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 [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki

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Sam Laitinen
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Sam Laitinen

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MessageSujet: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 18:36

Voici maintenant deux mois que j’étais revenue sur le territoire nippon, dans ma famille d’accueil, les Aikawa. Tout se déroulait pour le mieux, mon japonais n’avait jamais été aussi correct et je m’en réjouissais. Le soleil était haut ce matin là, éclairant tout de sa clarté chaleureuse et agréable sur la peau. En plus, une petite brise permettait de ne pas suffoquer, ce qui était parfait. Aujourd’hui, c’est seule que je me rendais en cours, mes horaires étant en décalage avec ceux du plus jeune de mes colocataires qui lui, était encore au collège alors que j’avais intégré le lycée cette année.

Il était donc logique que mes leçons démarrent plus tôt désormais. J’avoue avoir été un peu surpris par le rythme nouveau auquel j’avais du m’adapter. L’écart entre collège et lycée est ici encore plus profond qu’en Europe. Heureusement que je ne délaisse jamais mes études, sinon je n’aurais jamais pu tenir la distance ! Mais maintenant que je sais comment faire et surtout quand, je peux avoir une vie de lycéenne normale.

Enfin, normale est beaucoup dire car même si je suis parvenu à m’adapter à un mode de vie totalement aux Antipodes de celui que l’on rencontre en Italie, il n’en reste pas moins que cela reste parfois difficile d’être loin de chez soit. Mais je ne me plains pas, premièrement ça ne résoudrais rien et ensuite, ça ne me ressemble pas, de pleurer sur quelque chose contre laquelle je ne peux rien. Je veux même aller dans son sens ! Car pour mon futur emploi, parler plusieurs langues serait surement un atout de taille, surtout le japonais qui, en mon sens, devient l’une des langues les plus utiles à la surface du globe.

Mon sac de cours se balançant sur mon épaule droite, je met mes mains dans les poches de mon pantalon d’uniforme scolaire –car oui, à mon arrivée, on m’a donné celui des garçons – et commence à réfléchir. Voyons voir, aujourd’hui j’ai Mathématique, Japonais, Physique-Chimie, une heure pour déjeuner, une heure durant laquelle je ne fais rien car mon professeur est en congé maternité –d’ailleurs ça m’arrangerait assez qu’il lui trouve vite une remplaçante … - et pour finir la journée en beauté je termine par une heure d’Anglais. Tant mieux car moi et cette langue, ça ne fait pas bon ménage et je veux apprendre à la parler correctement.

Avez-vous déjà essayé d’apprendre une langue en parlant un autre dialecte ? Non ? Et bien cela se relève assez compliqué, même pour moi. Mais je ne perds pas espoir, loin de là même ! La persévérance sera mon meilleur atout, je le sais !

Arrivant prés d’une voie ferrée incrustée dans le sol, je m’arrête et prends bien soin de regarder à droite et à gauche avant de traverser sur les chemins réservés aux piétons simples tels que moi. Le tramway. Le mien ne va pas tarder à arriver, tant mieux, comme prévu je ne suis ni trop en avance, ni en retard. Ponctualité, okay ! Maintenant, il faut que je concentre à fonds sur mes cours d’aujourd’hui.

Le wagon qui m’emmènera jusqu’au lycée arrive à l’heure dite, ainsi, j’y monte mais reste debout, accroché à une barre métallique car plus aucunes places assises n’est disponible en ce bon matin du début de la semaine. Peu importe, ce n’est pas la station debout qui va m’empêcher de jeter un coup d’œil à l’un des livres pesant dans mon sac à bandoulière. En ouvrant sa trappe de tissu plastifié épaisse, je plonge ma main droite à l’intérieur et en ressort avec le premier bouquin que j’ai pu réussir à attraper.

De la littérature japonaise, tiens oui, pourquoi pas ? Avant d’aller en cours ça ne pourrait pas être trop mal comme entrée en matière, même si je commence par une matière scientifique et non linguistique. Pas grave, cela me plaît tout autant. Séparant l’ouvrage en deux, au chapitre que j’ai étudié la fois passé en classe, je relis avec assiduité toutes les notes que j’ai annotées en bas de chaque phrase qui me semblait intéressante… soit toute la page. Au moins de cette manière, je n’ai aucuns moyens de ne pas me rappeler de mes leçons précédentes. Et pour les contrôles, c’est une très bonne méthode ! Je la recommande vivement au plus grand nombre d’étudiants d’ailleurs. Mais bizarrement ils semblent plus intéressés par le shopping et le football pour se mettre totalement à leur devoir et études.

Je trouve cela stupide, l’éducation ne devrait pas être autant dénigrée, c’est regrettable. Mais tout aussi idiot cela puisse t-il être, je ne peux pas faire grand-chose pour eux, s’ils ne veulent pas apprendre, ce n’est en rien mon problème mais le leur. Après, je ne suis pas méchante, si l’on me demande de l’aide, je ne refuserais jamais. C’est ça l’esprit d’entraide, non ? Les japonais sont admirables pour cela, ils n’hésitent pas à se venir en aide les uns les autres, en toutes circonstances.

En Europe, et plus simplement en Italie, vous ne verrez que rarement de tels actes de gentillesses et de générosité. Ca aussi, c’est dommage.

Enfin bon, à peine avais-je terminé de relire jusqu'au derniers de mes pense-bête que mon moyen de locomotion se stoppe brutalement. Ah…. Voici ma station. J’étais tellement abornée par ma relecture que je n’ai pas prêté attention au fait que je venais d’arriver à mon lycée, celui de Namimori –ni même que l’on venait dans le même temps, de me fauché mon déjeuner, un délicieux bentô que ma mère d’accueil m’avait gentiment préparé, comme d’habitude.

Ignorant encore tout cela, je remets mon livre de dialecte nippon bien à l’abri dans mon sac, ne remarquant pas l’espace soudainement laisser par un plat dérobé et descend du tramway, parcourant par la suite les quelques centaines de mètres qui séparait mon nouveau lycée de la station ferrée. Le soleil m’aveugla un instant, ainsi je du fermer les yeux et les plisser par la suite en attendant de passer par un passage ombragée et bien plus agréable.

Les boutons des arbres commençaient à germer pour certains, tandis que d’autres avaient déjà bien fleuris, c’était magnifiques. Quelques pétales voletaient dans le vent, donnant presque une impression féérique à cet endroit que, paradoxalement, beaucoup d’étudiants cherchent à fuir, inlassablement. Moi, j’aime bien ce bâtiment, même esthétiquement il est agréable à regarder. Sa structure ne fait pas tâche dans le paysage comme c’est malheureusement le cas pour certains complexes scolaires que j’ai déjà pu voir ou fréquenter.

Rien n’aurait pu changer mon habituel trajet qui allait maintenant consister à passer les deux grandes grilles autrefois gardées par le terrifiant Hibari Kyoya –d’après ce que j’en ai entendu parler – et à m’engouffrer par la grande porte avant de monter dans les étages, jusqu'à ma salle de classe dans un premier temps, puis jusqu'à mon pupitre pour terminer.

Normalement oui, c’aurait du se dérouler ainsi. Sauf qu’en arrivant, mon attention fut soudainement agripper par un attroupement de jeunes gens de toutes les tranches d’âges lycéens. Devant le tableau des annonces… qu’est-ce que cela pouvait bien laisser présager ? Normalement je ne m’attarde pas sur ce genre de brouhahaha humain, mais là j’avoue que ma curiosité venait d’être piqué à vif, surtout en voyant des camarades de ma classe sauter de joie si soudainement après avoir scrupuleusement décrypter les inscriptions sur le fameux tableau.

J’arrive tant bien que mal à me faire une place dans la cohue générale et à parvenir, décoiffée jusqu’au blanc dispositif marqué de plusieurs lignes de feutre noir. Oh non… C’est bien ce que je craignais…

Comme si je ne voulais pas y croire, je relis encore et encore cette annonce, partagé entre la rage et la déception –bien que rien ne le fasse transparaitre sur mon visage. Mon professeur de Mathématique serra absent toute la semaine pour cause de maladie. Zut ! Et moi je fais comment avec les exercices que j’ai fais pour aujourd’hui ? .. J’espère qu’il en fera la correction lorsque nous aurons le plaisir de le revoir car je ne veux en aucun cas accumuler trop de retard.

Rongeant mon frein, je finis néanmoins par me faire à l’idée que je suis venue une heure en avance pour rien. Recoiffant sommairement ma courte chevelure châtain, la débarrassant des nombreux épis que j’ai récolté en me glissant dans la foules gluantes de mes camarades, je réfléchis à quoi faire. Voyons voir, la bibliothèque est surement déjà ouverte à cette heure ci. Parfait ! Je vais pouvoir m’avancer sur mes devoirs de la semaine prochaine que je n’ai pas encore eue l’occasion de clore. En voilà une excellente idée ! En plus de me faire réviser, cela occupera mon temps utilement.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me dirige donc vers mon objectif nouveau. Je dois pour cela traverser la cour intérieure du lycée, là ou se trouve un charmant petit jardin et quelques bancs. Un bel endroit pour réviser et non pour lézarder au soleil, comme je ne l’ai déjà vu que trop souvent faire ici.

Je ne savais pas encore que j’allais y rencontrer une personne totalement différente de celle que je connaissais jusque là. Alors que ma traversée de l’espace vert s’était déjà bien entamée et qu’il ne me restait que quelques mètres à peine à effectué avant d’entrer dans le bâtiment annexe contenant la bibliothèque dans laquelle je m’étais moi-même fixer rendez vous, j’ai vu, sur un banc tout proche, une personne avec un livre épais sur les genoux, eux même ramenés contre elle.

