bien trop habitué à cela pour se laisser aller à l’ivresse avec une simple gorgée d’alcool pur. Il a passé l’âge comme dirait le proverbe.
Scratch•••
Chante un éclair déchirant le ciel, comme pour hurler sa douleur d’avoir été si longtemps retenu par son père tonnerre. Les chevaux en dessous s’affolent, tous, sauf une. Val’kiriya. Sa jument est silencieuse, elle n’as pas peur d’un simple bruit comme celui-ci, il lui en faut bien plus. Les iris d’Edwige glissent d’ailleurs sur sa fière monture qui dort sans demander rien à personne. C’est durant ces rares moments de calmes qu’il ne peut que confirmer le fait que cet animal et lui ont moult points communs. C’en est presque effrayant parfois, mais lui ne c’est jamais posé la question. Tout ce qui compte maintenant, c’est qu’on leurs foute la paix à tout les deux. Vlom Vlom •••
Non, tous les trois plutôt. On aurait presque pour oublier son splendide hibou blanc, imposant sa puissance par de lourds battements d’ailes dans le vide, comme s’il voulait rappeler à tout le monde qu’il était là, aussi. Son maître croise son regard et il se calme, nul besoin de mots ou de gestes, ces deux là aussi se comprennent et ceux, depuis le premier jour ou il se sont vus. Presque incroyable.
快 快!
Crie les gens au dehors, dans une langue que le meurtrier ne connaît pas parfaitement bien qu’il ait eu le temps de comprendre un « vite » prononcé sans articulations. C’est vrai, il avait été envoyé en Chine pour un vol de Diamants. Mais depuis les trois jours qu’il était sur place, aucunes informations valables ne lui avaient été envoyées et il commençait un peu à perdre patience. Pas qu’il avait à se plaindre, comme d’habitude, son grand père avait trouvé un endroit pour sa jument ainsi qu’un hôtel pour son « chien », bien que ce dernier eu largement préféré loger dans l’étage supérieur du centre accueillant son élégante monture. Il ne niait pas préférer la compagnie des bêtes à celles des hommes, surtout en prenant en compte le facteur meurtre. L’ami d’aujourd’hui peut aisément devenir la cible de demain dans son « métier ». Il ne peut donc se permettre de s’attacher, pas comme s’il le voulait car la solitude reste maintenant sa plus belle fiancée, mais il vaut mieux prévenir que guérir, cela aussi est un adage bien connu.
C’est pourquoi il restait comme ceci, le dos calé à une botte de paille sèche –par on ne sait quel miracle en cette saison de mousson. Balançant de nouveau son regard vers l’extérieur, soit dans le creux laisser entre deux planches de bois épais et mal fixé, l’albinos regarde la pluie tomber en martelant le sol de son étrange mais apaisante cacophonie régulière, incessante. Cette chose est un peu comme une berceuse, elle l’apaise lorsqu’il est en colère et l’endors lorsque l’insomnie s’impose – trop souvent – a son esprit.
Les journées avaient été longues et peu de choses l’avaient distrait plus de deux minutes. Depuis trois jours, depuis son arrivée, il avait eu les mêmes habitudes, quasiment identiques dans l’ordre d’exécution. Il se réveillait en prenant son temps, de sorte a ne pas être d’une humeur massacrante –ce qui l’énerverait encore plus il faut savoir – sautait de l’étage de l’étable et allait marcher un peu, souvent avant que le soleil ne se lève, pour se dégourdir les jambes d’un trop plein de sommeil durement travaillé et enfin, il se rendait sur les rives de la rivières proches pour s’y laver à l’eau sauvage, clair et pure. Cette étape finissait de le réveiller généralement. Yangzilang est la rivière desservant bien des villes et villages et pourtant, son flux reste naturellement propre. Encore un secret de la nature que nul n’as encore percé à jour.
Et ce n’est guère Edwige qui s’amusera à tenter l’expérience. Lui prends juste le temps de faire quelques longueurs, la tête sous l’eau froide et de se nettoyer, le reste ne l’intéresse pas. Finalisant le pseudo parcours qu’il effectue depuis maintenant plus de soixante douze heures, il rentre dans l’écurie et se pose à l’exact endroit où il était avant, comme une statue qui aurait quitté son socle depuis trop longtemps et qui ne demandait qu’à y retourner.
Qui sait, Lancaster méritait-il vraiment le titre d’œuvre d’art ? Pas sur. Les objets pareillement classés n’ont pas de sang sur les mains, eux.
