Viktor AndreienTueur à Gages Indépendant J'verrais plus tard ♥Messages : 68 Date d'inscription : 30/09/2012
| Sujet: Les glacier fondent pour mieux se reformer || Maria Dim 30 Sep - 17:15 | |
| Azaranov Maria
Nom : Azaranov Prénom(s) : Maria Age : 21 ans Flamme(s) : Flamme du Glacier et flamme de la Pluie. Famille : Van Sidéris Famiglia. Grade : Gardienne du Glacier. Rang personnalisé : Where are you Bro' ? | |
Taille : 1 mètre 69 Poids : On ne demande pas le poids d'une dame, voyons ♥ Couleur naturelle des yeux : Mauve Couleur naturelle des cheveux : Certainement blond. Autres détails distinctifs : Flot dans les cheveux. « Tu regarde ton reflet dans la glace froide du miroir de ta chambre. Tu te fixe, tu te dévisage. Tu te cherche sans te trouver. Tu essaye de savoir. De savoir comment ils te voient, eux, les autres. Tu aimerais avoir leurs yeux pour le savoir. Ça t'obsède. A quoi ressemble-tu de dehors ? Qui es-tu lorsque tu arbore tous ces masques, pour les gens qui te voient ? Quelle est la première chose qui les attire chez toi, qui les repousse chez toi, qui les étonne chez toi ? Tu ne sais pas, tu ne sauras jamais. Tu ne peux que le deviner, au hasard, au risque de te tromper. Sans jamais personne pour t'approuver ou te montrer ta faute. Ton regard bouge lentement et vient se poser sur ta longue chevelure. Est-elle blonde ? Est-elle argentée ? Tu ne le sais même plus. On la dit belle par ses reflets mais ils ne font que te perdre sur leur véritable couleur. Du bout des mèches qui viennent s'installer au hasard sur tes épaules, tu remonte jusqu'à ton visage, jusqu'à ton front, à peine recouvert par quelques cheveux qu'on dirait mal peignés, tombant à gauche, à droite, sur tes tempes, ne protégeant même pas ton regard de ce qui t'entoure. C'est vrai, tes cheveux sont beaux. Ils sont longs et t'arrivent jusqu'à la taille, avec pour seuls imperfections de légères ondulations à peine perceptibles. Tu est soudain attirée par l'unique élément foncé de ce rideau de clarté. Ce nœud dans tes cheveux. Ce tissu si doux que tu noue avec attention, tous les matins. Qui ne t'apporte rien sinon une légère touche d'esthétique mais que tu ne pourrais abandonner à aucun prix. Lui aussi possède une histoire, mais les autres n'en savent rien. Ils ne le voient que parce que tu le porte, sinon, il ne les intéresse pas. N'est-ce pas qu'un pauvre flot bleu marine, après tout ? A nouveau, tes yeux bougent pour se poser sur leur exacte sosie. Ils sont pâles, mais ils doivent probablement être l'unique chose qui puisse te trahir, toi et tes sentiments. Même si pour les autres, ils ne reflètent rien. Que serait-tu sans eux, sans leur lueur douce que trop peu de personnes semblent remarquer lorsqu'elles te regardent. La plupart sont plus attirées par leur couleur que par ce qu'ils expriment. Il faut avouer que tes pupilles sont particulières. Il est plutôt rare de croiser quelqu'un possédant de si beaux yeux mauves, Tellement pénétrant qu'on les croirait dotés du pouvoir de lire en celui qui les regarde. Mais tu n'en est évidemment pas capable. Ce ne sont que des organes, rien de plus. Tu ne sais même pas si tu dois les admirer ou les refouler. Ils te sont étrangers alors que tu passe et passeras ta vie avec eux. Plusieurs fois tu t'es demandée pourquoi n'exprimaient-ils jamais rien de concret, sans jamais avoir de réponse. Et les personnes capables de les comprendre sont tellement rarissimes … tellement. Mais passons, tu n'as jamais accordé beaucoup d'importance à cette partie de toi. Temps qu'ils te permettent de voir, tout est très bien. C'est au tour de ton visage de passer au radar de tes deux billes violettes. Tu te rends compte qu'il est particulièrement incolore, où plutôt très pâle. Ta peau doit être si lisse au touché, aucune imperfection ne semble s'y trouver, et pourtant tu sais qu'elle en est peuplée. Ton teint est semblable au lait, même si tu préférerais le voir se colorer plus souvent, comme avant. Retrouver ces légères rougeurs sur tes joues. Et puis pourquoi pas ce sourire que tu t'obstines à cacher ? Laisser tes dents tout à fait droites à l'émail blanc comme la neige de ton beau pays apparaître sous tes petites lèvres plissés par un sourire. Juste une fois. Non ? Tu essaye, mais tu n'y arrives pas. Ton visage ne sait que faire un rictus maladroit et tordu ne ressemblant réellement à pas grand chose, et que tu n'aimes pas. De l'extérieur, comme le voit-on ? Comme la figure malveillante d'une criminelle, mais ça, tu n'en sais rien. Comme tu ne sais pas que ton sourire se mue malgré toi en expression sadique pour le moins effrayante lorsque tu exprime ta joie par le physique. Étrange, c'est pour le moins étrange. Car toi, tu ne vois que ta mine triste et affreusement indéchiffrable. Tu ne t'attardes pas longtemps sur ton cou, ce n'est qu'un cou. Plutôt long. Pas grand chose ne le rend différent de celui des autres. Il rejoint tes épaules. Tu n'est pas très imposante, ton corps semble pouvoir se briser à la moindre bourrasque. On te verrait plus comme une poupée de porcelaine que comme la fille que tu es réellement. Ta poitrine n'est ni trop développée, ni pas assez. Tu ne te trouve pas intéressante. Franchement, ton