A sa façon de mâchonnée son crayon, comme si un stress l’avait présentement envahi, j’en ai donc déduis que la compréhension de ce qu’elle avait devant les yeux ne devait pas être au top niveau. En plus, son visage me disait vaguement quelque chose… mais je n’arrivais plus à remettre un nom dessus étrangement. Enfin, ce n’était pas une affaire d’état non plus.

Prise en quelque sorte par les sentiments, j’ai décidé de changer de trajectoire et, après avoir marqué un temps de pause marqué, je me suis dirigée vers elle, avec un sourire. Peut-être allais-je pouvoir l’aider. J’en serais ravie si tel était le cas, cela pourrait faire passer cette heure toute aussi vite et ludiquement. Et puis les relations sociales n’ont jamais dévorées qui que ce soit, bien que je ne sois pas très douée dans le domaine.

Arrivant lentement vers cette demoiselle à la rose tignasse, je pus distinguer sur la première de couverte de son livre qui semblait la torturer plus qu’autre chose, la mention de la classe supérieure à la mienne suivit de formules d’arithmétiques. Drôle, justement, mon Professeur est absent en ce qui me concerne. Devrais-je tenter de lui venir en aide malgré tout ? Oui, je pense que c’est la meilleure chose que j’ai à faire.

M’approchant de mon ainée à qui je dois le respect, j’exécute une légère courbette avant de déclarer :
    « Bonjour sempaï-san, puis-je vous aider ? »
Première phrase d’une histoire qui ne se finira pas de sitôt, bien que je ne le savais pas encore.
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Mitsuki Kagura
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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 18:54

    « Quoi ?! »
La jeune Kagura avait hurlé tant que ses poumons le lui permettaient au milieu de sa salle de classe, en se levant bien sûr au préalable. L’avait-on entendue même dans les salles de classes voisines ? Le contraire aurait été bien étonnant. D’ailleurs la jeune demoiselle aux cheveux roses était à présent le centre d’attention de toute sa classe. Généralement, elle passait bien inaperçue. Quoi de plus normal pour une fille qui ne venait en cours que rarement ? Mais était-ce de sa faute si elle était à la tête d’une famille mafieuse, hein ? Pourquoi cette excuse n’était-elle pas acceptable pour expliquer les nombreuses absences d’ailleurs ?! Peut-être que son professeurs de mathématiques ici présent serait plus enclin à l’aider s’il était au courant après tout ! Mais puisque faire savoir ça était absolument exclu elle se contentait d’obtenir des explications comme elle le pouvait. En mathématiques, par exemple, elle demandait au premier de la classe de lui expliquer les cours qu’elle avait en retard alors que les autres faisaient des exercices qu’il avait déjà résolus. Mais à son grand malheur, aujourd’hui, il était absent.
    « Je viens de dire, mademoiselle Kagura, que vous aurez un devoir lundi. Ne pourriez-vous pas prêtez attention aux peu de cours où vous vous présentez ? »
    « Mais je n’ai même pas la moitié de vos cours ! »
    « Peut-être aurait-il fallu y songer avant, vous ne pensez pas ? »
Sur ces mots il reprit tranquillement son cours, laissant la jeune parraine se rasseoir et déprimer sur sa chaise sans plus jamais lui porter un regard. Dépitée, elle tentait de comprendre comme elle le pouvait le cours, avec l’aide de son voisin qui, malheureusement, n’était pas plus une lumière dans la matière qu’elle. Il tenta cependant de la rassurer en lui faisant savoir qu’un résumé des cours qu’elle avait manqués se trouvait dans le manuel d’exercice. Ça lui fit une belle jambe d’ailleurs. Elle n’arrivait déjà pas à comprendre avec les explications de son professeur, ce n’était pas pour être capable de comprendre sans. La politesse la poussa cependant à le remercier avec un petit sourire. Ca partait d’une bonne intention après tout. Ce n’était pas de sa faute si elle était trop nulle pour comprendre ça toute seule, contrairement à d’autres qui y arrivaient à la perfection.

En désespoir de cause, elle tenta de demander des explications à son professeur de mathématiques « adoré » à la fin de son cours. En sortant de la pièce après avoir reçu comme excuse qu’il avait à faire, elle soupira, cherchant en vain une solution. Elle regretta amèrement alors d’avoir refusé de donner son numéro au bon samaritain qui acceptait d’occuper ses cours à lui expliquer ce qu’elle ne comprenait pas. Il l’aurait peut-être appelée pour autre chose que pour des cours mais au moins elle aurait pu lui demander de l’aide dans des situations comme celle-ci ! Quelle drôle d’idée elle avait pu avoir que de vouloir rester la plus éloignée possible des civils ! Mais d’un autre coté…Il était plus que probable qu’on s’en prenne à eux pour avoir accès à des informations que sa famille détenait. Et en parlant de famille, même si l’idée lui effleura l’esprit, hors de question de demander à l’un d’eux. Ils avaient tous sans doute mieux à faire de leurs week-ends respectifs.

Rentrée chez elle, elle ne prit même pas la peine de descendre au QG, ce qui était rare venant d’elle. Au moindre souci –et il n’y en avait que rarement- ils auraient bien sûr au pire l’idée de vérifier la maison ou même au mieux de lui téléphoner. Laissant son sac tomber au pied du canapé, elle se laissa tomber sur ce dernier et repris le fameux livre de maths en main pour l’étudier à nouveau, vainement. C’est son petit chaton qui la tira de ses efforts monumentaux de concentration alors qu’il venait réclamé à manger en miaulant. Etrange. Sayori s’occupait généralement de lui, puisqu’il était l’excuse qu’elle avait trouvée pour accepter de rester. Etait-elle absente ? Occupée peut-être. Mitsuki n’y fit pas vraiment cas et se contenta de rejoindre la cuisine pour nourrir le chat. Et là elle constata qu’elle était bien plus concentrée qu’elle ne l’aurais pensée. Ce qui lui fit réaliser ? Son ventre, qui réclamait lui aussi à manger. Elle soupira. Depuis quand était-elle capable de rester concentrée sur des maths à ce point-là ?

Etant dans l’incapacité de faire à manger –ou plutôt n’ayant pas le courage- elle s’en retourna donc à ses maths avec une tablette de chocolat à la main, qu’elle dévora en essayant de comprendre un énième problème. Bien sûr, son travail ne fût pas totalement vain. Avant de s’endormir sur son livre de maths la parraine avait tout de même réussis à comprendre quelques petites choses…Mais en voyant la pile de choses qu’elle devait comprendre, elle était bien consciente que c’était insignifiant. Aucun doute, elle avait bien mérité cette bonne nuit de repos qu’elle passait avec un livre de maths en guise d’oreiller. Elle qui n’avait pas l’habitude de pouvoir se reposer, entre les cours auxquels elle assistait et tout ce dont elle devait s’occuper pour sa famille, elle passa la meilleure nuit qu’elle avait pu passer depuis un moment.

Tout son week-end fût consacré à ce maudit livre de maths, ce qui, pour une fois, lui fît maudire le soleil qui resplendissait au dehors. Oh, si elle avait su, elle l’aurait vénéré, le soleil. Et elle aurait profité de son week-end. Autrement qu’en révisant comme une malade ! Elle se serait arrangée pour faire quelque chose avec Sayo tient, un ciné peut-être ? Ou peut-être même rien que de manger des fraises avec elle. Elles s’étaient dit récemment qu’il fallait qu’elles le fassent vraiment une fois. Comme quoi, cette idée de code d’urgence n’était pas si mauvaise. Il donnait de chouettes idées. Elle en trouverait d’autres dans le même genre pour différents cas, tient. Ça pourrait être intéressant. Mais là n’était pas le plus important pour le moment.

Le plus important, c’était que dans quelques heures à peine elle serait en plein devoir de maths et qu’elle avait été incapable de tout comprendre. Qui l’aurait pu ? Et même si son devoir n’était qu’en troisième heure, il était impossible pour elle de réviser lors de ses deux premières heures de cours. Histoire, tu parles d’une matière déprimante ! Et le pire était qu’il était impossible de travailler autre chose avec le démon qui leur servait de professeur. En y réfléchissant elle ne pensait pas avoir un seul enseignant qui ai pu être cool avec sa classe ne serait-ce qu’une seule petite et unique fois. Quelle poisse. Elle lâcha un soupir en se dirigeant vers son bâtiment après être entrée dans l’enceinte du lycée. La journée se serait vraiment annoncée déprimante si elle n’avait pas croisé un garçon de sa classe en cet instant. Ou du moins, elle le serait restée plus longtemps que prévu.
    « Hey Mi-chan ! Inutile d’aller en histoire, il est absent pour les trois prochains jours ! »
Silencieuse, elle ne le quitta des yeux que lorsqu’il quitta l’enceinte du lycée dans même lui laisser le temps de le remercier ou autre. Alors comme ça il était absent…Elle hésitait entre la joie de ne pas avoir histoire et donc d’avoir du temps en plus pour réviser, ou justement la déprime totale de réviser encore deux bonnes heures la matière du démon. A croire que tout le week end n’avait pas été suffisant. La parraine lâcha un soupire et se mit en quête d’un coin calme et sympathique pour réviser. La bibliothèque ou la salle d’étude ne la tentaient pas. En fait, c’était simplement de devoir étudier en intérieur qui ne l’enchantait pas. Et elle avait déjà le coin idéal pour étudier avec ce seul critère : rester dehors.