La soirée est particulièrement longue ce soir. Est-ce à cause des cordes de pluie ? Des gens qui s’empressent de rentrer chez eux, rappelant à notre assassin qu’il lui est impossible de faire de même pour le moment ? Autre chose ? Bonne question qui ne trouvera surement pas la réponse ce soir. La foudre s’abat finalement dans les plaines, un peu plus loin au nord de la position du russe. C’est magnifique, il adore ça. La puissance de la nature dans toute sa splendeur, toute sa pureté et son excellence. Ce qu’il aurait aimé être la foudre, pour croiser le fer avec la terre de temps en temps, imposant la lutte de quelques titans en son corps. Ce serait si agréable…
Mais tout ceci n’est que chimère et jamais il ne le sera. Un mal pour un bien peut-être, un mal pour un mal, surement. Edwige à horreur de vouloir quelque chose et de ne pouvoir y accéder. C’est frustrant. Mais qu’importe, la Vodka est son amie imaginaire du moment pour lui faire oublier son triste sort d’humain. Il porte encore une fois le verre à sa bouche et reprendre une gorgée acide de sa boisson alors que les éclairs continue de trancher les nuages avec force et abondance. Comme si une guerre entre eux s’était déclarée à l’instant.
Dylan Lightninger
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Dim 23 Déc - 20:50
Je sais bien que tout nous sépare je sais qu'il faudrait s'enfuir mais je n'irai plus nul part sans vouloir lui revenir sans vouloir nous retenir...♫
L’embrasement d’une bague qui venait de libérer un objet des plus importants pour le blondinet arrogant et fier que je suis, me fit ressentir le malaise que j’avais à garder ledit objet en sécurité, invisible aux yeux de tous, dans cette petite boîte semblable à un écrin des plus secrets et majestueux, digne d’une boîte à bijoux déchue par les siècles traversés et les mains souillées qui avaient eu l’audace ne serait-ce que de l’effleurer. Ce simple et pourtant merveilleux bijoux n’avait d’autre symbolique que le sentiment qui faisait rêver toutes les demoiselles dans ce bas monde, en attente du phénomène créé pour les faire décoller et atterrir sur un doux nuage, cette émotion si difficile à contrôler, à comprendre et à ressentir pour certains. Cette sensation qui, il y a encore peu de temps, m’était aussi inconnue que les frissons et les battements de cœur qu’elle me fait ressentir en sa présence ; cette extase pure qui me fait oublier tout ce qui m’entoure, me focalisant sur elle malgré moi tant l’euphorie qu’elle procure devient addictive en l’espace d’un battement de cœur, d’un souffle, d’un baiser... Destinée à une seule personne, à une seule âme, à un seul cœur...
Elle est la perfection par excellence à mes yeux, celle que je veux protéger, que je veux garder pour toujours auprès de moi, qui sait me calmer en un seul mot, laissant ses ailes m’envelopper de douceur et de tendresse mélangées pour me pardonner mes excentricités... Un ange descendu tout droit du ciel, venu se poser sur mon chemin, ma route assombrie par mes faits et gestes qui n’étaient qu’impulsivité et colère, dénués d’amour, de raison et même de passion. Mon guide personnel illuminant mes journées de sa beauté, de sa générosité et de sa lumière, faisant reculer les chimères de mes attentes quant au futur et les peurs fondées de mon passé.
M’adossant au mur délabré, je me laissais glisser sur les marches d’escaliers qui menaient à la pièce digne de tous les cauchemars des jeunes enfants, leur laissant imaginer les pires créatures que leur imagination puisse leur offrir en guise de cadeaux quotidiens, chaque soir, avant d’aller rencontrer le doux marchand de sable qui les enverra au pays des songes, veillant sur eux, jusqu’à ce qu’ils reviennent à la dure et triste réalité. Là, je repris le bijou que je levais à hauteur de mes iris, pour l’admirer et me questionner encore, sans cesse sur le pourquoi il m’était impossible de le délivrer à la divine créature qui lui était destinée, malgré moi. Pourquoi l’amour nous noue-t-il la gorge et l’estomac en l’espace d’un seul souffle, pourquoi nous fait-il perdre la tête comme si nous nous retrouvions pantin de notre enveloppe charnelle, guidée par un magicien sombre et sournois, prenant plaisir à voir notre fragilité et notre infériorité face à lui qui tire les ficelles selon ses envies guidées par ses vices les plus mystérieux et funestes.