corps n'est-il pas quelconque ? Tes mains légères aiment se balader sur les matières que tu ne connais pas, ou sur les touches d'un piano, tes doigts fins découvrant avec étonnement ce que tu ne connais pas. Tu te tourne légèrement sur le côté, apercevant alors le nœud papillon formé par le tissu qui t'enserre la taille telle une ceinture, parfaitement alliée à ta robe digne d'Alice au Pays des Merveilles, couleur bleue. Un col en dentelle, des rayures sur le flot et un autre nœud juste au dessus de ta poitrine. Un tablier blanc, salissant mais toujours propre. Tu en prends soin, toujours. Ta peau est pâle, il paraît. Mais tu ne vois pas en quoi. Tu ne viens pas du Sud toi, le soleil est souvent remplacé par la neige là d'où tu viens. Mais tu t'en moques, tu aimes la neige, et ta peau, c'est la tienne, pas celle des autres. Tu jettes un dernier coup d'œil à ton jupon légèrement plissé. Tu le tâtonne du bout des doigts et, comme par magie, tu passe ta main dans une poche jusque là invisible. Lorsque tu la ressort, tu tiens un couteau dans ta main. Un grand couteau à la lame tranchante, bien heureusement couverte par une protection, il ne faut pas abimer ta robe. Tu le mets à hauteur de ton regard et tu l'observe en silence. Il est beau, ce couteau. Toujours tellement propre, comme toutes tes affaires. Toujours avec toi. Toujours aussi aiguisé. Il est brillant, mais il a pourtant verser tellement de sang qu'il est difficile de croire qu'il puisse être si clair et sans une tâche. Tu soupire avant de le remettre dans ta poche. Tu as du travail qui t'attends. Quelle idée t'as prise de t'observer ainsi devant un miroir ? Tu n'as pas que ça à faire. » • Froide : cela semble presque évident, pour une gardienne du Glacier. Maria est d'une froideur à faire pâlir un mort, si je puis me permettre l'expression. Elle n'exprime strictement rien : que ce soit dans ses actes, ses gestes où ses expressions, impossible de ne pas ressentir une sorte d'aura glaciale qui semble la murer dans une absence de sentiments continuelle. On est généralement incapable de savoir ce qu'elle pense en se basant sur sa simple façon d'être. Elle ne laisse jamais rien transparaître. C'est quelque chose qu'elle a appris à faire pour son propre bien, il parait. Elle détesterait qu'on puisse lire en elle au moindre regard, comme lui. Du coup, rares sont les gens ayant envie d'aller vers elle, elle ne recherche pas la compagnie des autres et sait clairement le faire ressentir. Sa simple présence fait parfois devenir l'atmosphère très lourde, bien qu'elle ne s'en soucie guère. • Méticuleuse : Maria est quelqu'un de très précis dans le moindre de ses actes, elle déteste faire de l'approximatif. Et ce dans n'importe quelle situation. A la limite du perfectionnisme, elle observe tout pour repérer le moindre décalage et le rectifier. Elle aime que tout soit clair et net et n'hésite pas à imposer son point de vue aux autres. Elle semble dotée d'un don pour remarquer le truc qui fait tâche, ou pas et l'enlever ou le rectifier aussitôt. Tout doit être fidèle à ce qu'elle veut dans les moindres détails, pas autrement. Elle effectue son travail avec une précision maladive et ne se permet aucunes choses inutiles. Ses couteux, sa robe, son flot, tout est constamment propre et en place. Et si par malheur, elle venait à se tâcher, elle prendrait grand soin de nettoyer le plus tôt possible. Tout doit être lisse et beau. Tout. • Distante : en plus de tenir écarter les gens, Maria elle-même évite de fréquenter le reste du monde. Non pas qu'elle ne supporte pas la compagnie des autres, mais elle ne préfère pas s'y risquer. C'est un peu comme si tout lui faisait peur au point de la tenir constamment à distance. Elle ne partage pas les mêmes idées que les autres et cela lui suffit de rester en retrait par rapport à eux. Elle n'aime pas discuter, converser ou toute autre action relationnelle. En bref, elle est quasiment incapable de se socialiser toute seule. Elle se contente généralement d'observer du coin de l'œil, immobile et silencieuse, fusillant du regard le moindre imprudent qui serait tenté de venir lui parler. Associable, elle ? Noooon, pourquoi ? • Sérieuse : Marie est aussi extrêmement sérieuse. Il n'est pas rare de la voir avec un quelconque dossier en main. Il lui manque seulement les lunettes pour faire la parfaite petite secrétaire. En effet, s'occuper de tâches administratives ne la dérange en rien. Elle fait toujours son travail de façon complète lors de ses mission, elle prévoit tout avant et rend toujours des rapports tout ce qu'il y a de plus clair. Une assiduité au travail autant présente dans ses papiers que ses travaux manuels. Il est particulièrement rare de la voir rentrer de mission bredouille. Elle fait son boulot de façon admirable, pour un mafieux, laissant le moins de traces possible et éliminant tout ce qui pourrait la gêner par al suite. Ses preuves ne sont plus à faire et lorsqu'on lui assigne une tâche, on peut être sur qu'elle sera faite et complète de la meilleur manière qui soit. Mais évitez quand même de lui refiler votre propre travail, elle n'en pas dupe pour autant. • Possessive : comme vous pourrez bientôt le