Un charmant petit coin de verdures avec quelques bancs. Souvent utiliser pour lézarder au soleil, discuter, jouer aux cartes ou autres occupations de ce genre, la parraine était persuadée qu’en première heure le coin serait calme. Après tout, ce n’est pas un coin que l’on priorise à son lit lorsque le choix nous est posé.

Elle s’y rendit donc et s’installa sur un banc, laissant son sac par terre, à l’abandon, dès l’instant où elle avait pris son livre de maths et de quoi noté. Ramenant ses genoux contre elle, elle y posa le livre et recommença ainsi son étude des mathématiques, cette affreuse torture mentale qu’elle avait subie tout le week-end durant. Torturée par les cours qu’elle ne comprenait pas et ce fichu examen qui arrivait, elle finit par en mâchouiller le bout de son crayon. Vieille habitude qu’elle avait depuis toute petite. Son père n’avait jamais supporté alors elle n’avait jamais arrêté et s’en était devenu une habitude.

Son père…Exactement la chose à laquelle elle ne devait pas penser pour garder un minimum de gaité dans cette horrible journée. Elle soupira. Ce n’était pas son jour. Au moins les suivants ne pourraient qu’être meilleurs, pas vrai ? C’était sans compter cette rencontre qui, et elle l’ignorait encore, changerait totalement sa vie. Que ce soit du point de vue scolaire ou même celui de sa famille.

Elle ne l’avait pas vu tout de suite, cet(te) androgyne dont il n’était vraiment pas évident de définir le sexe. Plongée dans ses maths et son stress maladif, elle ne l’avait ni vu, ni entendu arriver. En temps normal, elle aurait ressentie sa présence immédiatement. Quelle bien piètre parraine elle pouvait faire, quand elle était dans le stress d’une interro ! Ce n’est qu’une fois près d’elle, alors qu’il ou elle faisait une courbette –qui la fit plus pencher vers le « il »- qu’elle levait la tête vers lui.
    « Bonjour sempaï-san, puis-je vous aider ? »
Des traits fins, des cheveux et des yeux noisette, malgré ses traits très efféminés, il était assez mignon. Cela dit, même si elle avait déjà dû le croiser lors de ces rares visites, elle était persuadée de ne pas le connaitre. A dire vrai elle ne connaissait pas grand monde ici de toute façon. Elle lui adressa presque immédiatement un sourire cela dit. Ce n’était pas une raison pour être désagréable, et puis ce n’était franchement pas son genre.

A sa façon de s’adresser à elle, et surtout à son « sempaï-san » elle en déduit qu’il était plus jeune qu’elle, et donc, dans une classe inférieure. De ce fait non, il ne pourrait probablement pas l’aider, mais comme on dit, c’est l’intention qui compte après tout. Ramenant ses cuisses sur le banc, ses pieds regagnèrent terre alors que son livre restait bien tranquillement sur ses genoux. Son sourire sincère se changea pour un brin de confusion alors qu’elle passait une main dans ses cheveux.
« Je ne pense pas, à moins que tu saches m’expliquer des cours de mathématiques de classe supérieure ? »

Elle rit légèrement. Bien sûr, elle n’y croyait pas une seule seconde. Si elle avait su, elle n’aurait sans doute pas posé cette question avec autant de légèreté. Cela dit, bien qu’elle n’y croyait pas un instant, elle se décala tout de même afin de lui laisser la place de s’asseoir à côté d’elle. Après tout, ce n’était pas parce qu’il était incapable de l’aider qu’elle aurait refusé sa compagnie. A dire vrai, quitte à ne pas comprendre, discuter avec quelqu’un et se changer les idées était ce qu’elle avait de mieux à faire…Probablement.
    « Je m’appelle Mitsuki. D’ailleurs, si de ton côté tu as besoin d’une quelconque aide, j’essayerais de t’aider au mieux ! »
Nouveau sourire. A moins, elle devrait être capable de l’aider si lui avait un souci…Normalement…Elle l’espérait. Quelle genre de sempaï ferait-elle si ce n’était pas le cas, hein ?
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Sam Laitinen
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Sam Laitinen

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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 19:22

    « Je ne pense pas, à moins que tu saches m’expliquer des cours de mathématiques de classe supérieure ? »
Voici la première phrase qui sortit de la bouche de mon interlocutrice. La pauvre semblait bien mal à l’aise avec les formules qui se battait sous ses yeux sur la surface d’une feuille illustrée dans un livre paraissant aussi lourd qu’une encyclopédie, sinon plus.

Devrais-je lui venir en aide ? Oui. Ca, je n’avais absolument aucuns doutes à ce sujet. Un rire clair vint résonner à mes oreilles cela dit. Visiblement, elle ne semblait pas convaincue que je puisse lui être d’une quelconque utilité. En tant normal, cette jeune femme aurait très certainement eu raison de nourrir autant de doutes concernant mes capacités intellectuelles car la logique veut, bien entendu, que les élèves de sa classe soient bien plus avancés que moi dans toutes les matières. C’est ça, le rythme du lycée. Ainsi, je n’ai pas été vexé plus que ça, elle ne pouvait pas savoir que je travaillais énormément hors des cours et que de moi-même, je commençais à travailler, de moi-même sur des ouvrages de facultés très loin devant mon propre niveau. De ce fait, les matières de ma propre classe, je les trouvais étonnamment facile à côté de ce que j’étudiais en solo chez moi.

. ..C’est peut-être pour cela que je décroche une moyenne de dix neuf virgule cinq à chaque bulletin en fin de compte… Sans doute même. Et si c’était l’essence même de mon fameux surnom ici ? Les élèves m’appellent « le bûcheur ». Je crois que je viens de mettre l’accent sur la raison de ce sobriquet qui ne me gêne pas plus que ça. Eux aussi, ils pourraient décrocher de très bonnes notes s’ils ne sortaient pas autant les week end. C’est bien simple, c’est de cette façon là que j’arrive à ne jamais me « planter » lors des examens et contrôles. D’une part parce que je révise continuellement, ensuite parce que je prends le temps de m’intéresser aux futures leçons que je serais amené à étudier et enfin, parce que je fais très attention à ne jamais me laisser déborder par les devoirs et autres. Je les fais directement en rentrant, comme ça pas de problème, je peux me plonger tranquillement dans un très intéressant livre traitant de la science universelle issue de la collection de l’université la plus proche.

Et oui, parfois il m’arrive de me rendre dans cet endroit et d’y emprunter deux ou trois bouquins dont les noms promettent monts et merveilles à ma cervelle. Bien évidemment, je les restitue après ! Je ne suis pas d’un tempérament cleptomane, cela va de soit ! Une fois que j’en ai puisé l’essence complète pour en apprendre toujours plus, je les rends immédiatement à cette grande bibliothèque ou je pourrais passer des heures sans m’en rendre compte. J’adore lire. Ce n’est pas une passion, mais presque. A chaque livres que l’ont dévore, on se cultive un peu plus. Et j’affectionne tout particulièrement cette activité.

Oups, il semblerait que j’ai trouvé le moyen de m’égarer dans mes pensées littéraires. Ce n’est pas vraiment une bonne chose alors que j’ai cette sympathique personne à mes côtés. Je lui ai proposé mon aide, ce n’est pas pour la laisser quasiment seule alors que mon esprit est parti se balader dieu sait ou dans des souvenirs de Zola ou de Pythagore. Secouant un peu la tête, je porte alors mon attention toute entière sur l’ouvrage que ma sempaï a présentement posé sur elle. A peine avais-je lu les diverses inscriptions archivées sur les pages usées qu’il renfermait que j’ai immédiatement compris de quoi il en retournait. Ce n’était en soit pas bien compliqué.

Puisqu’elle m’avait gentiment fait une place à côté d’elle sur le banc, je me suis donc installé en quelques secondes puis me suis mis à fouillée presque frénétiquement dans mon sac en bandoulière, du côté ou je range, comme à mon habitude, ma trousse et mes divers crayons autres, ne remarquant donc toujours pas qu’un vide s’était creuser dans un autre de mes compartiments. Mon attention n‘était absolument pas dirigée sur ce « point de détail ». Victorieuse après avoir mis la main sur un crayon à papier, je revenais vers mon ainée, en me penchant un peu vers elle et son livre qui lui posait apparemment pas mal de soucis.

Ensuite, après avoir relu par deux fois les formules qui pourraient être difficilement déchiffrables pour la majorité des personnes n’ayant pas suivies la leçon, j’ai apposé la pointe fine de mon crayon au dessus de la première et ai commencé à déblatérer une explication que je jugeais un minimum compréhensible. Évidemment, je n’appuyais pas trop fort pour que les lignes puissent être facilement gommables plus tard mais aussi pour ne pas abîmer le livre. Dans le même temps, plus je parlais, plus je descendais légèrement sur la feuille et les autres écritures pour expliqué les liens qu’elles avaient entres elles.
    « Vous voyez Sempaï, ce n’est pas bien compliqué ! Regardez, il suffit de prendre les deux intervalles inconnues, de les contractées avec le théorème de Planude et pour finir, le résultat obtenu, vous le divisés par la racine carré de la première solution ! Rien de plus simple ! »
Seulement, bien malgré moi j’avais oublié une petite chose, qui avait toute son importance dans la situation même…. Je ne savais pas toujours bien expliqué à mon prochain et quand je tentais de le faire et bien… je me perdais dans des termes techniques que moi, je n’avais aucun mal à comprendre, mais qui souvent demeurait inconnus à pas mal de monde. Le monde de fois ou ma tante m’as arrêté en pleine thèse orale pour me demander une traduction dans une langue qu’elle comprendrait alors que ce n’était que des mathématiques universitaire de base… je ne les compte même plus !