Bling Bling
Soudain, une seconde boîte tomba de la poche de mon veston, elle ne cessait de tourner et retourner, ce dans tous les sens, comme une toupie qui se serait transformer en furie pour aller savourer sa prochaine victime qui était à portée de main. Baissant mon regard je vis qu’il ne s’agit d’autre chose que de ma boîte animale qui devenait complètement folle. On dit que l’humeur de l’animal qui se complait à l’intérieur reflète le caractère immédiat et personnel de son possesseur, mais là, je dois bien avouer que je ne semblais en aucun cas sujet à me trémousser dans tous les sens sous le coup de l’impulsivité comme j’ai habitude le faire. Je la pris en tentant de ne pas la faire retomber au sol et l’ouvrit pour comprendre dès l’instant où j’avais croisé son regard que j’allais me prendre une soufflante...
Hélios... Quel tête de piaf assommante quand elle a décidé que vous avez tort et que lui seul connait la vérité pure. En un instant, je vis son regard me foudroyait comme si j’avais commis le pire crime que l’Humanité est connue jusqu’à ce jour, tandis que j’essayais d’y voir un tant soit peu plus clair dans mes sombres pensées perturbées suite à ce sentiment qui déversait son poison dans mes veines, prenant plaisir à me voir perdre pied, se disant sûrement qu’il est le vainqueur incontestable de cette douloureuse histoire. Ce stupide volatile semblait vouloir me dire quelque chose du genre « Mais remues-toi sombre abruti ! » ou encore « T’es bien pitoyable à te poser des questions si compliquées ! »
Sur ce point, il avait sans doute raison. Moi, l’indomptable impulsif me faisait berner par un sentiment ? Ce que je suis pathétique... A quoi cela sert de prôner qu’il faut vivre au jour le jour, sans se soucier des autres et sans écouter quiconque si, dès que je me retrouve seul, je me transforme en pauvre petite femmelette digne des films hollywoodiens ? Soit, j’étais décidé !
Me relevant promptement, je commençais à retourner dans ma chambre, de cet hôtel à mes goûts un peu trop miteux, quand soudain, Hélios, un tant soit peu arrogant et fier, sûrement éreinté à me voir de la sorte me fit trébucher en me coupant la route. Je lâchais alors l’objet de mes convoitises et ce maudit faucon vint l’attraper au vol, vaniteux de sa supercherie puis disparu droit devant, sans s’arrêter pour regarder s’il était suivi. Je lui couru après, en essayant de ne pas le perdre des yeux, chose difficile vu que cette pourriture est douée d’une vitesse fulgurante.
Je me retrouvais dehors sous une pluie battante lorsque je le vis entrer dans l’étable annexe de l’hôtel par une fenêtre qui était restée ouverte. Je me précipitais à l’intérieur, manquant de me ramasser la figure par terre à cause du sol glissant et m’arrêtais net après avoir ouvert la porte avec fracas...Mon bien le plus précieux se trouvait à présent dans les mains d’un individu qui ne semblait guère avoir meilleur caractère que le mien...Mon sang ne fit qu’un tour lorsque j’aperçus Hélios, battant des ailes frénétiquement, avec son air suffisant fixé sur moi... Il allait me le payer cher ! Lui et cet inconnu qui avait posé ses mains sales sur mon bien le plus inestimable.
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Dim 30 Déc - 17:13
Il y avait des choses qu’Edwige exécrait par-dessus tout. Son grand-père arrivait bien entendu en tête de liste, mais il n’y avait pas que ça. Lorsqu’une affaire ne se terminait pas aussi vite qu’il l’avait imaginé ou espérer, cela avait le dos de le mettre sur les nerfs. De même, qu’une femme lui crie dessus après s’être donné à lui alors qu’il n’avait rien promis en retour l’agaçait prodigieusement ; mais bon, pour ça, une gorge tranchée règle bien souvent rapidement la question. La dernière chose qui lui venait en tête, présentement, alors qu’il finissait cul sec son verre de vodka, c’était bien sûr qu’on le dérange pendant ses rares moments de tranquillités, comme celui-ci, pour illustrer l’exemple. Il pensât aussi à sa petite sœur tant aimée, sa délicieuse Gloria. Depuis combien de temps n’avait-il pas eu de contact avec elle ? Deux jours ? Deux semaines ? Deux mois ? Deux ans ? Lui-même ne savait plus exactement où il en était rendu. Le court du temps chevauche si vite que lorsque vous avez l’impression de n’avoir vécu qu’un an, en réalité trois vous sont déjà passés devant. Il n’en avait pas l’air, comme ça, mais Edwige, bien que vivant à son rythme, aurait voulu avoir la possibilité de jouir d’une pause bien méritée, de temps en temps.