constater, Maria s'accroche particulièrement à ce qui est à elle, ou à ce qu'elle estime être à elle. Ce qui lui appartient lui appartient définitivement et elle est capable de tout lorsqu'on veut lui enlever une de ses propriétés. Enfant, elle accordait moins d'importance à ce qui lui revenait, mais au fil du temps,e t surtout depuis la disparition de son frère, elle s'est mise à surprotéger tout ce qu'elle estimait être à elle, voir plus. Elle a surtout peur de les perdre, chose qu'elle aurait du mal à pardonner si ça devait arriver. Même à elle-même. Si bien qu'elle ne fait jamais confiance en personne. Et il est fortement déconseillé de protester, meêm si c'est « juste pour voir ». Ne tentez rien, elle ne supporte pas qu'on insiste. Tout ce qu'elle possède reste en sa possession, un point c'est tout. Si vous êtes chanceux, peut-être, et je dis bien peut-être, qu'elle vous laissera regarder mais rien d'autre. • Calme : bien qu'elle soit d'un naturel très changeante dans ses humeurs, Maria n'en reste pas moins calme d'origine. Elle ne réagit pas souvent au quart de tour et analyse toujours une situation plutôt que de foncer tête baissée. Il est difficile de la faire sortir de ses gonds avec de simples remarques et tenter de la blesser ou de la faire réagir avec des mots est également assez compliqué. Sauf si vous choisissez les mots exacts qu'elle ne veut pas entendre, et dans ce cas, vous devriez courir pour votre vie. Ses gestes sont tout ce qu'il y a de plus tranquilles. Elle ne semble jamais ressentir le moindre stress et reste constamment neutre par rapport à tout ce qui l'entour. Rares sont les personnes l'ayant vue s'énerver vraiment, les autres dormant certainement six pieds sous terre. Il est facile de comprendre que, même si elle semble inatteignable et infroissable, lorsque vous voulez tester ses limites, il en va de votre survie. Même si de son côté, elle prendra ça comme un jeu. • Sensible : cependant, elle peut parfois avoir des accès sentimentaux impressionnants. Au fond d'elle, elle reste une jeune femme particulièrement tourmentée par le souvenir et il peut lui arriver d'exprimer ce qu'elle ressent vraiment de façon pour le moins déstabilisante. En effet, Maria extrêmement sensible à tout ce qui se dit, où fait, et lorsqu'elle a du mal à l'accepter, ça se ressent. Même si elle n'en a pas souvent l'occasion, il lui faut régulièrement décharger ses pensées, jusque là masquées par un visage inexpressif, sur quelqu'un ou quelque chose. Elle est très attentive à tout ce qui se passe autour d'elle et il lui arrive de se sentir attendrie, attristée ou heureuse suivant l'évènement. Même si ça ne se voit pas réellement. • Rancunière : du coup, comme elle fait souvent trop attention aux mots prononcés trop vites, elle a du mal à pardonner. Lorsqu'elle vous en veut, c'est pour longtemps, au moins jusqu'à ce que vous lui ayez fait des excuses dignes de ce nom. Elle semble avoir une grande mémoire, surtout pour les actes et les paroles blessants. Elle se souvient de tout dans les moindres détails et vous forcera à avouer quoi qu'il se passe. Elle vous en voudra toujours, c'est plus fort qu'elle. Il en faut beaucoup pour arriver à ce stade, amis si ça arriver, il vaut mieux s'en inquiéter. Elle trouvera toujours le parfait moyen pour vous faire baver, qu'importe que l'altercation ait eu lieu des années auparavant, c'est plus fort qu'elle. C'est même carrément une façon de s'exprimer, de dire « je suis là et je ne t'oublierai pas. » • Discrète : dire qu'elle peut se cacher dans un mur serait à peine exagéré. Il est impressionnant de voir à quel point elle est capable de passer inaperçu. Elle sait devenir transparente quand il le faut et se terrer dans un coin sombre en attendant son heure. Nombreux furent les surpris par son apparition soudaine de dernière une porte, un couteau à la main. A tous les coups, on ne peut s'empêcher de se demander « mais quand est-elle arrivée ? » Bonne question. Peut-être était-elle là depuis le début ? Tout du moins, Maria est d'une telle discrétion que seule son aura glaciale, percevable à des kilomètres, pourrait la trahir. On ne sait pas d'où lui vient ce don, mais il lui est d'une utilité cuisante. Elle est capable d'observer n'importe qui sans que celui-ci ne remarque quoi que ce soit, sauf si vous êtes vraiment très fort. Tel un bloc de glace, elle se fige et elle épie. Même si la glace n'a pas d'yeux. Mais là n'est pas le sujet. • Curieuse : Maria est une fille qui veut toujours en savoir plus. Elle se sent indéniablement attirée par toutes les curiosités de ce monde. Ce qu'elle ne connait pas, elle s'en approche pour l'étudier. Elle aime en découvrir tous les jours un peu plus sur tout et rien. Un objet insolite, une langue étrange, une formule bizarre ? Elle sera là pour essayer de le comprendre. On dit que la curiosité est un vilain défaut. Ce n'est pas tout à fait vrai. Certes, cela aurait pu causer sa perte plusieurs fois, mais elle sait modérer son envie tout de même, mais cela lui permet actuellement de connaître plus de choses que la moyenne des gens normaux. Et puis, pourquoi ignorer un indice sous prétexte que c'est trop curieux pour être normal ?