Regardant un instant ma sempaï dans les yeux, croisant ainsi ses orbes céruléens, j’ai fais un petit sourire gênée, me suis excusée platement et finalement, ai tout repris depuis le départ en faisant très attention au vocabulaire et à la formulation de mes phrases pour ne pas passer encore plus pour une « intello », même si au fond je m’en fiche totalement. En réalité, je voulais juste éviter de faire en sorte que la demoiselle à la rose chevelure ne s’embrouille encore plus dans son apprentissage des mathématiques de son niveau par ma faute ! Je m’en serrais voulu, vraiment.

Une fois la longue et enivrante péripétie explicative achevée, j’ai regardé ma montre. Une bonne demi heure avait été nécessaire pour faire en sorte de décortiquer l’exercice de façon à ce que tout soit clair, de la première à la dernière étape. Et ce n’est qu’a ce moment précis que je me suis souvenu que ma gentille sempaï m’avait dit comment elle se nommait. Mitsuki. C’est un très beau nom ! Si je ne me trompe pas, je crois que cela signifie « la pleine Lune » en japonais. Magnifique. Le peuple nippon a vraiment le don de mettre en poésie la moindre petite chose de sa nation, effarant et très intéressant à la fois ! A côté, mon propre prénom, « Sam », fait bien pâle figure. Je ne suis même pas sure qu’il possède une signification lui, car après tout ce ne sont jamais que trois lettres collées ensembles, rien de plus.

Ce n’est en rien de l’envie ou de la jalousie, j’aime bien mon nom. Mais je soulignais simplement la beauté de celui de ma camarade, plus âgée. Mais…. Minute… Je ne lui ai pas répondu moi lorsqu’elle me dévoila une partie de son identité ! Quelle imbécile finit je fais, décidément ! A croire que trop étudier me fait perdre mes bases de bonnes manières ! Bon, remarquez, ce n’est pas du tout cela qui me fera arrêter mes heures de révision compulsive, mais j’étais tout de même un peu indignée d’avoir laissé filé ce moment, très important chez les japonais de surcroit. Enfin, chez la plupart tout du moins…

Ainsi, quittant un petit instant le confort sommaire du banc de bois et de pierre, je me suis mise devant mademoiselle Mitsuki et, respectueusement, me suis inclinée vers l’avant pour essayer de demander pardon à la façon d’ici. J’ignorais que ce n’était plus vraiment une coutume locale mais bon sur le moment je n’avais trouvé que cela à faire. Tandis que ma tête était donc baissée et que mes yeux découvraient le sol sous un tout autre, je pris une nouvelle fois la parole, pour appuyée davantage ma démarche. Ou du moins tenter de le faire…
    « Sumimasen Mitsuki-san, je suis navrée d’avoir ignoré votre seconde requête. Veuillez m’excusez, je n’avais pas fais aussi attention que j’aurais dû... Je me nomme Sam Laitinen ! … Gômenasai
Et voici comment continuait cette matinée hors norme. Après avoir conseillé la demoiselle rosée, voilà que j’étais à deux doigts de me mettre à genoux sur le sol pour me faire pardonner. N’en aurais-je pas trop fais, par le plus grand des hasards ? Je l’ignore, j’espère juste ne pas l’avoir mise dans une situation embarrassante car je me connais, j’en suis parfaitement capable sans m’en rendre compte de surcroit.
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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 20:26

La parraine se sentait un peu bête, dans le fond. Ne pas être capable d’assimiler de façon correcte de simple cours de mathématiques…pour la parraine de la famille ayant le plus grand réseau d’informations au monde elle voyait cela comme un comble. Encore pire, une honte. Une véritable honte. Et ce sentiment si désagréable n’était pas causé par la connaissance de la famille qu’elle dirigeait mais plutôt par l’intelligence de son prédécesseur ; son père. Elle le haïssait mais elle savait faire la juste part des choses et reconnaitre ses qualités. Et dans celles-ci nul doute que l’intelligence trônait au-dessus de toutes les autres pour être, et de loin, la plus grande qualité de cet homme. Utilisé correctement, cette faculté aurait pu faire de lui un très bon parrain, probablement meilleur que ne le serais jamais la jeune fille aux cheveux bonbons. Mais il avait fait ses choix tout comme Mitsuki avait fait les siens sur la manière de diriger les Leone. Et les deux ne s’étaient certainement jamais entendus à cause de ces points de vue qui différaient tant. On ne peut simplement pas s’entendre avec quelqu’un qui veut que vous lui ressembliez en tout point si cette voie ne vous convient pas. Pas avec le fort caractère que les deux avaient.

Si vous demandez a la parraine ce qu’elle pense de son père, la réponse fusera immédiatement. Je le hais, dirait-elle, perdue entre le dégout et l’impassibilité. Mais au fond, elle n’avait eu de véritable réponse, elle se posait encore la question. Son père était un enfoiré, un être misérable qui n’a jamais rien su faire de bien dans sa vie et qui a pourrit celle de sa fille du mieux qu’il le pouvait tout au long de son existence. Mais c’était son père. Fait indéniable. Il était celui qui lui avait donné la vie et même probablement un peu d’amour lors des premiers moments de sa vie. Passage de son existence bien trop près de sa naissance pour qu’elle n’en garde quelconque souvenir. Hélas, ni sa mère ni son père n’étaient encore là pour lui conter ses premières années. Cela dit il aurait été fort probable qu’elle n’aurait pas voulu que son père lui conte son passé. Question de fierté. Ce que c’était chiant, aussi, d’avoir acquis la fierté de son paternel. Mais en y réfléchissant plus longuement elle n’avait pas su apprécier ne serait-ce qu’une chose qu’elle avait reçu de lui. A une exception prête bien évidement, les Leone.

Sa famille…Nul doute ne se posait sur le fait qu’elle les aimait tous énormément. Pour eux elle était même prête à perdre la vie, et il en allait de même pour les idéaux qu’avait défendus –excepté son paternel- le créateur de la famille et premier boss, et tous ceux qui avaient suivis. Ses ancêtres, quelque part. C’était pour reprendre la famille qu’elle avait accepté d’en être à la tête. Pour reprendre les erreurs que son père avait faites. Ce qu’elle considérait comme un manque de respect immense pour ceux qui étaient passés avant lui. Et c’était pour être digne de du rang que son père lui avait transmis qu’elle se refusait à abandonner les études. Plus elle aurait de connaissance et de culture mieux elle dirigerait cette famille, famille qui était basée là-dessus.

Bien sûr, personne ne lui avait jamais demandé pareille chose. Il était même arrivé qu’on lui dise d’arrêter d’en faire autant et qu’un tel rythme de vie ne serait pas bon pour elle. Et pourtant elle tenait bon. Ce n’était pas comme si ça famille avait un alignement quelconque. Il était assez rare que sa vie soit en jeu. Bien sur, elle avait eu quelques accrochages avec les Van Sidéris, mais elle ne s’attendait pas à ne jamais en croiser un. En toute honnêteté elle était même surprise de n’avoir eu affaire à cette famille que deux fois. Et encore, jamais directement puisque la première ils s’en étaient pris à sa Pluie et la seconde à son Nuage. Mais ils pouvaient être certains que la prochaine fois ils ne s’en tireraient pas aussi bien. Elle avait déjà usé de bien plus de patience que nécessaire envers eux. Qu’importe qu’ils les considèrent comme des ennemis officiels par la suite…Elle ferait face et elle les protégerait.

Mais voilà que son esprit s’en était allé et qu’elle n’avait plus fait attention à ce qui l’entoure. Le retour à la réalité se fit cependant tout en douceur, alors que l’étudiant avec qui elle avait échangé quelques mots s’installait à côté d’elle. Après quoi il plongea sa main dans son sac pour en sortir un crayon de papier et ainsi le « cours particulier » débuta au grand étonnement de la demoiselle qui n’aurait jamais cru pouvoir être aidé par ce garçon dont elle ignorait encore le nom. Quoi qu’aider était un bien grand mot. Car malgré les explications qui semblaient ordonnées et –aux yeux de son professeur de fortune- simplifiées, la miss n’arrivait toujours pas à comprendre le mode de fonctionnement de ces étranges formules qui ne ressemblaient plus à rien à force de se mélanger dans sa tête.
    « Vous voyez Sempaï, ce n’est pas bien compliqué ! Regardez, il suffit de prendre les deux intervalles inconnues, de les contractées avec le théorème de Planude et pour finir, le résultat obtenu, vous le divisés par la racine carré de la première solution ! Rien de plus simple ! »
Rien de plus compliqué oui bien sûr…Pour un surdoué comme lui cela ne faisait aucun doute mais pour peu que ça soit possible la parraine aurait eu de la fumée noir qui sortait de ses oreilles tant son cerveau bouillonnait sans parvenir à quoi que ce soit. Plus le cours avançait plus elle se sentait horriblement bête de ne rien comprendre, surtout devant un Kohai aussi compétant ! Il était certain que jamais elle ne serait capable de lui rendre la pareille en faisant de même pour lui. Jamais il n’aurait besoin de quelconque aide niveau cours et si jamais cela s’avérait être le cas ce serait surement sur un sujet tellement complexe que jamais elle ne saurait le comprendre !