L’envie de prendre sa sœur dans ses bras le traversa alors. Elle lui manquait, atrocement. Elle était bien la seule et unique représentante de la gente féminine qu’il respectait pour ne pas dire aimait, comme un ainé se doit d’aimer sa cadette. Prenant une profonde inspiration, il se laissa lentement glisser vers ces lointaines abysses de son passé sombre mais qui comportait tout de même des patchs lumineux par endroit. Ces petits éclats, perdus dans l’infinie immensité de son âme souillée par la rancœur, lui permettait de ne pas virer totalement fou, barge, cinglé, et tous les termes s’en rapprochant, comme la plupart de ces criminels de bas étages, ces amateurs du caniveau qui se bousillaient plus qu’autre chose lorsqu’ils se devaient d’agir. C’était un peu sa drogue secrète, bien cachée au fond même de son unité blafarde d’albinos en fuite.
Bling Bling.
Ses yeux se rouvrirent soudainement tandis que la prise sur son verre, qu’il avait senti vibrer de manière très imperceptible, se resserra comme lorsqu’il avait seulement entamé sa si précieuse bouteille du moment. Ses yeux, rouges comme le sang de ses ô combien trop nombreuses victimes, furent parcoururent d’un bien étrange éclair l’espace d’un instant, illuminant ses iris d’une teinte vénéneuse.
Agitant son verre de gauche à droite a plusieurs reprises, le russe comprit rapidement qu’un petit objet se trouvait au fond de son récipient vide. Bon, d’une part ça le contrariait car tant qu’il y avait ce truc au fond, il ne pourrait théoriquement pas se resservir de boisson, mais d’un autre côté, la curiosité qui lui brulait les doigts lui permettait de faire un peu abstraction du point précédemment cité. Il s’emparât de ce qu’il devinât rapidement être une bague de belle fabrication, ornée d'un superbe diamant sur le dessus. Oh, tiens, les pierres précieuses tombent du ciel maintenant ? Pas exactement. Il eut un autre indice quant au pourquoi du comment ceci était arrivé lorsqu’un bruit de plumes se fit entendre au-dessus de sa tête. Ah, un rapace. A part son hibou, il n’avait pas l’habitude de côtoyer de si près des animaux d’une telle beauté, avec cette aura sauvage autour d’eux. Toutefois, il avait beau l’admirer, il restait une âme étrangère à son cercle privé. Et donc une potentielle menace en soit.
Un jeune homme inconnu au bataillon fit irruption brutalement là où le Lancaster s’était isolé par la suite. Il devinât rapidement que le blond et la bestiole à plumes étaient liées, après de là à savoir comment, Edwige n’en savait strictement rien et s’en fichait exactement de la même manière que la pluie tombant au dehors. Se levant avec droiture sur ses deux jambes solides et fermes, l’exilé fit alors quelques mouvements de doigts, comme pour bien montrer à ce nouvel arrivant que la bague, qui avait dû arriver pas l’intervention non pas du Saint esprit mais du faucon, était maintenant sienne. Ça tombait bien, lui qui était là pour une affaire de diamant, on lui donnait même un petit amuse-gueule avant d’entamer les choses sérieuses.
Puis, la bague rejoignit le centre de sa paume avant d’y devenir prisonnière et de se voir ramener à l’intérieur de l’une des poches du pantalon en jean du blafard. Lui souriait, d’une façon sadique, mauvaise. Exactement comme il avait l’habitude de procédé lorsqu’on lui demandait de mettre hors d’état de nuire une tierce personne. Voici bien longtemps d’ailleurs, qu’il n’avait pas eu ce genre de mission à réaliser. Également, ça faisait un moment qu’il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer un peu de résistance, lors de ses affrontements et autres assassinats du même genre. Et là de suite après avoir été dérangé, il avait grand besoin de se défouler. Et quelques coups de poings ne seraient pas de refus contre cette gueule d’ange qui s’était arrêté en face de lui. Le russe avait bien envie de lui décoller une mandale bien sentie en pleine gueule histoire de lui péter une ou deux dents. Son air contrarié irritait également le criminel. A croire que certaines émotions sont plus facilement palpable que d’autres.
Faisant craquer sa mâchoire, il ne dit qu’un mot, à l’intention de son propre chasseur, son bel hibou blanc.
« хищный »
Il s’agissait tout simplement du nom de son hibou, qui comprit le ton employé par son maitre. Immédiatement, il fondit sur le faucon pour l’immobilisé avec ses serres contre le mur le plus proche. Le hors la loi, quant à lui, avait toujours ce foutu sourire carnassier dépeins sur ses lèvres. Il ne se posait plus qu’une seule question maintenant ; qui de lui et de l’autre allait ouvrir les hostilités en premier ?