Elle était confortablement installée dans son fauteuil de cuir, la tête légèrement rejetée en arrière, le regard dans le vide, son esprit s'était enfui vers d'autres lieux, d'autres époques. Elle n'avait strictement aucune idée de ce qui pouvait la pousser à se remémorer son enfance et ce qui s'en suivit, ainsi que le pourquoi elle s'était retrouvée à travailler pour la famille des Van Sidéris. En fait, sans s'en rendre compte, elle s'était mise à repenser à ce qui l'avait fait atterrir là, à ses parents, à son frère, à la Mafia et tout ce qu'elle vécut jusqu'à maintenant. Elle avait l'impression de se retrouver dans un vieux flash-back, un film jaunit par le temps au montage mal fait et incohérent. Des bribes de souvenirs remontaient à la surface pendant quelques minutes puis disparaissaient pour laisser la place à d'autres. Durant un cours instant de lucidité, elle songea que le verre d'alcool qu'elle venait d'ingurgiter devait y être pour quelque chose. Mais cette pensée s'effaça très vite au profit d'autres plus floues. Maria croyait qu'elle rêvait une vie qui n'était pas la sienne au point de confondre souvenirs et songes. Elle avait remarqué qu'elle n'arrivait plus à faire la différence à peu près depuis qu'elle avait décidé de retrouver son frère coûte que coûte. Elle ne savait pas pourquoi. C'était comme si son esprit faisait un blocage, comme si son instinct l'empêchait de se rappeler distinctement ce qui la poussait à agir ainsi. Elle avait l'impression de ne plus se connaître tellement toute une partie de sa vie était à peine nette. Et pourtant elle voulait se remémorer distinctement, elle se le devait à elle-même, mais elle n'y arrivait pas. Constatant que sa mémoire à elle seule lui faisait défaut elle entreprit autre chose. Lentement, elle se leva de son siège et s'approcha en chancelant de la table sur laquelle était posée une feuille et un crayon qui ne semblaient qu'attendre d'être utilisés. Elle hésita un court instant avant de prendre le stylo. Elle griffonna alors un unique mot, en russe. Police Elle s'étonna elle-même. Que voulait dire ces lettres ? Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus lu sa langue maternelle. Et pourquoi ce mot en particulier ? Elle l'avait écris instinctivement, sur le coup, elle n'en voyait pas l'utilité. Elle décida alors d'en chercher la signification, et ce à quoi cela pouvait bien se rapporter au cours de sa vie. Elle écarta automatiquement cette police qui la traquait et qu'elle devait éviter, ou corrompre, suivant les besoins. Cela aurait été trop simple. Elle reprit le crayon et traça un deuxième mot de son écriture fine et gracieuse. Police Papa A la vue de ce deuxième mot, elle avait cru défaillir, mais elle venait de se souvenir … Ses parents étaient policiers d'état. C'était désormais une certitude. Ils travaillaient en tant que gardiens de la paix et du maintient de l'ordre à Moscou. Un emploi tout ce qu'il y avait de plus légal. Ils avaient fait les mêmes études et s'étaient donc rencontrés à la faculté. Maria se souvînt que son père aimait raconter comment lui et sa femme s'étaient trouvés. Elle ne se rappelait plus de l'histoire exacte, mais elle se voyait en rire, d'un rire enfantin. Ils avaient du vivre une aventure riche en émotion puisqu'ils s'étaient mariés et avaient eu deux beaux enfants. Il lui semblait qu'ils avaient vécu heureux, tous les quatre ensembles, et elle se surpris à se demander ce qu'il avait bien pu arriver ensuite. Alors sa main revînt utiliser la feuille. Police Papa Émeute Elle frissonna. La pièce était fraîche. Elle ne pouvait s'empêcher de fixer ce mot avec effroi. Elle avait peur de se souvenir. Mais cela revînt sans qu'elle intervienne, la faisant rajouter un quatrième mot. Police Papa Émeute Morts Au pluriel. Ce fut ce qui l'étonna le plus. Avec un pincement au cœur, elle se remémora l'appelle téléphonique du bureau de ses parents, alors qu'ils passaient du bon temps avec leurs enfants. On les demandait en urgence à cause de rassemblements violents