Leurs regards sont alors croisés un instant. Le temps d’excuses confuses du garçon qui reprend ses cours de façon plus simple, plus fluide. De façons bien plus claires aux yeux de la demoiselle perdue au milieu d’un foret de chiffres et de formules. Peu à peu, grâce à son professeur, la miss commence doucement à comprendre et, enfin, tout devient clair dans sa tête. Au moins, cette demi-heure qu’elle avait passé à étudier avait enfin servit à quelque chose. Seule elle n’aurait probablement jamais aboutie à un tel résultat. Il fallait à tout prix qu’elle trouve un moyen de remercier de garçon ! Mais comment ? Elle l’ignorait encore. Avoir des relations normales avec des étudiants normaux…Elle n’en avait pas l’habitude !

Mais elle n’avait pas le temps d’y penser ici, tout d’abord parce qu’elle était en compagnie de la personne qu’elle voulait remercier et que l’ignorer le temps de trouver quelque chose serait à la fois impoli et vexant, et ensuite parce que ladite personne venait de quitter le banc pour se placer devant la miss et…S’incliner ?! La parraine n’eut pas le temps de se demander ce qui se passait qu’il prit la parole, ce qui expliqua en partie son geste.
    « Sumimasen Mitsuki-san, je suis navrée d’avoir ignoré votre seconde requête. Veuillez m’excusez, je n’avais pas fais aussi attention que j’aurais dû... Je me nomme Sam Laitinen ! … Gômenasai !»
Devait-il vraiment s’en vouloir à ce point pour une simple étourderie ? La parraine avait été tellement impliquée dans l’apprentissage et la compréhension de ses formules qu’elle n’avait même pas fait attention à tout cela. Ainsi donc il s’appelait Sam ? Mitsuki aimait bien ce prénom. Simple, court, mignon. Elle s’arrêta cependant plus sur le nom de famille. Ainsi cet élève était étranger ? Ou du moins avait-il des origines étrangères ? En tout cas, s’il ne venait pas d’ici, elle ne pouvait qu’applaudir sa maitrise de la langue japonaise. Langue, parait-il, très compliqué à assimiler.

Cependant quelque chose gênait Mitsuki dans ce nom. Une certaine nostalgie à y repenser. Ce nom lui disait quelque chose…Mais impossible de remettre le doigt sur quoi. Mais bien vite elle balança ses recherches mentales dans une mare à canard toute aussi mentale ! Elle devait fabuler, à force de lire des noms par ci par là elle devait très certainement en mélanger dans son esprit et voilà le résultat ! Il était impossible qu’elle ait déjà vu le nom de ce civil quelque part et si c’était le cas cela devait être dans un dossier secondaire. Il était aussi possible que le nom de famille soit le même sans pour autant qu’il s’agisse de la même famille. Trop de facteurs à prendre en compte pour une impression stupide en somme. D’autant que les maths n’avaient pas arrangé son état mental. Ainsi bien vite tout cela quitta l’esprit de la parraine pour la laisser éclater d’un franc rire cristallin, qui ne tarda pas à s’éteindre.
    « Désolée mais…C’est rien, vraiment ! Tu n’as pas à te mettre dans des états pareils pour si peu et surtout pas avec moi ! Ravie de te connaitre Sam…Et merci pour le cours ! Je n’ai jamais aussi bien compris les maths de toute ma vie ! »
Un large sourire s’adressait à présent au garçon. A présent qu’elle avait compris son cours elle espérait pouvoir discuter un peu avec ce garçon et en apprendre un peu plus pour lui. Avec l’objectif ultime et secret de trouver un moyen correct de le remercier d’avoir perdu son temps avec une idiote comme elle ! En plus, le temps était…Elle leva les yeux. Le temps avait drôlement changé depuis qu’ils avaient commencé à étudier et elle venait tout juste de s’en rendre compte en levant la tête. C’était bien la première fois qu’elle était autant aspirée dans ses cours tient. Ce Sam avait réussi un véritable exploit. Mais pour l’heure il valait mieux qu’il rentre avant…

Avant que la pluie ne se mette à tomber. Raté, la parraine venait de recevoir une goutte d’eau sur le front. Bon eh bien le tout était de rejoindre une salle d’étude avant de se retrouver trempés, et avec aux les cours qu’elle venait de comprendre ! A une vitesse qu’elle venait elle-même de se découvrir elle remballa tous ses cours dans son sac et s’empara autant de ce dernier que de celui de Sam, mettant les deux à son épaule avant de trainer le jeune homme à l’intérieur d’un bâtiment, toute sourire. Comme à son habitude. Comme si la situation l’amusait. Mais ce n’était rien de plus que sa façon d’être. Garder le sourire. Autant qu’elle le pouvait. Ce n’était pas une petite pluie qui allait la déprimer !
    « Rentrons ! » lui avait-elle pleine de vie en s’emparant de son poignet avec toute la douceur du monde.
Ainsi les deux regagnèrent bien vite le bâtiment dans lequel se trouvaient les salles d’études. Aimant particulièrement le calme, la miss se dirigea vers celle qui était le plus souvent la moins peuplée pour des raisons aussi sombres et obscures que certains coins à l’extérieur étaient toujours plus peuplés que d’autres. La parraine ne cherchait pas à comprendre ce genre de chose, et ça lui était bien égal tant qu’elle avait un tant soit peu de tranquillité à dire vrai. Arrivant devant la porte ouverte de la salle, elle se souvint de ses actions faites au dehors et s’excusa en lâchant le poignet du jeune homme et en lui rendant son sac avec un petit sourire confus. Enfin, elle entra et passa un bref coup d’œil à l’intérieur.

Six élèves. Ce n’était pas beaucoup. Mais c’était apparemment bien assez –voir bien trop- pour ce qui était de se mêler de la vie des autres, ou plutôt, pour faire des conclusions hâtives devant un geste pourtant si anodin.
    « Mitsuki-chan et l’étudiant étranger ?! »
Celle qui venait de prendre la parole était une fille de la classe de la parraine à la chevelure rose. Elle était du genre assez timide, de ce que la parraine savait d’elle du moins, et s’étonnait de tout. Cependant elle était, dans leur classe, bien connue pour trouver des signes et des sous-entendus à la moindre petite chose. Exactement comme l’instant présent en sommes.
    « …Hein ? » questionna la parraine, perdue, en faisant des aller-retour du regard entre la brune et Sam.
Ainsi, même si les autres n’avaient pas fait attention à eux alors qu’ils entraient, tous les regards étaient à présent braqués vers eux. Vraiment…Ce que cette fille pouvait être agaçante lorsqu’elle mettait les gens dans une telle situation ! Mitsuki se jura de lui en toucher un mot ou deux lorsqu’elle pourrait se retrouver seule avec elle. Surtout pour qu’elle évite d’avoir des ennuis à cause de ça. La parraine n’était ni rancunière, ni du genre à s’énerver pour si peu, mais ce n’était hélas pas le cas de tout le monde dans ce genre d’établissement scolaire.
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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 20:54

    « Désolée mais…C’est rien, vraiment ! Tu n’as pas à te mettre dans des états pareils pour si peu et surtout pas avec moi ! Ravie de te connaitre Sam…Et merci pour le cours ! Je n’ai jamais aussi bien compris les maths de toute ma vie ! »
Ces seuls mots suffirent à Sam pour afficher un beau sourire, répondant aisément à sa sempaï qui lui offrait un superbe rictus du même genre. Étonnant que cette ravissante demoiselle n’ait pas un harem de garçon à ses pieds avec une magnificence si bien exprimée par un simple étirement des lèvres. Au moins avait-elle été utile, c’était l’essentiel ! Il n’est rien de plus gratifiant que de savoir que l’on a aidé quelqu’un. Enfin, c’était le point de vue de cette jeune personne androgyne en tout cas.

Mais elle était tout de même un peu embarrassée. « Se mettre dans tout ses états »…Hum, c’est vrai qu’elle n’y avait auparavant encore jamais songé puisque depuis toujours –enfin, depuis son arrivée sur le territoire nippon du moins- elle s’était habituée, non sans mal et rigueur, à agir de a sorte. C’était.. Troublant de voir a quel point ces préceptes pouvaient paraitre désuet à cette époque. Et cela expliquait sans doute également bien mieux le fait que certaines personnes rient de Sam dans son dos. Forcément… si elle converse avec un vocabulaire du moyen âge sans même s’en rendre compte… Il y avait de quoi rire oui.

Le japonais est une langue très rude à apprendre et encore plus complexe a maîtrisé. Toute sa vie, Sam n’avait jamais parlé qu’italien et quelques rares traces de finnois, langue de son pays natal se battait en duel dans sa tête de temps à autres. Aussi, la première réflexion qu’elle se fit était « Il faudra que j’étudie tout cela plus sérieusement… » Car oui elle ne voulait plus faire d’erreur et risquer d’être la risée de son établissement, pour changer.

Mais avant même qu’elle ne puisse esquisser le moindre geste ou tout simplement finir sa phrase démarrer dans son cerveau, la délicate voix de Mitsuki l’interrompis agilement.
    « Rentrons ! »
Heiiiiin ? Rentrer ou ? Pour quoi faire ? Et… Trop tard. L’étrangère n’eut même pas le temps de dire quoi que ce soit, la demoiselle a la rose chevelure avait déjà entreprit de kidnapper son sac et elle avec ! C’est de cette façon que Sam se retrouvât à se faire traîner à l’intérieur du lycée. Non pas que cela l’ait spécialement gênée, d’autant que juste avant d’être bien protégée par les plafonds du bâtiment, la brune sentit une goutte d’eau tombée dans le col de son vêtement. Brrr, existe-t-il seulement sensation plus désagréable sur la planète ?