Son « semblable » avait l’air d’être un petit nerveux de prime abord, mais après, il pouvait tout aussi bien faire erreur sur la personne. Une fois n’est pas coutume, si d’ordinaire il savait assez bien cerner les gens pour mieux les détruire à la manière d’un frêle château de carte, il existait des êtres sur ce bas monde conçus sans aucun doute pour l’emmerder royalement sur ce point. La partie était donc bien loin d’être gagnée d’avance, si l’on prenait en compte dans les pronostics de cette vérité glaçante.
Dylan Lightninger
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Sam 19 Jan - 11:43
L’impulsivité est mon péché...
« Bastard... »
Pour qui se prenait-il ce salaud avec son rictus de dessiné sur ses lèvres un peu trop parfaite à mon goût ? Je lui décollerais bien mon poing dans sa face de « Monsieur je suis le plus beau, le plus intelligent, toujours le meilleur ! ». Branleur va ! Tu ne perds rien pour attendre... Ta gueule me rappelle celle d’un abruti congénital de première classe, avec qui j’aime beaucoup me tester, à qui j’ai le privilège de montrer qu’il n’est pas le seul être puissant sur Terre et à qui, malheureusement, je dois bien souvent rappeler les bonnes manières vis-à-vis de la gente féminine... Matthew Heavenrulers... Quelle tête brûlée ce type ! Pas pour rien que cet imbécile – et je pèse mes mots, cela va de soi – était réputé le pire du Bad Trio. Comment ça nous étions TOUS LES DEUX des imbéciles dépourvus d’éducation et de manières ?! Ne me mettez pas dans le même panier que ce crétin ! J’ai une réputation à respecter moi ! – et elle est bien autre que d’être élu le meilleur dragueur de l’année -
Saleté de piaf ! Son regard trahissait le fou rire qui devait avoir lieu dans son esprit de futur volatile dépouillé, trempé dans de l’eau bouillante avant d’être servi en pâté à la race canine qui semble bien plus royal que sa noble carcasse qui allait finir sanguinolente après avoir atterrie contre un mur, suite à mon poing dans ses plumes. Ses prunelles trahissait l’impatience qui l’avait envahi et commençait à faire de lui un pantin de plumes et de sang, virées sur l’inconnu...
Et quel inconnu... L’homme, semblant un tant soit peu fier – non, je vais rester modeste – me semblait avoir un air amusé sur le visage, avant qu’un rictus se dessine sur ses lèvres, trahissant l’envie de se divertir un petit laps de temps et qui sait, peut-être voir, pourquoi pas, me tester. Me tester... Moi ?! Il fallait être bien dérangé pour avoir laissé naître sa cervelle de pioche une telle idée, mais que voulez-vous, si je devais veiller sur toutes les consciences de ce bas monde, je ne pourrais guère me reposer.
Je le voyais s’amuser avec un objet entre les doigts...Et quel objet... LE PLUS PRECIEUX QUI SOIT ! Ma bague pour ma tendre moitié... Je serrais les poings inconsciemment, signe que j’étais déjà dans un état second, peut-être à la limite de la possession d’un démon, prêt à bondir sur cet individu sournois et carnassier de par son abominable rictus qu’il peignait sur son visage. Il rangeait le dit objet bien soigneusement dans sa poche, comme s’il lui appartenait dès lors qu’il l’avait eu en sa possession, ne serait-ce que quelques minutes. Non, mais pour qui se prend-il ?! Il allait goûter à mon poing dans le peu de temps qui allait suivre, je m’en faisais la promesse, obligé de le faire payer, lui et son maudit pigeon qui était sous ses ordres.
En seul mot, un volatile émergea et se mettait sur le chemin de ma boîte animale. A croire que ces deux acolytes faisait la parfaite paire des emmerdeurs professionnels ! Qui sait, peut-être était-ce là leur occupation principale, autre que se prélasser tel des lions dans un coin reculé pour ne pas aller faire la salle besogne de la chasse, attendant patiemment que le repas soit servi à leurs pieds, comme il se doit, bien chaud et juteux. Ils me filaient la gerbe ces deux-là...
Commençant à courir dans sa direction, je levais mon poing au fur et à mesure que la distance se rétrécissait entre nous deux et arrivé à sa hauteur, j’étais plus que jamais décidé à lui mettre mon poing dans la figure quand soudain...
Sherley... Ma promesse... Mon combat... Quelle idée folle m’était passée par l’esprit lorsque je lui avais promis de me contrôler, tout cela pour arrêter de la voir pleurer, arrêter de lui faire du mal, arrêter d’être un mauvais gars qui ne se destinait qu’aux combats de rues et la mort de mes adversaires qui possédaient un flux puissant ou non d’ailleurs. Je voulais être assez bien pour elle, à ses yeux, être là pour la protéger, sans jamais plus lui faire un quelconque mal...