dans les carrefours principaux de la ville. Toutes les forces de police avaient été mobilisées. Il fallait contenir cette manifestation. Elle ne savait pas si elle avait été tellement meurtrière, mais il y avait eu des pertes. Les gens voulaient se rebeller, ils traitaient le gouvernement de tous les noms et, faute de pouvoir se faire entendre, ils s'étaient mis à balancer de la caillasse sur les bâtiments de l'administration russe. Certains étaient armés, aussi. Ses parents avaient été envoyés dans le rassemblement le plus violent. Ils s'étaient pris les lancés de cocktail Molotov de plein fouet. Ils étaient équipés, normalement, contre ce genre d'attaques. Mais cette fois là, ce ne fut pas suffisant. Son frère venait d'avoir quatorze ans, elle en avait six de moins. Le soir-même, ils apprirent sans plus de cérémonies que leur père était malheureusement décédé et que leur mère se trouvait être entre la vie et la mort à l'hôpital. C'était dramatique, ils avaient certainement pleurés, puis ils étaient partis voir leur chère maman avec leur grand-parents. Le reste était incompréhensible, dans sa tête. Elle s'accrocha à la table pour ne pas vaciller, se convaincant qu'il fallait qu'elle se souvienne de la suite. Elle reprit une nouvelle fois le stylo. Police Papa Émeute Morts Ivan Ivan était son très cher frère auquel elle tenait plus que tout au monde depuis que leurs parents n'étaient plus là. Il faisait tout pour elle. Il lui apprenait tout ce qu'elle devait savoir et s'occupait d'elle encore mieux que leurs grands-parents desquels ils se détachèrent lorsqu'il eut atteint la majorité. Il était son modèle et elle croyait absolument tout de ce qu'il disait. Même les pires mensonges devenaient la vérité vrai dès lors qu'ils passaient par sa bouche. Ainsi, il lui apprit à détester la police et le gouvernement, à haïr ceux qui prônaient le bien et la non-violence en prétextant qu'ils ne faisaient qu'éviter les problèmes. En échange de l'adoration qu'elle lui portait, il lui promettait qu'il ne la laisserait jamais tomber. Tous les deux étaient indissociables. Maria avait beau n'avoir qu'une douzaine d'années, elle faisait preuve de maturité lorsqu'elle se trouvait en présence de son aîné et ne supportait pas qu'il s’intéresse de trop près à certaines filles de son âge. Déjà petite, elle était possessive. Se souvenir de son caractère la fit sourire. Elle rajouta encore un nouveau mot.
Police Papa Émeute Morts Ivan Trafic Elle se souvînt aussi que, dans le petit appartement où ils habitaient désormais, elle voyait souvent passer des cartons fermés avec du scotch et la mention fragile inscrite en rouge et gras dessus. Elle ne savait pas ce que c'était. Et lorsqu'elle remarquait qu'ils disparaissaient pour que d'autres arrivent ensuite, elle estimait que c'était les affaires de son frère. Comment aurait-elle pu se douter ? Il avait l'âge qu'elle a maintenant. Il était adulte et responsable. Tout du moins, elle comprit bien vite que le travail, comme il l'appelait, de son frangin n'était pas tout à fais légale. Mais dangereux. Il lui avait clairement expliqué que tout ce qu'il se disait, ou se faisait à la maison devait absolument rester à la maison. Alors elle s'était mise à ne plus parler, de peur de trahir son protecteur et que celui-ci lui en veuille. Elle n'aurait pas supporté qu'il la haïsse pour une raison ou une autre. Il était la seule personne qui pouvait encore la comprendre, et elle ne pouvait pas se passer de sa présence. Lorsqu'elle en avait l'occasion, elle se glissait même sous sa couette et venait se blottir contre lui. Sa présence la rassurait, disait-elle. En se rappelant de ça, Maria eut un léger toussotement. Elle n'osait pas imaginer ce à quoi elle pouvait bien penser à quinze ans. Certes, encore actuellement, elle se sentait irrémédiablement liée et attirée à et par son frère, mais elle savait aussi que ce n'était pas quelque chose de très bien vu. Et à l'époque, c'était une gamine. Elle ajouta un mot, un qui lui fit plus mal que les autres.