..Sans doute que oui mais pour le moment, c’était la pire qui aurait pu déranger la Laitinen. Elle en déduit qu’il s’agissait d’une fine et minimale goutte de pluie tomber d’un nuage aussi peu avenant que refroidissant. Cela étant dit, heureusement que l’autre jeune femme ne s’était pas éternisée dehors, sinon sans doutes auraient-elles toute les deux essuyer les rideaux aqueux aussi soudain qu’imprévu de ces gros nuages détestables, survolant maintenant entièrement l’école.

Balloter de droite à gauche sur l’épaule de Mitsuki, si le sac de Sam avait eu un estomac sans doute aurait-il été malade d’être ainsi traiter. D’ailleurs, la finlandaise se sentait assez mal de voir ses affaires portées par quelqu’un d’autre qu’elle-même. Non pas que la demoiselle n’apprécie pas ce genre de chose mais… elle ne voulait surtout pas encombrer la rosée avec ses affaires, voilà tout.

Tentant vainement de récupérer discrètement son « sac à dos » qui se résumait plutôt à un vieux sac de postier à bandoulières, Sam ne parvint à rien et ce malgré ses efforts. Sa sempaï la guidait vers dieu sait quel endroit du complexe éducatif, il ne lui restait donc plus qu’a suivre le rythme et la marche. Heureusement que l’ainée des deux n’avançait pas trop rapidement sinon jamais elle n’aurait été en mesure de la suivre, même avec toute la bonne volonté du monde. C’est ainsi que la nature en avait décidé, la progéniture de Fiji ne serait pas sportive à point c’est tout.

Il n’y a qu’à voir ses performances en sport pour dire aisément qu’elle ne s’illustre guère là dedans. Non, loin de là d’ailleurs, ses matières favorites sont celles ou l’ont peut inscrire ses connaissances sur du papier avec un bon crayon, ou un stylo, de préférence. En clair, elle aimait tout les cours sauf les après midi gâchés en salle de sport. On pouvait se pencher un peu sur sa moyenne pour témoigner de son acharnement au travail. Dix neuf virgule huit de moyenne générale, le zéro virgule deux pour cent manquant était celui du sport justement. Mais elle se jurait de dépasser un jour ce handicap et de travailler également cette matière ci. De cette façon, la jeune étudiante espérait bien atteindre les vingt sur vingt de moyenne générale d’ici la fin de l’année.

Mais le son d’une porte que l’on pousse la fit sortir de sa rêverie bien vite. Ou diable son ainée d’un an l’avait-elle emmené ? La Laitinen ne s’était pas soucier du chemin et n’avait donc pas pris soin de mémoriser l’itinéraire, trop absorbée successivement par le « sauvetage » de son sac de cours puis par ses objectifs monstrueux a réaliser cette année, et plus précisément ce semestre, durant le temps ou elle était encore ici, au Japon. Et oui car dans quelques temps, elle devrait repartir pour six mois chez elle et inversement la moitié d’année suivante.

Décidemment, ce qu’elle bougeait cette jeune fille ! On ne croirait pas comme ça mais en fin de compte, son emploi du temps était tout le temps surchargé, enfin une bonne partie en tout cas –et de toute façon, elle étudiait d’arrache-pied pendant son temps libre alors autant dire que cela reviens au même – si bien que les distractions ne lui rendaient pas souvent visite. Un être humain normal aurait sans doute déprimé, Sam, elle ne s’en souciait guère.

Pas étonnant que certains la regarde bizarrement parfois, vu son comportement et son amour de l’étude. Quoi que. Arriver à ce stade critique, il s’agit plus de rage que d’amour, non ? Hum, encore une question existentielle a laquelle nous ne pourrons pas répondre, pas dans l’immédiat du moins, il y a autre chose à regarder plus attentivement car plus intéressant que les frêles pensées infructueuses dont nous sommes capables.

Mitsuki est entrée dans une grande salle remplie de livres Une bibliothèque ? Pas exactement, à vrai dire il s’agissait plutôt de l’une des annexe de cette dernière. L’ampleur du trésor littéraire de ce lycée était phénoménal, si bien que la finlandaise se perdait à chaque fois dans les rayons lorsque ses yeux divaguaient sur le titre de toute les collections de livres entassées ici, sous son regard ébahi.

Dans tout ça, cette imbécile heureuse n’avait même pas remarqué que Mitsuki lui avait rendu l’entière possession de son sac ainsi que de son poignet. Ce fut lorsque ledit poignet rejoignit finalement le long de son corps qu’elle se rendit compte que quelque chose l’avait stoppé dans son mouvement pour rejoindre le reste de son anatomie. Et ce quelque chose se trouvait justement être son sac de postier tout rafistolé de droite à gauche. Non pas qu’elle ne veuille pas changer mais… pour ça aussi, elle n’a jamais vraiment prit le temps d’y penser.

Mais bref, retournons à l’observation du contenu de la salle. Et bine a part le fait que les meubles remplit de livres pourraient faire baver d’envie l’étrangère dans la seconde, nous pouvons distinguer six individus. Apparemment, ils furent déranger par l’arrivée des deux jeunes femmes et les fixent maintenant minutieusement, comme des chats observeraient sadiquement des souris avant de se mettre en chasse. Pourtant Sam ne craignait rien –ou presque- et ça elle le savait bien ,ce n’était pas des mafieux tout de même !Ah Ah Ah…. Si elle savait…

Cependant, une petit voix rompit très temporairement la désagréable sensation à laquelle Sam était liée.
    « Mitsuki-chan et l’étudiant étranger ?! »
Oh oh… Pour des raisons qu’elle ignorait, Sam n’aimait pas du tout cette phrase. Déjà parce que ce n’était en rien le cas, et ensuite parce qu’étrangement, elle sentait une sorte d’épée de Damoclès au dessus de sa tête maintenant. De même, étrangement, deux des trois garçons avaient des regards de tueurs à son égard à présent. Une question : Pourquoi ? Une réponse ? Bien entendu que non, cela aurait été bien trop facile.

A la place, l’un des deux, avec des cheveux bleutés parcouru rapidement la distance entre elle et lui et l’attrapa par le col de sa veste avant de la soulever légèrement au point que ses pieds ne touchent presque plus part terre. Il ne lui semblait pas avoir été impoli pourtant ! Mais enfaite ce n’état en rien lié à la politesse, le savoir vivre ou autre. Non non, elle eut bien vite la réponse par ce même gars qui la maintenait d’une seule main.
    « Non mais pour qui tu te prends toi ?! Je veux sortir avec Mitsuki depuis plus de six mois, rien ne marche et toi tu te ramène avec ta belle gueule et tu empoche tout ?! Non mais je vais t’apprendre à te mêler de ce qu… »
Il ne pu finir sa phrase, un coup de poing bien placé dans la mâchoire inférieure le fit presque décoller et atterrir deux mètres plus loin, lâchant Sam au passage qui put, sur ses jambes tremblantes essayer de faire un topo de la situation. Une autre voix s’éleva, c’était celle du second jeune homme.[/list]« Allons Allons Ienzo, ne t’en prends pas a mon favori tu veux ? Tu veux sortir avec Mitsuki, très bien moi c’est avec le petit italien que j’envisage quelque chose alors pas touche. »[/list]La descente aux enfers ne faisait donc que commencer ? Comment ça « favori » ?! Sa ressemblance extrême avec un garçon la desservait parfois, grandement même. Le dénommé Ienzo se releva aussi vite que ses jambes le lui permirent et lança un regard noir à son précédent acolyte, après avoir suffisamment mal regardé a demoiselle pour la terrorisé jusqu'à ses trente ans.
    « Dégage de mon chemin Setsuna, barre toi, je vais le remettre à sa place ton « favori » comme tu dis.
    -C’est cela oui, approche un peu pour que l’on voit tout ça. » Répondit le second en toute hâte et provocation.
Voici comme ces deux garçons –encouragés par la foule de filles autres que Mitsuki et Sam aux alentours – s’étaient donc retrouvé à se battre dans la salle d’étude. Pas glorieux dis donc.. Il n’en fallait pas plus pour effrayer Sam dont le trouillomètre venait d’afficher un rictus mal à l’aide sur le visage. Si cela avait été possible, sans doute aurait-t-elle crié un « Hiiiii ! » bien sonore, le genre de chose qui ne vous laisse pas indifférents. Qui vous vrille les tympans en plus clair dans le texte.

Hypnotisée par son envie de survie, machinalement, Sam attrapa le premier poignet de Mitsuki à sa portée et couru à son tour dans l’enceinte du couloir, sortant ainsi de la mystérieuse salle remplie de fous vers une destination inconnue jusqu’alors. Les rôles avaient été inversés et cette fois ci c’était donc la Finlandaise qui tractait la pauvre rose dans un dédale de couloirs qui semblaient bien identiques, d’un coup… Cruel destin, il faut croire.

Non content de ce petit tour fort déppréciable, le hasard voulu que les deux fans de nos protagonistes – à savoir donc les fameux Ienzo et Setsuna – leur court après pour des raisons…. Occultes dira-t-on.
    « ATTENDEEEEEZ ! » criait-ils en cœur en les poursuivants.
Mais cela n’eut guère l’effet escompté puisqu’a ce simple « petit » mot, Sam accéléra la cadence en branchant le turbo, semant ainsi les deux énergumènes de fans qui leur collaient trop aux baskets.
S’arrêtant finalement après un tortueux parcours au sein du lycée dans une salle sombre et vide –précisons le cette fois pour al survie de nos demoiselles – la brune referma vite fais la porte derrière elles et attendit, tendus derrière le bois de cette dernière que Ienzo et Setsuna soient partis de leurs espaces vitaux. Le bruit des pas de course s’effaçant de plus en plus à mesure que les secondes passaient, finalement la première fugitive put enfin se détendre un peu.