Mon poing s’arrêtait à quelques centimètres du visage de l’inconnu. C’est à ce moment-là que je repris conscience de mon acte et de la situation, Ô combien dangereuse pour moi dorénavant... Le temps me retenait désormais prisonnier du bon vouloir de l’homme qui me faisait face, et ce sourire ne présageait rien de bon pour ma personne...
Spoiler:
Désolé pour le temps d'attente
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Sam 26 Jan - 16:21
L’excitation grondant sous la peau, l’adrénaline qui percute les globules du sang au point que l’on peut entendre chacun des battements de notre propre cœur à nos oreilles. C’était une sensation qu’Edwige n’avait plus retrouvé depuis bien longtemps, pour tout dire. Il n’était pas étranger à la baston ou toutes les déclinaisons de cette chose-là, bien au contraire. Dans son « travail », c’était même monnaie-courante et toute journée sans coups ou autre du même acabit était à la fois anormale et bien peu distrayante. Seulement, voici bien longtemps que le criminel n’avait pas eu l’occasion de tester sa force sur une personne possédant un véritable potentiel de combat. D’ordinaire, on lui envoie les moucherons de bas-étages, les p’tits bleus, quoi. Au mieux les gardes du corps et encore, c’est très rare. Ceci avait donc fortement tendance à l’agacer et il ne se contentait plus vraiment de mettre ses adversaires au tapis, mais il leur décollait une balle dans le crâne, histoire de faire passer un message qu’il espérait clair. Enfin, ceci est encore une toute autre chose.
Le bougre avait l’air d’en avoir dans le ventre, c’était sûr. Tout chez lui transpirait l’envie de cogner tout ce qui pouvait se trouver à sa portée. En l’occurrence, le hors-la-loi. Un sourire s’étendit sur les lèvres pâles de l’enfoiré de service – je dis ce que je veux, c’est mon personnage – qui laissât un petit rire s’élever dans l’enceinte des murs l’entourant. Mais ceci changeât bien vite lorsque le blondinet – à qui il avait déjà trouvé un ravissant surnom idiot, histoire de ne pas arranger son cas, hein – manquât de lui balafrer la gueule en le gratifiant d’un bon coup de poing bien senti. Mais la dextre, loin d’être amicale, se stoppant à un tout petit centimètre du visage parfait de l’albinos. Là, il était contrarié, ouais. Il n’avait pas entamé les hostilités et pourtant, l’autre n’avait en aucun cas prévenu de son intention envers lui. Oui, il était énervé, oui, en général, Edwige se foutait pas mal du fair-play, c’était œil pour œil et dent pour dent. Mais bon, aujourd’hui, il avait décidé de faire son chieur et avait voulu que des règles soient préétablies.
Oups, ce ne fut pas le cas. Aller directement en prison sans passer par la case départ. Lol.
Non, plus sérieusement, Edwige arqua un sourcil, pris connaissance de la situation et… répliqua à son tour d’un coup de poing fermement serré juste entre les deux yeux de l’imbécile. Sa couleur de cheveux l’avait-elle rendu plus idiot qu’il ne semblait déjà l’être ? Le russe ria de sa petite blague mentale tandis qu’il approchait toujours davantage, en faisant craquer toutes ses articulations, rajoutant du sinistre à ce qui se passait déjà. Puis il jeta un coup d’œil à son splendide hibou blanc, dont le piaf de l’autre idiot était toujours le précieux prisonnier. Ahah, l’animal paraissait demandé à son propriétaire s’il pouvait bouffer son congénère vivant. C’est vrai qu’il devait avoir les crocs, vu le temps qu’il n’était pas parti en chasse, toutefois, le Lancaster se réserva cette décision pour plus tard. Il allait bien voir ce que donnerait cette rencontre avec l’étranger. Car oui, s’il n’était pas le plus diplomate, le criminel avait au moins pour lui le fait de savoir parler couramment plusieurs langues, faisant de lui, un agent tout terrain – dans tous les sens du terme, ahem…
Il avait entendu brièvement un « bastard » sortir des lèvres du blondin et en avait donc déduit, le plus logiquement du monde, que ce dernier devait être un britannique. Ou du moins un ressortissant anglais venant dont ne savait ou. Mais c’était déjà en soit une information qui réduisait considérablement ses attentes. S’accroupissant près de l’insolent, il se saisit de lui par les cheveux et dégainât son revolver à doubles canons. Ce soir, le russe avait envie d’être un peu joueur, surtout avec la vie d’un autre. Oh non, n’allons pas parler de torture, c’était beaucoup plus fin que ça voyons ! Il avait une idée et s’y tiendrait autant que possible, son sang devenant de plus en plus bouillant.