Police Papa Émeute Morts Ivan Trafic Disparition Elle avait passé plusieurs années à vivre seule avec son frère. Jusqu'à ce qu'elle soit majeur, il était toujours là si elle avait besoin de quoi que ce soit et continuait à s'occuper d'elle comme il l'avait toujours fait. Et puis il y avait eu son anniversaire et deux mois plus tard, lorsqu'elle était rentrée à l'appartement après une longue journée de cours, toutes les affaires d'Ivan avaient disparues. Il n'en restait pas une. Rien n'aurait pu sous entendre qu'il avait un jour vécu ici. C'était comme s'il n'avait jamais existé. Et c'était probablement l'unique chose qu'elle craignait. Qu'il l'abandonne, seule, sans défense. Elle se souvenait distinctement de ce moment d'extrême détresse pendant lequel elle avait retourné tous les tiroirs et la plupart des meubles et l’appelant comme si ça pouvait le faire revenir. Et puis, elle avait fini par comprendre qu'il ne reviendrait pas en trouvant une enveloppe qui lui était adressée, posée sur la table de la cuisine. Elle l'avait prise précipitamment et l'avait ouverte avec panique pour en sortir une lettre écrite de la main de son frère, elle aurait pu reconnaître son écriture entre mille. Enfin, une lettre était un bien grand mot, à peine quatre phrases écrites très rapidement.
« Maria, Je dois partir. Ne me cherche pas. On se reverra, je te le promets. Ton frère qui t'aime, Ivan. »
Elle se frotta les yeux en se souvenant qu'elle avait passé une nuit blanche à pleurer suite à son départ. Elle avait repris le stylo pour écrire autre chose, mais on toqua à sa porte. Elle reposa doucement le crayon et alla ouvrir, laissant son mot inachevé. Après avoir échangé quelques paroles avec la personne qui venait de la déranger, elle enfila un chaud manteau et sortit en abandonnant la feuille et le crayon.
Police Papa Émeute Morts Ivan Trafic Disparition Maf
* Si elle n'avait pas bu d'alcool, il aurait été facile à Maria de se rappeler de la suite de l'histoire. Celle-ci n'étant d'ailleurs pas si compliquée qu'elle en avait l'air à première vue. Cela se passa relativement vite, puisqu'elle avait déjà dix huit ans lorsque son frère partit et la laissa seule.
Cela faisait longtemps qu'elle avait compris qu'Ivan travaillait avec des types proches d'organisations douteuses, mais jusqu'à présent, elle n'avait jamais cherché à savoir lesquelles. Mieux, ça ne l’intéressait pas et elle ne pensait pas un jour devoir y demander des renseignements. Pourtant, le départ de son frangin avait eu le mérite de la rendre capable de n'importe quoi pour le retrouver. Parce qu'elle s'était automatiquement jurée de le retrouver, à l'instant même où elle avait lu la lettre, elle s'était persuadée qu'elle réussirait. Il le fallait. Qu'importe jusqu’où elle devrait aller, elle ferait tout pour lui, et elle voulait le lui prouver, espérant intérieurement que ça le ferait revenir auprès d'elle.
Ainsi, elle se mit à traîner dans les quartiers mal famés, à chercher les embrouilles avec des gens peu recommandables jusqu'à trouver le premier employeur de son frère. Elle venait d'atteindre un monde tout à fait différent du sien, mais elle ne s'en rendait pas encore compte. L'homme qui avait fait la « formation » d'Ivan était un type pleins de bagues éclatantes et de gardes du corps baraqués. Lui même imposait un certain respect, mais plus grâce à son charisme de mafieux. A l'époque, Maria était une jeunette d'adolescente un peu dans son monde qui ne comprenait pas grand chose à ce qui l'entourait et qui ne pensait qu'à retrouver son frère, juste à ça. Et il aurait été facile de profiter d'elle, ce que ne fit pas le type après avoir entendu son histoire depuis le début, étonnant.
Oui, Ivan Azaranov, ça lui disait quelque chose. Même si dans le milieu, c'était Smile. Parce que ça en jetait grave, déjà, et en plus ça lui correspondait tout à fait. Il se souvenait d'ailleurs plus de son éternel sourire que de sa personnalité en elle même. Il lui revînt aussi que c'était un mec qui faisait le boulot d'une façon vraiment nickel et qu'il avait rarement vu quelqu'un d'aussi talentueux. Et savoir qu'il avait mystérieusement disparu ne l'étonnait pas plus que ça. D'après lui, il avait sûrement dut trouver un meilleur employeur, un poste plus important, autre part, qui le contraignait à abandonner tout ce qu'il connaissait jusque là. Mais elle refusa cette possibilité, il ne pouvait pas l'avoir laissée pour son travail. Elle était quand même plus importante qu'un emploi, non ?
Au final, cet entretien ne lui apprit que le nom du second patron de son frère. C'était peu, mais ça lui avait suffi pour le trouver. De la même manière que l'autre. Il semblait encore plus bourré de fric, celui-là. Plus malveillant, aussi. Mais ça ne l'avait pas empêchée de lui poser ses questions.
« -Tu me donnes quoi en échange, ma jolie ? -Qu'est-ce que vous voulez ? -Travaille pour moi, ton frère a des dettes qu'il n'a pas finit de payer. -Quel genre de dettes ? D'argent ? -Non, de vie. »
Elle devait avouer qu'elle ne s'attendait pas à ça. En fait, le frangin, il avait fait des trucs pas très catholiques, pour pouvoir la nourrir. Mais Maria ne s'arrêta pas au fait qu'il avait pu commettre un crime, ou plusieurs, la seule chose qui comptait, c'est qu'elle puisse le retrouver, ce à n'importe quel prix. Les explications quand à ses emplois illégaux viendraient après. Au fond, peut être ne se rendait-elle pas bien compte de l'endroit où elle se trouvait.