Relâchant tout ses muscles, elle finit par tourner son regard vers son ainée, embarrassée. C’est vrai, après tout elle l’avait entrainée dans une histoire de dingue ! Pauvre sempaï, elle n’avait certainement pas besoin de tout ça… Ainsi, se frictionnant nerveusement l’arrière du crâne, elle lui dit :
    « Ah…. Désolée Mitsuki… Je ne voulais pas t’entraîner là dedans…. .Vraiment. »
Plus gênée que ça, il n’y avait pas. Et sinon une phrase de plus de quinze mots autre que pour t’excuser, tu es capable de faire ça, Sam ?... Il faut croire que non….. Quelle enfant désespérante quand il s’agit de relations sociales.
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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyDim 30 Déc - 23:25

La parraine était persuadée que toute cette histoire allait mal se terminé. Mais à ce point ? Bien sûr qu’elle n’aurait jamais pu le savoir ! Elle ne s’était même pas doutée de l’ampleur que les choses prendraient en voyant Ienzo, un garçon de sa classe, s’avancer promptement vers eux. Il était un peu délinquant sur les bords, mais il n’était pas vraiment dangeureux. Du moins elle ne l’avait jamais vu s’en prendre véritablement à quelqu’un…Jusqu’à aujourd’hui. A peine arrivé à leur niveau, il se saisit du col de Sam pour le faire quitter terre. Sur le coup tout ce qu’elle voulait c’était de lui dire de le lâcher. Calmement. Mais elle n’en eut pas le temps et les arguments du garçon la coulèrent un peu sur place, il était impossible pour elle de le nier.
    « Non mais pour qui tu te prends toi ?! Je veux sortir avec Mitsuki depuis plus de six mois, rien ne marche et toi tu te ramènes avec ta belle gueule et tu empoche tout ?! Non mais je vais t’apprendre à te mêler de ce qu… »
La suite ne l’avait pas laissée de marbre non plus. Ienzo vola bien deux mètres plus loin, touché par un coup de poing placé bien dans sa mâchoire inférieur. La parraine grimaça ; elle avait mal pour lui. Instinctivement son regard azuré se posa sur l’origine de ce vol plané. Ce grand brun, elle ne le connaissait pas mais elle avait déjà eu l’occasion de le croiser une fois ou deux. Comme la plupart des élèves du lycée en fait. Rien de bien concluant, en soi. Un inconnu parmi tant d’autre.
    « Allons Allons Ienzo, ne t’en prends pas a mon favori tu veux ? Tu veux sortir avec Mitsuki, très bien moi c’est avec le petit italien que j’envisage quelque chose alors pas touche. »
Si quelqu’un était apte à expliquer à la parraine ce qui se passait là, juste sous ses yeux, cette personne était la bienvenue ! Plus les choses avançaient et moins elle comprenait. Elle était encore larguée sur le fait qu’Ienzo voulait sortir avec elle depuis six mois…Elle n’avait rien remarqué ! Et alors qu’elle cherchait encore quelconque signe qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille, il se remettait sur ses pieds, le choc encaissé et lança un regard noir au responsable de son mini-stage abrégé en tant que loque, après avoir bien sûr tenté de terroriser le professeur de maths de la parraine aux cheveux rosés.
    « Dégage de mon chemin Setsuna, barre toi, je vais le remettre à sa place ton « favori » comme tu dis. »
    « C’est cela oui, approche un peu pour que l’on voit tout ça. »
Clairement, non content de lui avoir donné un coup, il fallait que le dénommé Setsuna provoque Ienzo avec ça…Et tout ça pour quoi ? Pour une remarque sans fondements balancée sur le coup par une fille se sa classe. Inconsciemment, Mitsuki lui lança un regard noir pour lui faire comprendre qu’elle ferait mieux de garder les films que son cerveau mettait en scène pour elle à l’avenir. Elle, qui les encourageait à présent timidement avec les autres filles à se battre. Mitsuki soupira. Elle était la seule à ne pas encourager ce combat…Et ne comprenait pas ce qui pouvait bien se passer dans la tête de celles qui le faisaient. Qu’y avait-il de si passionnant à voir deux hommes se taper dessus jusqu’à ce que l’un cède devant l’autre ? Elle lâcha un soupire et fit un pas en avant.

Elle aurait voulu les arrêter. Après tout, elle était entraînée au combat depuis des années. Même s’ils n’avaient pas l’intention de l’écouter, elle ne leur laisserait pas le choix et le mettrait à terre sans leur faire le moindre mal bien vite. Cette petite plaisanterie s’arrêterait là et il n’y aurait plus ce genre de problème en sa recense…C’est ce qu’elle aurait voulu. Mais à peine le pied avancé toucha-t-il terre qu’il la quitta à nouveau. Son poignet prisonnier d’une main elle se fit tirée hors de la pièce avant même de s’en rendre compte et leva la tête vers le responsable. Sam ? Eh bien, à présent elle venait de vivre ce qu’elle lui avait fait subir un peu plus tôt…Elle posa un bref regard sur Ienzo.

Voulait-il vraiment sortir avec elle depuis tout ce temps ? Elle n’avait pourtant jamais rien remarqué. Bien sûr, par moment certaines de ses propositions étaient étranges. Comme cette fois où il lui avait proposé de l’aider à étudier ses maths…Ce n’est pas qu’elle avait vraiment voulu refusé…C’était juste que…Elle avait été honnête. Elle ne voyait pas en quoi la seule personne de la classe plus nulle qu’elle dans la classe aurait pu l’aider. Donc elle avait refusé poliment. Il en avait été de même pour ce film qu’il avait voulu aller voir avec elle suite aux conseils d’un professeur recommandable…Aller voir un film qui aurait pu l’aider à comprendre mieux un cours, pourquoi pas…Mais lorsque le dit film était entièrement en russe et sans aucun sous-titre elle voyait mal comment elle aurait pu le comprendre et donc en quoi il aurait pû être utile. Avec le temps elle s’était dit qu’il était juste étrange de nature. Qu’il était comme ça avec tout le monde. Mais peut-être n’était-ce pas le cas après tout ? Elle soupira. Il y avait définitivement des choses que jamais elle ne saurait comprendre.

Mais le fil de ses pensées ne put aller bien plus loin. Tout aurait pu se terminer de cette façon mais pour des raisons obscures –et encore quelque chose que Mitsuki était sûre qu’elle ne comprendrait jamais- les deux jeunes s’étaient retrouvés poursuivis par…Ni plus ni moins que leurs deux fans ! A quoi bon ? Mitsuki ne voulut même pas chercher à le comprendre.
    « ATTENDEEEEEZ ! » avaient-ils crié à leu égards avant de les prendre en chasse.
Mitsuki ne fût pas bien surprise lorsqu’elle remarqua que Sam avait accéléré le pas, la forçant à faire de même puisque son poignet était encore prisonnier de sa main. Bien sûr, elle aurait pu s’en défaire. Mais prendre le temps de faire ça pour se retrouver ensuite fan aux deux fans en folie ? Très peu pour elle ! Ainsi elle l’avait suivi bien docilement au travers des couloirs du lycée, surprise de voir qu’un tel vacarme n’avait encore alerté aucun professeur…Même si dans un sens cela l’arrangeait bien. Un petit séjour dans le bureau du directeur ne la tentait pas, vraiment pas. Grâce à l’aide de son professeur de mathématique elle y avait été suffisamment pour avoir assez fait connaissance avec lui pour le reste de sa scolarité ici-bas !

C’est finalement dans une salle de classe aussi sombre que vide que leur course pris fin. Reprenant son souffle, la parraine avait laissé son derrière rejoindre le sol alors que Sam fermait la porte et restait là, tendu derrière le morceau de bois qui les séparaient de leurs poursuivants.

Des courses poursuites, elle en avait vécu. Des tas même. En tant que parraine, c’était sans doute normal. Mais dans ce genre de situation c’était bien la première fois. Elle avait l’habitude d’être poursuivit par des hommes qui voulaient sa mort et voilà qu’un fan qui voulait sortir avec la poursuivait ?! La situation n’était-elle pas profondément hilarante de son point de vue, une fois les choses tournées de cette façon ? Ou alors était-ce juste parce qu’elle n’avait pas pu prendre le temps de se détendre et de s’amuser de la sorte depuis un long moment ? Elle l’ignorait et ça lui était bien égal ! Malgré la situation plus que délicate, elle s’amusait bien en présence de Sam. Levant les yeux vers lui elle constata d’ailleurs que cela ne semblait pas être réciproque à sa mine gênée et à sa manière de se frictionner l’arrière du crâne.
    « Ah…. Désolée Mitsuki… Je ne voulais pas t’entraîner là dedans…. .Vraiment. »
Elle sourit. Que pouvait-elle faire d’autre pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’excuser ? En plus, ce n’était pas comme si c’était de sa faute si les choses avaient dégénérées de cette façon...Il ne contrôlait pas plus les sentiments humains qu’elle pouvait le faire et la seule chose dont il était véritablement coupable c’était…De plaire à quelqu’un. Si c’était un crime il y avait donc de quoi éradiquer l’humanité toute entière. Haussant les épaules, elle se remit sur ses pieds d’un bond.
    « Arrête de t’excuser ! Ce n’est pas de ta faute et pour être tout à fait honnête ce petit combat mis de côté j’admets que cette course poursuite était plutôt amusante. »
Elle lui fit un petit clin d’œil complice avant de poser son regard dans l’ensemble de la salle de classe. Elle n’était en rien différente aux autres si ce n’était cette obscurité qu’elle n’avait connue dans aucune de ses salles –fait logique donc. Pourtant elle n’était pas occupée ? Elle saurait bien s’en souvenir la prochaine fois qu’elle chercherait une salle calme pour étudier ! Elle fit quelques pas dans la pièce, entre les diverses tables. L’obscurité ne lui plaisait pas vraiment…Mais les nuages avaient assombris la clarté de l’extérieur et si elle allumait les fenêtres les deux fans seraient bien capables de rappliquer à vitesse grand V pour une raison qu’elle ne tenait même pas à connaître. Oui…L’obscurité était dérangeante mais au moins ils seraient tranquilles.