« Alors, mon ami ? Et si on jouait a un jeu toi et moi ? Je suis certain que tu connais le principe de la roulette russe, non ? »
Tout en déblatérant ses dires, il ricanât et pointa son arme sur le front de l’inconscient toutes catégories confondues. Restait à voir si, effectivement, il avait été copris par son interlocuteur. Pas qu’il soit complétement à la ramasse en anglais mais... il avait son lourd accès de l’est qui avait tendance à lui faire foirer ses rares tentatives de communication, alors bon… Maintenant il ne restait plus qu’à attendre, patienter et … prendre les paris ? Oui, pourquoi pas, ma foi ?
Dylan Lightninger
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Dim 17 Fév - 10:08
Ouvrir les hostilités ? Et puis quoi encore ?! Avec ce sourire carnassier, qui au passage me laisser penser que cet individu était digne de la plus sournoise des hyènes qu’il m’eût été donné de voir sur cette malheureuse planète, je suppose qu’il ne s’attendait qu’à cela de ma part le fourbe ! Certainement, cela l’aurait arrangé, il aurait largement pu plaider la « légitime défense » en me collant son poing dans la figure à peine aurais-je effleuré sa peau, ce qui soit dit en passant, n’était guère nécessaire au final. Peut-être qu’une comparaison avec un requin était plus approprié vu la situation... Tournant autour de sa proie, il ouvrait grandement sa gueule pour l’anéantir d’un seul coup de mâchoire. Mais ledit animal n’était pas comparable à un minuscule mulot dans cette situation...
BAM !
Chose prévisible, bien que je ne possède pas de boule de cristal. L’albinos venait de me mettre son poing en pleine figure, mais pas là où n’importe quel gars cognerait, non; lui avait trouvé ça sûrement amusant de viser entre mes deux yeux, histoire de me sonner un moment. Reculant nonchalamment de l’adversaire, je vins poser un genou à terre, suite à la force du coup reçu. Cet acolyte n’avait sûrement pas eu une jeunesse facile pour avoir une telle force dans son seul coup. Qui sait, si je l’avais rencontré dans d’autres conditions, peut-être cela s’en serait-il passé autrement ? Dieu seul le sait.
Je tentais de reprendre mes esprits, secouant ma tête de chaque côtés, sans réel succès, quand je sentis que cet enfoiré me saisissait par les cheveux avec fermeté après avoir laissé un rire s’échapper de ses entrailles. Décidément, il ne me donnait guère envie d’avoir une quelconque sympathie à son encontre.
Mes pensées étaient toutes dirigées vers une seule et même personne... Sherley. Ma douce allait encore s’inquiétait de me voir rentrer dans un état pitoyable, physiquement parlant, cela va de soir. Mais ce n’est pas comme-ci JE cherchais les ennuis... enfin, pas cette fois dira-t-on. Peut-être pourrais-je lui inventer un mensonge du genre « Ne t’inquiètes pas, je suis tombé dans l’escalier » ou encore « Je me suis pris un poteau tant j’avais l’esprit occupé ». Hey, faites attention, si vous riez je le saurais. Mais je doute que cela lui suffise... La connaissant, elle verrait clair en moi, comme de l’eau de roche ! Quelle expression stupide soit dite en passant. Quelle invention bizarre qu’est la gente féminine...et plus précisément leur « sixième sens » comme elles prennent plaisir à le nommer. Aller au Diable !
Je recouvrais mes esprits à présent, sentant le canon froid d’un revolver contre ma douce peau. A double canon ! Mais où est-ce qu’il a pu dénicher un truc pareil ce gusse ?! Prête-le-moi ! Je le commanderais au Père Noël ! Ahem...
« Alors, mon ami ? Et si on jouait à un jeu toi et moi ? Je suis certain que tu connais le principe de la roulette russe, non ? »
Sorry, Darling, mais cette fois-ci, je ne laisserais pas cet affront sans réponse... Adrénaline et fierté venaient fluidifier mon sang et s’en emparer, me rendant esclave de ces deux sensations. L’égo masculin est sans aucun doute le plus meurtrier, le plus orgueilleux et peut-être même le plus sournois qu’il puisse exister. Plutôt mourir que de perdre. Certes, la reconnaissance ferait que nous ne tuerons pas celui qui se trouve à genoux devant nous, dans le seul but qu’il reconnaisse que nous lui sommes supérieur, mais des fois, être imbu de nous-mêmes, nous pousse à lui prendre son dernier souffle de vie, nous faisant ainsi gagner en fierté, bien que cette dernière soit particulièrement mal placée, mais bien présente. Qui sait, peut-être même...un peu trop.