Tout du moins, voilà comment elle se retrouva intégrée à différents complots visant à éliminer certaines personnes gênantes pour le commerce, où à faire disparaître des preuves vivantes. On lui mit un flingue dans les mains et ce fut tout. Pour le reste, elle se débrouilla toute seule. Fort heureusement, elle n'eut pas trop de problèmes à s'adapter, elle faisait un travail impeccable, probablement un gêne familiale et elle ne cessait de monter dans l'estime de son parrain, comme il aimait se faire appeler par ses subalternes. En plus, c'était une femme, et ça ajoutait un bonus non-négligeable. Bientôt, elle remboursa la totalité de la dette de son aîné et put obtenir les informations dont elle avait besoin. Mais contrairement à ce qu'elle croyait, une fois cela fait, le patron ne la laissa pas filer. Elle était désormais impliquée de façon peu avantageuse et le moindre faux pas pouvait la faire chuter très bas. Elle fut donc contrainte de continuer à travailler pour cet homme.
Un an passa sans qu'elle n'obtienne plus d'indices supplémentaires sur la position de son frère, mais elle ne désespérait toujours pas. Sa patience fut finalement récompensée, mais pas de la manière qu'elle s'imaginait.
Cela se passa alors qu'elle rendait une visite à sa mère, à l'hôpital. Car, oui, elle était toujours entre la vie et la mort, et on avait interdiction formelle de la débrancher. Même si il était pratiquement sur qu'elle ne pourrait pas survivre encore longtemps de cette façon. Ainsi, alors qu'elle montait les escaliers jusqu'à atteindre l'étage où sa pauvre maman était installée, elle bouscula un grand homme qui ne s'arrêta pas et qui continua son chemin sans se retourner, contrairement à elle qui l'avait suivi des yeux. Elle n'aperçut qu'une chevelure blonde, l'homme avait disparu au coin du couloir.
Lorsqu'elle arriva dans la chambre de sa mère, elle déposa le bouquet de fleur qu'elle avait acheté avant de venir et se plaça près de la fenêtre. Elle put voir une voiture noire aux vitres teintées récupérer l'homme, juste avant qu'il ne jette un regard sur la fenêtre où elle se trouvait. Elle eut automatiquement un haut le cœur. Ce regard, elle le connaissait par cœur. Mais elle n'avait pas eu le temps d'atteindre la porte que la voiture avait démarré en trombe et avait disparu dans un nuage de pot d'échappement. Ce fut l'unique fois où cela arriva. Elle n'eut plus jamais aucune autre nouvelle. De quelque type que ce soit.
Cette fois, une année n'eut pas le temps de passer avant le nouvel événement qui allait bouleverser sa vie. Une rumeur circulait depuis peu que les branches de la « famille » situées en Italie avaient été complètement détruites. On n'en avait aucune informations et elle semblait dans l'impossibilité de communiquer. En fait, on l'avait complètement perdue. Maria n'y prêta d'abord aucune attention, jusqu'à ce qu'il se dise que ceux qui avaient décimé la branche italienne étaient venus jusqu'en Russie pour finir le travail. Et autour d'elle, on prit très vite peur. Rares étaient les membres ayant une pleine confiance en soi, capables de riposter en cas d'attaque puissante.
En effet, les premières disparitions de membres de la section russes ne tardèrent pas. On pensait que la plupart avaient déjà fuis, mais on était sur de rien. Elle fut réquisitionner pour servir de garde rapprochée au Parrain. Il flippait grave, le pauvre. Et avoir des assassins aguerris autour de lui semblait le rassurer, un peu. Mais malheureusement pour lui, cela ne suffit pas. En fait, embaucher Maria fut presque sa perte.
Comme les rumeurs l'avaient prévus, les disparitions s'intensifièrent, et on ne pouvait bientôt plus ignorer le fait que cela était bel et bien des meurtres et non pas des fuites comme on essayait de s'en convaincre. On assassinait une mafia à petit feu. Membre par membre. Ça semblait presque trop gentil. Bientôt, ce fut la « garde rapprochée » qui en subit les conséquences. On remarqua l’absence régulière de deux d'entre eux. Mais malgré tout ça, le véritable massacre n'avait pas encore eu lieu, enfin, ce n'était qu'une question de temps.
La pièce dans laquelle ils se trouvaient, Maria, le parrain et d'autres « collègues » qu'elle connaissait surtout de vue, était grande, elle aurait pu abriter une trentaine de personne si on l'avait voulu. Mais elle ne possédait que deux grandes fenêtres distribuant à peine le nécessaire de lumière, celle-ci étant complétée par un magnifique lustre au plafond. Tout était calme. Probablement trop, car cela permit d'entendre distinctement le cri d'agonie du majordome placé devant la porte. Ils furent deux à se précipiter vers la porte à se prendre les débris de celle-ci dans le visage lorsqu'elle fut littéralement éclatée par … un animal indistinct entouré d'un halo lumineux. Instinctivement, ils sortirent tous leurs armes, et le parrain voulut s'enfuir par une porte dérobée. Malheureusement pour lui, il se fit arrêté dans sa course par une fléchette lancée dans sa direction qui vînt se planter juste dans la serrure.