C’était ce dont elle était persuadée en oubliant un petit détail pourtant si crucial. La plupart des gens de sa classe avaient son numéro et inversement. Mais elle avait totalement zappé le fait qu’Ienzo l’avait lui aussi, ce que lui ne semblait pas prêt d’oublier. En entendant son portable sonné elle ne s’était encore doutée de rien. Voyant le nom s’afficher à l’écran elle s’était trouvée fort chanceuse : il avait son numéro mais jamais ne l’avait harcelée de coup de téléphone ou d’agaçants messages. Soupirant, elle raccrocha. Mais, entendant sa voix à l’autre bout du couloir, elle réalisa qu’il ne voulait pas lui parler au téléphone. Pas spécialement. Ou alors s’il le voulait vraiment la sonnerie du téléphone de la demoiselle lui avait donné une idée toute autre.
    « Ce soit être une de ces salles. » avait-il dit d’une voix…lointaine.
Elle se raidit. Il ne voulait peut-être pas sa peau mais il était au moins autant appliqué qu’un tueur qui en aurait voulu à sa vie où à ses informations ! Etait-ce possible de vouloir harceler quelqu’un à ce point ! A ce stade là ce n’était plus de l’amour mais de la rage ! Elle soupira en replaçant l’appareil traitre dans sa poche. Ouais, bon…Sortir par la porte serait lui (ou leur) donné leur position et aboutir à une nouvelle courses poursuite. Et très franchement ça avait beau être amusant la première fois elle n’avait aucune envie de recommencer. Instinctivement elle passa donc une main dans ses cheveux en fixant la fenêtre…Boah, pourquoi pas ? Ils étaient au rez de chaussé après tout ! Elle donnait sur un grand espace vert derrière l’ensemble de bâtiments qui constituaient le lycée, ils n’auraient ensuite plus qu’à faire le tour du bâtiment pour se retrouver dans la cour centrale et aller où bon leur semblerait enfin débarrassés de ces deux pots de glue embuant ! Promptement elle rejoignit Sam et plaça un doigt devant ses lèvres pour lui faire comprendre de ne pas dire un mot avec un petit sourire espiègle.

S’emparant encore une fois de son poignet, comme quoi ça allait devenir une habitude, elle traina son compagnons jusqu’à une fenêtre en se disant que son expérience faisait vraiment froid dans le dos parfois…Mais qu’importe ! Elle ouvrit la fenêtre en grand et, prenant appui sur le rebord sortit d’un bond avant d’inviter Sam à faire de même. La pluie avait cessée même si les nuages étaient encore présents. Au moins ils ne seraient pas trempés, c’était déjà ça.
    « Espérons que cette fois ils vont abandonner pour de bon ! » dit la parraine avec une petit moue agacée.
Une fois le jeune garçon à l’extérieur en sa compagnie elle referma la fenêtre de l’extérieur comme elle le pu pour attirer le moins possible l’attention dessus et traina de nouveau Sam loin des fenêtres. Elle soupira. Une chose était sure cette matinée n’était pas de tout repos pour les deux jeunes qui, à la base, n’avaient pour but que de faire des mathématiques ensembles. Le point positif ? Contrairement à la sale habitude que lui avait confié son boulot de parraine, elle pouvait être persuadée d’une chose : elle dormirait bien ce soir !
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Sam Laitinen
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MessageSujet: Re: [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki   [ Passé] We will never be apart. || Mitsuki EmptyMar 1 Jan - 14:35

La situation avait si vite accélérée que la Nordique ne s’était même pas aperçu que le temps s’était joué d’elle et avait coulé si vite sur les aiguilles de plastique de la grande horloge du Lycée, celle là même qui se situe au dessus de l’entrée principale, faisant office de geôlière pour les retardataires les moins aguerri, ce qui ne fut guère le cas pour Sam, cette droguée de la ponctualité honorable.

Il faut dire que la compagnie de sa sempaï aux roses cheveux l’avait aidé d’une manière non négligeable à s’ôter de la tête la temporalité de la réalité qui nous poursuit tous de jour comme de nuit. Successivement, les deux demoiselles –bien que l’une le soit bien plus que l’autre – avait été victimes d’une course poursuite dans les couloirs du lycée qui s’apparentait plus a un labyrinthe qu’autre chose en cet instant crucial, puis d’une traque perpétrée par l’admirateur fou de Mitsuki qui avait tentés non sans mal de pister la dernière cité grâce à la sonnerie de son téléphone portable.

Pour toute fuite, la brune avait suivi plus ou moins volontairement sa camarade d’infortune dans cette galère qui paraissait sans fin en… sautant pas la fenêtre situé au rez de chaussée afin de rejoindre l’immensité verte qu’offrait l’autre devanture de l’établissement. EN soit, ce n’était pas bien compliqué mais… elle eu tout de même du mal à s’exécuter, n’étant pas spécialement habitué a ce genre de pratiques d’évasion. D’ailleurs, elle fut plus que surprise de la souplesse et de l’agilité prouvée aisément par la jeune Kagura lorsqu’elle l’a vit à l’œuvre.

Intérieurement, elle aurait aimé être aussi adroite et jalousait presque la rosée d’être aussi à l’aise à faire une chose pareille. Quel genre de sport pouvait-elle bien pratiquer hors des cours pour avoir vu son physique s’adapter de la sorte a ce type de moment perdus ? Oh, et puis après tout quelle importance sinon se triturer les méninges pour rien ? Même si Mitsuki lui dévoilait son secret, sans doute ne serait-elle jamais en mesure de reproduire à la perfection ces gracieux mouvements déployés par la plus âgées des deux. Oh Sam, si tu savais a quel point tu avais tord en pensant ainsi… Mais bon plus d’une surprise attendaient patiemment ta venue sur leurs chemins alors autant ne pas en dévoiler trop tout de suite.

Aussi, la demoiselle au sang teinté des couleurs de la Finlande ne dit plus un mot, se contentant d’acquiescer d’une simple onomatopée subtile les dires de la jeune femme qui l’accompagnait. Ses yeux sombres se levèrent alors sans réelle raison apparente vers le ciel, redevenu agréablement bleu. Le soleil remontait fébrilement sa frimousse derrière les formes géométriques du lycée, laissant danser des arabesques d’ombre sur le sol que foulaient les étudiantes présentement.

Jamais elle n’aurait su dire précisément pourquoi, mais la Laitinen se surprit, en plongeant intensément ses pensées dans l’espace infini du jumeau des mers et des océans, a lui trouvé une ressemblance toute particulière avec la jeune et jolie Mitsuki. L’un comme l’autre se reflétaient, comme si l’élément était lié à sa sempaï et vice versa. A cette constatation, elle sourit, avant de se reprendre et de secouer la tête afin de s’ôter ces idioties et ces balivernes de sa petite tête qui n’était pas si rêveuse d’ordinaire !

Leur chemin les mena devant l’une des entrées de l’établissement. A travers la porte ouverte, on pouvait distinguer un distributeur de boissons chaudes. La plus jeune des deux « aventurières » du jour se dit que peut-être, un chocolat chaud ferait plaisir a son ainée, histoire de se remettre convenablement de ses émotions et tout ce qui s’en suivait. Aussitôt imaginée, la pensée fusa entre les lèvres de la jeune femme androgyne :
    « Kagura-san, pour me faire pardonner, est-ce que je peux vous offrir un chocolat chaud ? »
Mais elle ne put finalement pas se concrétiser pour la simple et bonne raison que le « DRIIIIIING » sonore, signalant le début d’une nouvelle heure de cours retentit dans tout les couloirs et extérieurs de l’endroit. Il était déjà si tard ?! Sam pencha ses yeux sa montre et effectivement… Elle avait science maintenant. Quelle imbécile ! Elle aurait mieux fait de rester vigilante ! Elle allait maintenant devoir planter Mitsuki là et partit comme une voleuse. Ca ne lui plaisait absolument pas, soyons clair mais elle n’avait pas d’autre choix non plus.

Ainsi, armée d’une courbette d’excuse, elle filât à l’intérieur de la bâtisse après un bref regard en arrière, vers cette personne qui l’avait déjà changé bien plus qu’elle ne l’aurait pensé.
    « Sumimasen Kagura-san ! On remettra ça à une prochaine fois ! »
Et voilà, elle avait filé. Sans plus se retourner pour se dépêcher d’atteindre au plus vite sa salle de classe sans problème. C’est ainsi qu’une amitié naquit entre les gouttes de pluie et les courses poursuites. Une amitié réchauffante, presque solaire pour un cœur aussi grand que le ciel.

Sora no Hikari ~
End ::

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