Un rire s’échappa de mes lèvres et je saisis l’arme de mon adversaire, avant de la retourner contre moi, toujours avec cet éclair de fierté dans mes iris. Ne jamais montrer la peur, l’angoisse ou le désespoir dans une situation désespérée, mais au contraire, garder sa fierté et ne pas se faire dominer, du moins psychologiquement parlant, sinon, l’Enfer sera votre chemin. Et même si votre orgueil vous pousse à vouloir montrer ce que vous valez, le courage que vous avez qui, soit dite en passant est parsemé d’une pointe d’imbécilité, gardez vos positions, toujours.
L’arme entre les mains, le canon posé sur ma tempe, je pressais la détente...
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan Sam 30 Mar - 19:14
Il regardait cet homme non sans une certaine concupiscence et une satisfaction malsaine mal contenue. Oui, en cet instant précis, Edwige se sentait puissant, sinon invincible. Et il adorait ça, plus que tout au monde sans aucun doute – exception faite de Gloria et de la Vodka. Et puis, comment pourrait-il en être autrement alors que son homologue demandait de lui-même à jouer au jeu du plus con ? Domaine dans lequel l’australo-russe excellait, bien entendu.
En revanche, c’était bien la première fois qu’il voyait l’un de ses adversaires se contenir autant, sans flancher. Des têtes brulées, oh ça oui, il en avait connu au cours de sa vie de criminel. Tout du long, ce chien errant avait eu l’occasion de croiser le fer avec des gens qui se pensaient – à tords- plus rusés que lui en entrant dans son jeu lorsque l’envie d’exécuter une roulette russe le prenait. Grave erreur. Tout ceux-là se retrouvaient avec un troisième œil au milieu du front dès lors qu’ils dévoilaient leurs faiblesses et demandaient la pitié.
Dans ces cas-là, Ed’ ne connaissait plus aucune retenue et mettait fin au jeu instamment. S’il y avait bien quelque chose qu’il ne supportait pas, c’était ça. L’aplatissement devant autrui ; pire, l’adversaire ! Sous prétexte qu’ils avaient des femmes et des familles, certains faisaient la carpette devant ses bottes luisantes. Il ne comprenait pas comment on pouvait en arriver à de telles extrémités. Lui, jamais ne s’abaisserait à ça, jamais. Il avait trop de fierté pour que ça arrive un jour.
Pas que ça ne l’emmerdait pas de mourir, sa petite-sœur et son fils avaient besoin de lui tout de même dans une certaine mesure, mais il ne pleurerait pas en espérant attendrir le côté tendre de ses assaillants. Ahah, quelle bonne blague que voilà. Déjà, il ferait en sorte de ne pas se faire attraper, chose pour laquelle il était très doué. La fuite lui va si bien…
Seulement voilà, il venait de se trouver un adversaire de talent, une perle rare qui se démarquaient merveilleusement bien de tous ses prédécesseurs. Le Lancaster sourit, c’était si jouissif. Malgré tout, il ne put s’empêcher, bien malgré lui, de penser qu’il existait peut-être davantage de points communs entre lui et ce mec... Un peu comme s’ils étaient deux âmes bousillées de part en part et qui se comprenait implicitement. Ce qu’ils étaient, en fin de compte. Toutefois, l’albinos, ressentait tout de même une sorte de lueur chaleureuse dans l’œil vert de son adversaire.
C’était comme… une fée. Une présence salvatrice que soudain, l’expatrié se surprit à vouloir dérober, arracher, s’approprier et tant de choses encore. Soupirant, il pressa la de son arme à double-canon, s’attendant à repeindre la pièce d’une adorable teinte sanguine. Mais non. Un « clic » vide retentit, armant le joueur de sa survie… pour le moment tout du moins.
Un sourire mauvais étira ses lèvres, lui donnant en cet instant un véritable air d’interné psychiatrique. Encore une fois, son dialecte claqua dans l’air.
« Dah mon ami, il semblerait que tu aies un bon ange-gardien ! Que c’est drôle ! »
Son épais accent de l’est rendait la phrase lourde aux tympans. Et il ne s’arrêta guère la car après un court silence, il réarma ses canons en engageant les mouvements rotatifs des barillets. Toisant le blond de ses yeux fous, il dit :
« Quitte ou double, Champion ? »
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Sujet: Re: {CHINE} Above the rain of Chongquing. - Dylan