Face à eux se tenaient désormais cinq personnages tous plus originaux les uns que les autres. Je ne m'attarderais point sur leur physique, la seule chose intéressante à savoir était que celui qui semblait être le chef se situait au milieu et qu'il arborait un sourire d'un sadique à faire peur. Un premier imbécile se lança à leur rencontre et se fit embrocher sans autre forme de procès. Un deuxième tenta une approche plus maligne, mais le résultat fut le même. Le parrain criait des ordres dans un russe précipité et incompréhensible, mais ses hommes avaient trop peur pour lui obéir lorsqu'il ordonnait de tuer ces mécréants venant l'assassiner.
Maria avait d'ors et déjà son impressionnante capacité à se fondre dans la le paysage, si bien que les cinq invités improvisés ne firent pas le moins du monde attention à elle, trop concentrés sur leurs victimes avec lesquelles ils semblaient carrément s'amuser. D'un côté, cela l'arrangeait plutôt bien, puisqu’elle pouvait se permettre d'observer son parrain paniquer et ses anciens compatriotes se faire réduire en charpie tout en jouant avec son couteau. Plus tard, lorsqu'on lui demanda pourquoi elle n'avait rien fait pour les sauver, elle répondit qu'elle ne devait rien à cet homme, et qu'il lui avait dit tout ce qu'il savait à propos de son frère. Donc qu'il ne lui était plus d'aucun intérêt.
Finalement, les cinq grands amis, particulièrement amusés, soit dit en passant, en finir des sbires et purent enfin se concentrer sur le patron seulement. Même s'il tenta de se défendre au début, il comprit bien vite que cela ne servait strictement à rien. Il était tout à fait à leur merci. Mais alors qu'il cherchait désespérément une porte de secours autour de lui, son regard se posa sur Maria. Il allait ouvrir la bouche pour l’appeler au secours, mais la lame d'un couteau de boucher lui arriva dans la tête avant. Son tortionnaire le lâcha, son visage n'était pas beau à voir, mais il en retira l'arme avant pour l'observer avec attention, ignorant le sang qui coulait sur sa main.
Tranquillement, elle sortit de l'ombre et vînt à la rencontre des nettoyeurs, c'était le surnom qu'elle venait de leur attribuer. Elle ignora le pistolet pointé sur sa tempe et récupéra son couteau qu'elle essuya tranquillement sur son tablier.
« -Bien visé. -Merci. Le « chef » parlait un parfait anglais, elle se contraint à répondre dans la langue. -C'était ton boss, non ? -Je sais, mais il allait mourir, de toute façon. Et une fois qu'on est mort, on ne sert à rien. Elle vit un sourire s'afficher sur son visage. -T'es une marrante toi. Tu me plaît. Tu devrais venir avec nous, il ignora les regards lourds de reproches de ses compères, je pense que tu t'y plairais. Elle sembla hésiter. -Je pourrais mener certaines recherches ? -Ça dépend lesquelles. -Je veux retrouver quelqu'un. -Alors pas de problèmes, tu auras tout ce que tu voudras à ta disposition pour ça. -Alors je viens. -Ton nom ? -Azaranov, Maria. -Eh bien, bienvenue dans la famille, Maria. »
Il avait prononcé son nom avec un fort accent italien, ce qui la fit légèrement sourire. Puis les cinq tueurs repartirent comme ils étaient venus, la jeune femme sur les talons. Elle allait désormais faire partie d'une vraie famille. D'une vraie Mafia, avec un vrai parrain et des facettes dont elle n'avait jamais entendu parler. Plus tard, elle découvrirait sa flamme et encore plus tard, elle passerait le grade de gardien. Bref, elle venait d’intégrer les Van Sidéris. Juste parce qu'elle était « marrante ». Mais elle n'oublie pas son but premier. Elle ne pourrait jamais l'oublier. Retrouver son frère est plus important que tout le reste.
Now, it's your turn, Dear ♥ Prénom/Pseudo Ther, Sefi, Lo', et pis ceux que vous me donnerez ~ Age : Honhonhon, dois-je vraiment vous le dire ? Bien, soit. J'avoue, je n'ai même pas encore 14 ans. Comment t'as connu le forum ? Par partenariat, je me suis décidée grâce à Nathan ♥ T'as des suggestion pour l'améliorer ? J'ai juste eu un peu de mal à trouver et comprendre la composition des familles, mais c'est tout. Et sinon, ta fréquence de connexion sur 7 jours ? Les week-ends et pendant les vacances seulement. T'as lu le règlement j'espère ? Validé par Nathan ♥Ah oui ! Le personnage de référence pour ton avatar c'est... Belarus – Axis Power Hetalia
Dernière édition par Maria Azaranov le Dim 25 Nov - 13:16, édité 19 fois |
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